Lomé - Le seizième forum de l'AGOA (Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique) s'est ouvert mercredi à Lomé, en présence des représentants des 38 pays sub-sahariens éligibles et
d'hommes d'affaires américains.
Le président togolais Faure Gnassingbé annoncé à l'ouverture des travaux, a finalement été représenté par son Premier ministre Selom Komi Klassou.
Placé sous le thème "les Etats-Unis et l'Afrique : Partenariat pour la Prospérité à travers le Commerce", la rencontre de Lomé permettra notamment aux ministres du commerce des pays éligibles de trouver des voies et moyens pour tirer meilleur profit de cette loi.
Dans son message, le président Faure Gnassingbé a invité les participants à des "réflexions approfondies", en vue d'une augmentation des exportations africaines, en baisse ces dernières années.
"Nous ne sommes pas encore parvenus à réaliser entièrement tout le potentiel dont l'Agoa est porteur, tant en Afrique que pour les Etats-Unis (...)", a indiqué M. Gnassingbé dans un message lu par son Premier ministre.
Il a invité les pays participants à "prendre sans tarder des dispositions en vue d'optimiser l'impact de l'AGOA sur le commerce, la création de richesse et, au final, sur le développement participatif."
L'AGOA est une législation lancée en 2000 par Bill Clinton pour permettre aux pays africains d'exporter sans droits de douane sur le marché américain.
6.000 produits sont concernés par les réductions de taxes à l'importation, mais elles ne sont applicables que sous certaines conditions. Les pays participants à l'AGOA doivent remplir des conditions concernant les droits de l'Homme, la bonne gouvernance, la protection des travailleurs et n'appliquer aucune interdiction douanière pour les produits américains sur leur territoire.
En 2017, le nombre des pays éligibles à l'AGOA s'élevait à 38.
Dans son discours d'ouverture du Forum, Robert Lighthizer, représentant direct au Commerce à Washington, a assuré que "les Etats-Unis étaient engagés envers l'Afrique".
Entre 2002 et 2008, les exportations africaines ont connu une hausse pour atteindre 82 milliards de dollars en 2008.
Elles ont dégringolé à 18,7 milliards de dollars en 2015, contre 26,8 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 30,1%. Elles ne représentaient que 0,8% des importations totales des Etats-Unis en provenance du monde.
ek/spb/jpc
d'hommes d'affaires américains.
Le président togolais Faure Gnassingbé annoncé à l'ouverture des travaux, a finalement été représenté par son Premier ministre Selom Komi Klassou.
Placé sous le thème "les Etats-Unis et l'Afrique : Partenariat pour la Prospérité à travers le Commerce", la rencontre de Lomé permettra notamment aux ministres du commerce des pays éligibles de trouver des voies et moyens pour tirer meilleur profit de cette loi.
Dans son message, le président Faure Gnassingbé a invité les participants à des "réflexions approfondies", en vue d'une augmentation des exportations africaines, en baisse ces dernières années.
"Nous ne sommes pas encore parvenus à réaliser entièrement tout le potentiel dont l'Agoa est porteur, tant en Afrique que pour les Etats-Unis (...)", a indiqué M. Gnassingbé dans un message lu par son Premier ministre.
Il a invité les pays participants à "prendre sans tarder des dispositions en vue d'optimiser l'impact de l'AGOA sur le commerce, la création de richesse et, au final, sur le développement participatif."
L'AGOA est une législation lancée en 2000 par Bill Clinton pour permettre aux pays africains d'exporter sans droits de douane sur le marché américain.
6.000 produits sont concernés par les réductions de taxes à l'importation, mais elles ne sont applicables que sous certaines conditions. Les pays participants à l'AGOA doivent remplir des conditions concernant les droits de l'Homme, la bonne gouvernance, la protection des travailleurs et n'appliquer aucune interdiction douanière pour les produits américains sur leur territoire.
En 2017, le nombre des pays éligibles à l'AGOA s'élevait à 38.
Dans son discours d'ouverture du Forum, Robert Lighthizer, représentant direct au Commerce à Washington, a assuré que "les Etats-Unis étaient engagés envers l'Afrique".
Entre 2002 et 2008, les exportations africaines ont connu une hausse pour atteindre 82 milliards de dollars en 2008.
Elles ont dégringolé à 18,7 milliards de dollars en 2015, contre 26,8 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 30,1%. Elles ne représentaient que 0,8% des importations totales des Etats-Unis en provenance du monde.
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