Abidjan – La phase pilote du projet « Ecole inclusive » lancée en 2013 est un succès total avec la réussite à 100 % de la première promotion de 12 élèves malentendants au Concours d’études élémentaires primaires (CEPE) et d’entrée en sixième avec des totaux de 116 à 141 points sur 200.
Lors de la Journée de réflexion et de promotion de l’éducation inclusive, à Abidjan, le directeur des écoles, lycées et collèges, Méa Kouadio, a indiqué que les enfants malentendants pouvaient parfaitement s’intégrer dans des classes ordinaires en dehors des instituts spécialisés, si les enseignants sont formés au langage des signes et s’approprient le projet.
A l’issue de cette phase expérimentale, ce sont au total 80 enfants, dont 30 filles, qui suivent ce programme du CP1 au CM2. 36 enseignants dont six, directement issus du CAFOP ont été formés. Dix-neuf classes ont été ouvertes dans neuf écoles à Abidjan, Bouaké et Yamoussoukro, a rapporté M. Méa.
Le projet s’étendra, dans sa seconde phase, aux mal voyants, à la prise en charge des enseignants du secondaire et nécessite donc un financement durable. En attendant, les premiers admis seront affectés au collège moderne d’Adokoi (Abobo) où une cellule technique est prête à les accueillir.
La Côte d’Ivoire compte plus de deux millions d’enfants de six à 16 ans en situation de handicap hors du système scolaire. Le projet d’écoles inclusives vise à les intégrer dans les établissements publics dans le cadre de la politique de scolarisation obligatoire de tous les enfants de cette tranche d’âge.
Lors de la cérémonie de restitution des travaux, mardi, au Centre national des matériels scolaires (CNMS), Christine de Brui, représentante adjoint de l’UNICEF, a salué les efforts du gouvernement et réaffirmé le soutien de son institution pour « tous les droits à l’école de tous les enfants partout en Côte d’Ivoire ».
La ministre de la Solidarité, de la Femme et de la Protection de l’enfant, Pr Mariatou Koné a souligné que « le handicap ne doit pas être un handicap à l’accès à l’école, un handicap à l’émergence ». « Oui à l’école obligatoire pour TOUS. Ensemble et non côte à côte pour l’égalité des chances », a-t-elle lancé.
Son homologue de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, a salué la qualité des résultats obtenus par cette phase expérimentale, qui prouve la faisabilité de cette politique d’école inclusive et la « bonne exécution de ce projet structurant », dans le cadre de l’opérationnalisation de la politique de scolarisation obligatoire des enfants de 6 à 16 ans lancée en 2015.
« Bravo aux enfants. Je suis fière de vous tous. Vous nous donnez envie de nous investir davantage grâce à vos résultats », les a-t-elle encouragés avant de leur remettre des kits (tablettes dotées de systèmes braille pour les non voyants et dictionnaire, deux manuels et appareil auditif du président de la République aux malentendants).
aaa/
Lors de la Journée de réflexion et de promotion de l’éducation inclusive, à Abidjan, le directeur des écoles, lycées et collèges, Méa Kouadio, a indiqué que les enfants malentendants pouvaient parfaitement s’intégrer dans des classes ordinaires en dehors des instituts spécialisés, si les enseignants sont formés au langage des signes et s’approprient le projet.
A l’issue de cette phase expérimentale, ce sont au total 80 enfants, dont 30 filles, qui suivent ce programme du CP1 au CM2. 36 enseignants dont six, directement issus du CAFOP ont été formés. Dix-neuf classes ont été ouvertes dans neuf écoles à Abidjan, Bouaké et Yamoussoukro, a rapporté M. Méa.
Le projet s’étendra, dans sa seconde phase, aux mal voyants, à la prise en charge des enseignants du secondaire et nécessite donc un financement durable. En attendant, les premiers admis seront affectés au collège moderne d’Adokoi (Abobo) où une cellule technique est prête à les accueillir.
La Côte d’Ivoire compte plus de deux millions d’enfants de six à 16 ans en situation de handicap hors du système scolaire. Le projet d’écoles inclusives vise à les intégrer dans les établissements publics dans le cadre de la politique de scolarisation obligatoire de tous les enfants de cette tranche d’âge.
Lors de la cérémonie de restitution des travaux, mardi, au Centre national des matériels scolaires (CNMS), Christine de Brui, représentante adjoint de l’UNICEF, a salué les efforts du gouvernement et réaffirmé le soutien de son institution pour « tous les droits à l’école de tous les enfants partout en Côte d’Ivoire ».
La ministre de la Solidarité, de la Femme et de la Protection de l’enfant, Pr Mariatou Koné a souligné que « le handicap ne doit pas être un handicap à l’accès à l’école, un handicap à l’émergence ». « Oui à l’école obligatoire pour TOUS. Ensemble et non côte à côte pour l’égalité des chances », a-t-elle lancé.
Son homologue de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, a salué la qualité des résultats obtenus par cette phase expérimentale, qui prouve la faisabilité de cette politique d’école inclusive et la « bonne exécution de ce projet structurant », dans le cadre de l’opérationnalisation de la politique de scolarisation obligatoire des enfants de 6 à 16 ans lancée en 2015.
« Bravo aux enfants. Je suis fière de vous tous. Vous nous donnez envie de nous investir davantage grâce à vos résultats », les a-t-elle encouragés avant de leur remettre des kits (tablettes dotées de systèmes braille pour les non voyants et dictionnaire, deux manuels et appareil auditif du président de la République aux malentendants).
aaa/