La sprinteuse est passée à un rien de la postérité, le 6 août dernier, sur la piste du Stade olympique de Londres, veille de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Elle a en effet failli décrocher la première médaille d’or de l’histoire de l’Afrique sur 100 mètres en Championnats du monde et aux Jeux Olympiques, hommes et femmes confondues. Ce qui aurait été aussi le premier titre mondial de la Côte d’Ivoire en athlétisme. Comme à Rio, Ta Lou n’a pas incliné suffisamment son buste et sa tête au moment de franchir la ligne d’arrivée, contrairement à Tori Bowie. Avec un temps de 10 secondes 86 (son record), elle a ainsi été devancée d’un centième par l’Américaine. Marie-Josée Ta Lou sait ce que vaut cette médaille aux Mondiaux 2017. Il y a un an, aux Jeux olympiques 2016, elle avait fini 4e sur 100 puis sur 200 mètres. Elle avait notamment échoué au pied du podium sur la distance-reine, en terminant à quelques millièmes de secondes de Shelly-Ann Fraser-Pryce. « Il y a eu beaucoup de frustration l’année dernière, mais aujourd’hui ce n’est que la joie », lance-t-elle.
Murielle Ahouré, double médaillée d’argent aux championnats du monde 2013, a terminé à une frustrante 4e place, à quelques millièmes de seconde de la médaille de bronze, Dafne Schippers.
S.A.S
Murielle Ahouré, double médaillée d’argent aux championnats du monde 2013, a terminé à une frustrante 4e place, à quelques millièmes de seconde de la médaille de bronze, Dafne Schippers.
S.A.S