Abidjan - Le lancement officiel, ce mercredi, à Sangano, en Angola, du système de câble de l’Atlantique Sud (SACS), le premier lien direct entre l’Afrique et l’Amérique du Sud, est considéré comme un projet stratégique pour progresser l’économie numérique en Afrique, en améliorant les communications mondiales.
D’une capacité de 40 tbps qui s’étendra sur plus de 6 500 km à Fortaleza, au Brésil, ce câble sous-marin est en cours de construction par le groupe japonais NEC Corporation, selon un communiqué de presse parvenu à l’AIP.
Lorsque l’ensemble du réseau sera terminé, ainsi que des éléments associés tels que les centres de données et les points d’échange d’Internet, le SACS offrira un changement de paradigme dans le secteur des télécommunications d’Afrique, affirment les autorités angolaises, notamment le PDG de Angola Cables, António Nunes, soulignant que le temps d’accès au contenu disponible en Amérique sera cinq fois plus rapide pour les Angolais à la fin du projet.
"Actuellement, il faut environ 300 millisecondes pour se connecter entre l’Angola et le Brésil. Avec SACS, la latence - le délai entre un paquet de données envoyé et reçu - devrait être réduite à environ 60 millisecondes", a indiqué le PDG de Angola Cables, ajoutant que l’Angola deviendra ainsi l’un des centres de télécommunication en Afrique subsaharienne.
Outre, la phase d’installation du câble sur la rive angolaise, le projet prévoit plusieurs niveaux d’interaction et d’activités simultanées nécessaires, notamment la protection du câble et des équipes impliquées, "un travail rigoureux et bien planifié".
"L’installation de SACS représente la réalisation d’un rêve, un développement qui reflète notre capacité à trouver des solutions et à surmonter les défis, en gardant toujours en tête l’objectif final", a conclu le patron de cette société angolaise des télécommunications devant le ministre des Télécommunications et Technologies, José Carvalho da Rocha, des chefs d’entreprise locaux et internationaux.
(AIP)
kp
D’une capacité de 40 tbps qui s’étendra sur plus de 6 500 km à Fortaleza, au Brésil, ce câble sous-marin est en cours de construction par le groupe japonais NEC Corporation, selon un communiqué de presse parvenu à l’AIP.
Lorsque l’ensemble du réseau sera terminé, ainsi que des éléments associés tels que les centres de données et les points d’échange d’Internet, le SACS offrira un changement de paradigme dans le secteur des télécommunications d’Afrique, affirment les autorités angolaises, notamment le PDG de Angola Cables, António Nunes, soulignant que le temps d’accès au contenu disponible en Amérique sera cinq fois plus rapide pour les Angolais à la fin du projet.
"Actuellement, il faut environ 300 millisecondes pour se connecter entre l’Angola et le Brésil. Avec SACS, la latence - le délai entre un paquet de données envoyé et reçu - devrait être réduite à environ 60 millisecondes", a indiqué le PDG de Angola Cables, ajoutant que l’Angola deviendra ainsi l’un des centres de télécommunication en Afrique subsaharienne.
Outre, la phase d’installation du câble sur la rive angolaise, le projet prévoit plusieurs niveaux d’interaction et d’activités simultanées nécessaires, notamment la protection du câble et des équipes impliquées, "un travail rigoureux et bien planifié".
"L’installation de SACS représente la réalisation d’un rêve, un développement qui reflète notre capacité à trouver des solutions et à surmonter les défis, en gardant toujours en tête l’objectif final", a conclu le patron de cette société angolaise des télécommunications devant le ministre des Télécommunications et Technologies, José Carvalho da Rocha, des chefs d’entreprise locaux et internationaux.
(AIP)
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