Abidjan - Le procureur de la République, Adou Richard Christophe a invité les journalistes à un traitement professionnel des faits, avec une vérification de la véracité des informations collectées avant leur publication.
« Le journalisme est une activité qui consiste à recueillir des faits ou des informations, à les vérifier, les commenter et à les mettre à la disposition du public. Il faut d’abord recueillir les faits, en vérifier la véracité, si les faits ne sont pas véridiques, on n’a pas le droit de publier, parce que cela peut mettre en mal la cohésion », a déclaré le procureur au cours d’une conférence de presse tenue à son bureau au Plateau.
Cette rencontre avec la presse fait suite à la mise en garde à vue de deux journalistes Kouyo Yves et Dan Opeli de l’organe de presse « Le quotidien d’Abidjan ». Ce journal avait publié vendredi, un article traitant du gel des comptes du président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume.
Selon le procureur, cette garde à vue s’explique par le fait que le quotidien ait publié des informations fausses et donc répressibles par la loi. Insistant sur le fait que ces journalistes ne sont pas en arrestation, mais en garde à vue, il a relevé qu’aucune une disposition dans la loi de la presse ne prohibe la garde à vue, et que cette mesure permet au parquet de mener une enquête.
tad/fmo
« Le journalisme est une activité qui consiste à recueillir des faits ou des informations, à les vérifier, les commenter et à les mettre à la disposition du public. Il faut d’abord recueillir les faits, en vérifier la véracité, si les faits ne sont pas véridiques, on n’a pas le droit de publier, parce que cela peut mettre en mal la cohésion », a déclaré le procureur au cours d’une conférence de presse tenue à son bureau au Plateau.
Cette rencontre avec la presse fait suite à la mise en garde à vue de deux journalistes Kouyo Yves et Dan Opeli de l’organe de presse « Le quotidien d’Abidjan ». Ce journal avait publié vendredi, un article traitant du gel des comptes du président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume.
Selon le procureur, cette garde à vue s’explique par le fait que le quotidien ait publié des informations fausses et donc répressibles par la loi. Insistant sur le fait que ces journalistes ne sont pas en arrestation, mais en garde à vue, il a relevé qu’aucune une disposition dans la loi de la presse ne prohibe la garde à vue, et que cette mesure permet au parquet de mener une enquête.
tad/fmo