Libreville (Gabon) - Le nouvel Airbus A320 de Air Côte d’Ivoire, le premier réceptionné sur une commande de 10 avions neufs pour renforcer sa flotte, est le symbole de la volonté de la compagnie d’imposer un nouveau standard de qualité dans le secteur du transport aérien dans la région Afrique de l’Ouest/Afrique centrale, a révélé jeudi depuis Libreville, la capitale du Gabon, le directeur général adjoint (DGA), Laurent Loukou.
Air Cote d’Ivoire, la compagnie nationale ivoirienne, est entrée en possession, le 17 juillet, d’un nouvel Airbus A320 sorti d’usine, sur une commande de cinq avions neufs de ce type (pour un total de 10). Après une réception dans les ateliers de Toulouse, en France, l’appareil a foulé le sol ivoirien le 18 juillet après une escale à Ouagadougou, au Burkina Faso, où il a été présenté au président de la République, Alassane Ouattara. Ce dernier était présent dans la capitale burkinabé dans le cadre de la 6ème conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (TAC VI).
Les responsables de la compagnie ont organisé jeudi un vol spécial sur Libreville pour présenter aux acteurs locaux du secteur, dont des agences de voyages, la nouvelle acquisition. Le DGA, levant à l’occasion un coin de voile sur les raisons du choix opéré par Air Côte d’Ivoire d’acheter des appareils neufs, a expliqué qu’il s’agit notamment d’œuvrer de sorte à imposer un « nouveau standard de qualité » pour extraire les « aventuriers » du secteur du transport aérien, dans la région Afrique de l’Ouest/Afrique centrale.
« On a fait cette option parce qu’on ne peut pas continuer d’avancer avec des aventuriers. J’appelle aventurier quelqu’un qui, parce qu’il a un peu d’argent, ouvre une petite compagnie, déstabilise le marché pendant trois ans, laisse des ardoises et puis disparaît », a-t-il déclaré.
Selon M. Loukou, ce type de compagnie prospérerait parce que les standards de qualité de voyage en Afrique sont très bas. « Quelqu’un a les moyens de payer six mois de dépôt, il prend un avion de seconde main, mal entretenu et se promène avec. Nous ont s’est dit que c’est parce que les Africains, depuis pratiquement trente ans, voyagent dans ces conditions qu’ils se disent que c’est normal. Donc, il faut élever les standards. On essaie de les mettre assez haut. On crée ainsi des barrières d’entrée sur le marché », a-t-il fait comprendre.
Le DGA a expliqué également qu’il s’agit de permettre à Air Côte d’Ivoire d’atteindre les objectif qu’il s’est fixés notamment d’être une compagnie « solide » qui ne va pas disparaître des radars, à l’instar de la myriade de compagnies nationales mises sur pied depuis le démantèlement de Air Afrique en 2002.
La compagnie entend présenter son nouvel Airbus A320 dans trois capitales africaines à savoir Lomé (Togo), Dakar (Sénégal) et Libreville. Laurent Loukou a justifié le choix de Libreville par le fait qu’elle est « stratégiquement un pôle sur lequel on peut développer des opérations de compagnie aérienne ».
L’A320 dispose de 148 sièges dont 16 sièges en classe business à coque coulissante et écran vidéo individuel. L’accès à Internet et le téléphone mobile à partir 10 mille pieds font de l’aéronef un coffret de luxe.
kg/cmas
Air Cote d’Ivoire, la compagnie nationale ivoirienne, est entrée en possession, le 17 juillet, d’un nouvel Airbus A320 sorti d’usine, sur une commande de cinq avions neufs de ce type (pour un total de 10). Après une réception dans les ateliers de Toulouse, en France, l’appareil a foulé le sol ivoirien le 18 juillet après une escale à Ouagadougou, au Burkina Faso, où il a été présenté au président de la République, Alassane Ouattara. Ce dernier était présent dans la capitale burkinabé dans le cadre de la 6ème conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (TAC VI).
Les responsables de la compagnie ont organisé jeudi un vol spécial sur Libreville pour présenter aux acteurs locaux du secteur, dont des agences de voyages, la nouvelle acquisition. Le DGA, levant à l’occasion un coin de voile sur les raisons du choix opéré par Air Côte d’Ivoire d’acheter des appareils neufs, a expliqué qu’il s’agit notamment d’œuvrer de sorte à imposer un « nouveau standard de qualité » pour extraire les « aventuriers » du secteur du transport aérien, dans la région Afrique de l’Ouest/Afrique centrale.
« On a fait cette option parce qu’on ne peut pas continuer d’avancer avec des aventuriers. J’appelle aventurier quelqu’un qui, parce qu’il a un peu d’argent, ouvre une petite compagnie, déstabilise le marché pendant trois ans, laisse des ardoises et puis disparaît », a-t-il déclaré.
Selon M. Loukou, ce type de compagnie prospérerait parce que les standards de qualité de voyage en Afrique sont très bas. « Quelqu’un a les moyens de payer six mois de dépôt, il prend un avion de seconde main, mal entretenu et se promène avec. Nous ont s’est dit que c’est parce que les Africains, depuis pratiquement trente ans, voyagent dans ces conditions qu’ils se disent que c’est normal. Donc, il faut élever les standards. On essaie de les mettre assez haut. On crée ainsi des barrières d’entrée sur le marché », a-t-il fait comprendre.
Le DGA a expliqué également qu’il s’agit de permettre à Air Côte d’Ivoire d’atteindre les objectif qu’il s’est fixés notamment d’être une compagnie « solide » qui ne va pas disparaître des radars, à l’instar de la myriade de compagnies nationales mises sur pied depuis le démantèlement de Air Afrique en 2002.
La compagnie entend présenter son nouvel Airbus A320 dans trois capitales africaines à savoir Lomé (Togo), Dakar (Sénégal) et Libreville. Laurent Loukou a justifié le choix de Libreville par le fait qu’elle est « stratégiquement un pôle sur lequel on peut développer des opérations de compagnie aérienne ».
L’A320 dispose de 148 sièges dont 16 sièges en classe business à coque coulissante et écran vidéo individuel. L’accès à Internet et le téléphone mobile à partir 10 mille pieds font de l’aéronef un coffret de luxe.
kg/cmas