Après neuf mois de salaires impayés aux agents d’Uniprest Sécurité assurant la sécurité du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké et sept mois non payés à ceux de Global service et Beky Service s’occupant de l’entretien, ces derniers ont entamé jeudi, trois jours d’arrêt de travail pour revendiquer leur dus.
Les 123 agents, soit 60 d’Uniprest Sécurité, 29 de Global service prestation et 34 de Beky Service, ont quitté leurs différents postes dès le matin pour crier leur ras-le bol devant le Centre hospitalier universitaire.
Après une rencontre d’échange avec les représentants des grévistes et une délégation de l’administration du CHU, le secrétaire général de préfecture de Bouaké, Koné Vakaba, a conseillé aux agents grévistes de suspendre leur mot d’ordre de grève, promettant de transmettre le plus tôt possible un rapport fidèle aux autorités compétentes pour un règlement de leur problème.
Le rapport qu’il a reçu de l’administration du CHU indique que le centre hospitalier enregistre un déficit budgétaire de 672.970.601 FCFA, occasionnant des difficultés pour honorer certains engagements dont les factures des prestataires de services. Plusieurs correspondances ont été adressées au directeur général du budget, sans suite favorable, indique-t-on.
Après concertation avec ses camarades, le superviseur adjoint d’Uniprest Sécurité, porte-parole de la délégation des grévistes, Diarassouba Tiomba, a annoncé que les trois jours de grève seront maintenus avec un service minimum, en attendant la réponse de l’administration.
Le représentant de Global service, M. Kassi Richard, évoque sept mois d’arriérés de factures estimés à plus de 28 millions FCFA dus à sa structure. Quant au superviseur adjoint d’Uniprest Sécurité, Diarassouba Tiomba, il annonce plus de 54 millions FCFA correspondant à neuf mois d’arriérés de factures impayés à son employeur.
A l’en croire, les prestataires s’efforçant de payer les produits d’entretien pour assurer le service malgré les factures impayées, ne disposent plus assez de moyens pour faire face aux salaires de leurs employés.
Les agents grévistes affirmant ne plus pouvoir supporter la situation, se plaignent notamment de plusieurs mois d’arriérés de loyers et de difficultés à faire face à des besoins familiaux quotidiens et aux dépenses de la prochaine rentrée scolaire.
nbf/cmas
Les 123 agents, soit 60 d’Uniprest Sécurité, 29 de Global service prestation et 34 de Beky Service, ont quitté leurs différents postes dès le matin pour crier leur ras-le bol devant le Centre hospitalier universitaire.
Après une rencontre d’échange avec les représentants des grévistes et une délégation de l’administration du CHU, le secrétaire général de préfecture de Bouaké, Koné Vakaba, a conseillé aux agents grévistes de suspendre leur mot d’ordre de grève, promettant de transmettre le plus tôt possible un rapport fidèle aux autorités compétentes pour un règlement de leur problème.
Le rapport qu’il a reçu de l’administration du CHU indique que le centre hospitalier enregistre un déficit budgétaire de 672.970.601 FCFA, occasionnant des difficultés pour honorer certains engagements dont les factures des prestataires de services. Plusieurs correspondances ont été adressées au directeur général du budget, sans suite favorable, indique-t-on.
Après concertation avec ses camarades, le superviseur adjoint d’Uniprest Sécurité, porte-parole de la délégation des grévistes, Diarassouba Tiomba, a annoncé que les trois jours de grève seront maintenus avec un service minimum, en attendant la réponse de l’administration.
Le représentant de Global service, M. Kassi Richard, évoque sept mois d’arriérés de factures estimés à plus de 28 millions FCFA dus à sa structure. Quant au superviseur adjoint d’Uniprest Sécurité, Diarassouba Tiomba, il annonce plus de 54 millions FCFA correspondant à neuf mois d’arriérés de factures impayés à son employeur.
A l’en croire, les prestataires s’efforçant de payer les produits d’entretien pour assurer le service malgré les factures impayées, ne disposent plus assez de moyens pour faire face aux salaires de leurs employés.
Les agents grévistes affirmant ne plus pouvoir supporter la situation, se plaignent notamment de plusieurs mois d’arriérés de loyers et de difficultés à faire face à des besoins familiaux quotidiens et aux dépenses de la prochaine rentrée scolaire.
nbf/cmas