Les multiples sessions devant marquer les travaux du 16ème AGOA FORUM (grand-messe annuelle entre les USA et l’Afrique sub-saharienne se tenant depuis l’an 2000) ont été lancées ce mardi, en fin de matinée à Lomé (Togo) par le Premier ministre togolais Selom Klassou, dans la salle Concorde de l’Hôtel Radisson Blu. C’est le Forum du secteur privé et de la société civile qui a lancé les activités de ce géant carrefour de discussions entre les acteurs américains du commerce et ceux du Sud du Sahara.
Au nom des autorités togolaises et devant les représentants du millier de délégués présents à ce 16ème AGOA FORUM, le Premier Selom Klassou, en ouvrant les travaux du Forum sur la société civile et le secteur privé, a émis le vœu que cette rencontre pose «les jalons dans la prise de conscience de la coopération comme outil de partage et de prospérité dans le cadre de l’AGOA (loi promulguée le 18 mai 2000, visant à promouvoir le commerce entre les USA et les Etats au Sud du Sahara)». La session de ce mardi est «indispensable pour lever les goulots d’étranglement dans la mise en œuvre de l’AGOA, et accélérer l’inclusion des jeunes et des femmes dans la chaîne économique en Afrique via l’agribusiness qui est un secteur d’avenir sur le continent noir», a poursuivi le Premier ministre togolais.
«Les OSC (Organisations de la société civile) et le secteur privé ont le devoir de proposer les meilleures solutions pour accroître les richesses des nations africaines ; cela va dans l’intérêt de toute la communauté internationale, dans un monde qui fait face à l’extrémisme. Les PME et les PMI jouent un rôle de poids dans le dynamisme des économies africaines, au Sud du Sahara», a encore défendu le chef du Gouvernement togolais.
Un peu plus tôt, Mme Bernadette Legzim-Balouki (ministre du Commerce du Togo) a fait remarquer que ce Forum regroupant la Société civile et le secteur privé des pays qui sont parties à la loi AGOA est une «occasion idoine pour apporter des améliorations aux relations commerciales entre Washington et les capitales d’Afrique sub-saharienne». Avec in fine, a-t-elle insisté, «l’objectif de densifier les opportunités qui se présentent aux Etats parties à l’AGOA». «Le commerce africain n’a pas encore exploité de façon optimale les avantages de la loi AGOA», a en outre rappelé Mme Balouki.
Un état des lieux qui justifie l’engagement de l’Etat togolais autour de cette sous-thématique, à la faveur de cet AGOA FORUM 2017, d’autant plus que le développement des filières agricoles connectées à l’exploitation optimale de l’AGOA est en branle sur le continent africain, a tenu également à souligner Mme Balouki.
Représentante de l’AWEP (Programme d’entrepreneuriat des femmes africaines impulsé par les USA) à ce Forum sur le secteur privé, Sylvie Benissan-Messan a rappelé aux décideurs politiques et économiques présents dans la capitale togolaise «qu’il existe dorénavant un réseau Afrique de l’AWEP souhaitant avoir prise sur le processus de l’exploitation optimale de l’AGOA». Sylvie Benissan-Messan a indirectement reçu dans son engagement et sa détermination les encouragements de Florizelle B. Liser (Présidente du Corporate Council on Africa –regroupement d’opérateurs économiques américains oeuvrant en Afrique). Ainsi, aux yeux de Mme Liser, «le secteur privé a un rôle important à jouer pour consolider le partenariat USA-Afrique sub-saharienne via l’AGOA». Un point de vue qu’a aussi partagé Peter Barlerin (adjoint du Secrétaire d’Etat américain, équivalent du ministère des Affaires étrangères), présent à l’ouverture de ce Forum de Lomé. Le thème général de cette 16ème édition de l’AGOA FORUM est : «Les Etats-Unis et l’Afrique, partenariat pour la prospérité à travers le commerce». Les travaux de cette 16ème édition de l’AGOA FORUM prennent fin officiellement le 10 août prochain.
Par Edem GADEGBEKU
Au nom des autorités togolaises et devant les représentants du millier de délégués présents à ce 16ème AGOA FORUM, le Premier Selom Klassou, en ouvrant les travaux du Forum sur la société civile et le secteur privé, a émis le vœu que cette rencontre pose «les jalons dans la prise de conscience de la coopération comme outil de partage et de prospérité dans le cadre de l’AGOA (loi promulguée le 18 mai 2000, visant à promouvoir le commerce entre les USA et les Etats au Sud du Sahara)». La session de ce mardi est «indispensable pour lever les goulots d’étranglement dans la mise en œuvre de l’AGOA, et accélérer l’inclusion des jeunes et des femmes dans la chaîne économique en Afrique via l’agribusiness qui est un secteur d’avenir sur le continent noir», a poursuivi le Premier ministre togolais.
«Les OSC (Organisations de la société civile) et le secteur privé ont le devoir de proposer les meilleures solutions pour accroître les richesses des nations africaines ; cela va dans l’intérêt de toute la communauté internationale, dans un monde qui fait face à l’extrémisme. Les PME et les PMI jouent un rôle de poids dans le dynamisme des économies africaines, au Sud du Sahara», a encore défendu le chef du Gouvernement togolais.
Un peu plus tôt, Mme Bernadette Legzim-Balouki (ministre du Commerce du Togo) a fait remarquer que ce Forum regroupant la Société civile et le secteur privé des pays qui sont parties à la loi AGOA est une «occasion idoine pour apporter des améliorations aux relations commerciales entre Washington et les capitales d’Afrique sub-saharienne». Avec in fine, a-t-elle insisté, «l’objectif de densifier les opportunités qui se présentent aux Etats parties à l’AGOA». «Le commerce africain n’a pas encore exploité de façon optimale les avantages de la loi AGOA», a en outre rappelé Mme Balouki.
Un état des lieux qui justifie l’engagement de l’Etat togolais autour de cette sous-thématique, à la faveur de cet AGOA FORUM 2017, d’autant plus que le développement des filières agricoles connectées à l’exploitation optimale de l’AGOA est en branle sur le continent africain, a tenu également à souligner Mme Balouki.
Représentante de l’AWEP (Programme d’entrepreneuriat des femmes africaines impulsé par les USA) à ce Forum sur le secteur privé, Sylvie Benissan-Messan a rappelé aux décideurs politiques et économiques présents dans la capitale togolaise «qu’il existe dorénavant un réseau Afrique de l’AWEP souhaitant avoir prise sur le processus de l’exploitation optimale de l’AGOA». Sylvie Benissan-Messan a indirectement reçu dans son engagement et sa détermination les encouragements de Florizelle B. Liser (Présidente du Corporate Council on Africa –regroupement d’opérateurs économiques américains oeuvrant en Afrique). Ainsi, aux yeux de Mme Liser, «le secteur privé a un rôle important à jouer pour consolider le partenariat USA-Afrique sub-saharienne via l’AGOA». Un point de vue qu’a aussi partagé Peter Barlerin (adjoint du Secrétaire d’Etat américain, équivalent du ministère des Affaires étrangères), présent à l’ouverture de ce Forum de Lomé. Le thème général de cette 16ème édition de l’AGOA FORUM est : «Les Etats-Unis et l’Afrique, partenariat pour la prospérité à travers le commerce». Les travaux de cette 16ème édition de l’AGOA FORUM prennent fin officiellement le 10 août prochain.
Par Edem GADEGBEKU