Bouaké (Côte d’Ivoire) - La Coopérative avec conseil d’administration du vivrier et du cajou (COOP-CA-VICA), la lauréate du prix d’excellence 2016 de la meilleure coopérative agricole de forme civile des cultures pérennes (Noix de cajou) en Côte d’Ivoire, attend pour cette fin de campagne commerciale 2017 de l’anacarde, plus de 6 milliards de FCFA de chiffre d’affaires contre 4 milliards de FCFA en 2016.
L’information a été donnée mardi à Bouaké (Centre-Nord) par le Conseil d’administration de la COOP-CA-VICA lors d’une conférence de presse Co-animée par son président, son vice-président et son secrétaire général.
Avec une superficie cultivable de 18 735 hectares et une production d’anacarde estimée à 12 721.4 tonnes, la COOP-CA-VICA s’attend pour cette fin d’exercice 2017 à un chiffre d’affaire de près de 6,3 milliards de FCFA, indique le tableau prévisionnel dressé par son conseil d’administration. En 2016, cette coopérative avait produit 8 000 tonnes de noix de cajou avec un chiffre d’affaire de plus de 4 milliards FCFA.
Pour cette société coopérative agricole qui ambitionne passer à la mécanisation de son agriculture et créer une usine de transformation de l’anacarde à Bouaké, le problème de l’accès au crédit dans les banques classiques demeure un sujet préoccupant.
Selon le président du conseil d’administration (PCA) de la COOP-CA-VICA, Amadou Traoré, seule la mise en place d’une véritable politique de financement par les banques privées pourrait aider les sociétés coopératives agricoles à sortir de l’informel, ce qui permettra à ces dernières de créer de la richesse qu’elles pourront ensuite redistribuée aux producteurs.
Par exemple, a-t-il fait remarquer, la COOP-CA-VICA souhaite passer à la mécanisation de son agriculture ‘’en achetant des tracteurs pour nos producteurs’’ ce qui coûte ‘’près de 30 millions de francs CFA l’unité’’.
‘’Nous voulons créer une usine de transformation de la noix de cajou pour nos producteurs’’ pour laquelle ‘’nous avons déjà acquis un terrain de 2 hectares à Bouaké’’, a-t-il ajouté, déplorant par la suite un manque de soutien des banques classiques pour le financement de ces ‘’importants’’ projets.
‘’Il y a beaucoup de difficultés pour les banques de nous accompagner, seules quelques entreprises de micro-finance nous accompagnent souvent à la mesure de leurs moyens’’, a souligné pour sa part le vice-président Arouna Konaté, ajoutant que ‘’depuis plusieurs années nous faisons des demandes de prêts auprès des banques classiques mais jusqu’à présent ça n’a pas encore marché’’.
‘’L’apport financier que nous accorde nos partenaires extérieurs, tels que les indiens, lors des campagnes commerciales de la noix de cajou ne nous permet pas de faire véritablement du profit’’ car ‘’il y a trop de pression derrière cet argent et les délais d’exécution des contrats sont trop courts’’, a-t-il ensuite relevé.
Transformée en une société coopérative en 2013 avec pour siège social à Tomono dans la sous-préfecture de Mankono (Centre-Nord), la COOP-CA-VICA revendique à ce jour (2017) près de 3000 membres répartis dans plusieurs régions de Côte d’Ivoire.
CK/ls/APA
L’information a été donnée mardi à Bouaké (Centre-Nord) par le Conseil d’administration de la COOP-CA-VICA lors d’une conférence de presse Co-animée par son président, son vice-président et son secrétaire général.
Avec une superficie cultivable de 18 735 hectares et une production d’anacarde estimée à 12 721.4 tonnes, la COOP-CA-VICA s’attend pour cette fin d’exercice 2017 à un chiffre d’affaire de près de 6,3 milliards de FCFA, indique le tableau prévisionnel dressé par son conseil d’administration. En 2016, cette coopérative avait produit 8 000 tonnes de noix de cajou avec un chiffre d’affaire de plus de 4 milliards FCFA.
Pour cette société coopérative agricole qui ambitionne passer à la mécanisation de son agriculture et créer une usine de transformation de l’anacarde à Bouaké, le problème de l’accès au crédit dans les banques classiques demeure un sujet préoccupant.
Selon le président du conseil d’administration (PCA) de la COOP-CA-VICA, Amadou Traoré, seule la mise en place d’une véritable politique de financement par les banques privées pourrait aider les sociétés coopératives agricoles à sortir de l’informel, ce qui permettra à ces dernières de créer de la richesse qu’elles pourront ensuite redistribuée aux producteurs.
Par exemple, a-t-il fait remarquer, la COOP-CA-VICA souhaite passer à la mécanisation de son agriculture ‘’en achetant des tracteurs pour nos producteurs’’ ce qui coûte ‘’près de 30 millions de francs CFA l’unité’’.
‘’Nous voulons créer une usine de transformation de la noix de cajou pour nos producteurs’’ pour laquelle ‘’nous avons déjà acquis un terrain de 2 hectares à Bouaké’’, a-t-il ajouté, déplorant par la suite un manque de soutien des banques classiques pour le financement de ces ‘’importants’’ projets.
‘’Il y a beaucoup de difficultés pour les banques de nous accompagner, seules quelques entreprises de micro-finance nous accompagnent souvent à la mesure de leurs moyens’’, a souligné pour sa part le vice-président Arouna Konaté, ajoutant que ‘’depuis plusieurs années nous faisons des demandes de prêts auprès des banques classiques mais jusqu’à présent ça n’a pas encore marché’’.
‘’L’apport financier que nous accorde nos partenaires extérieurs, tels que les indiens, lors des campagnes commerciales de la noix de cajou ne nous permet pas de faire véritablement du profit’’ car ‘’il y a trop de pression derrière cet argent et les délais d’exécution des contrats sont trop courts’’, a-t-il ensuite relevé.
Transformée en une société coopérative en 2013 avec pour siège social à Tomono dans la sous-préfecture de Mankono (Centre-Nord), la COOP-CA-VICA revendique à ce jour (2017) près de 3000 membres répartis dans plusieurs régions de Côte d’Ivoire.
CK/ls/APA