Abidjan - Le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) et Human Dignity ont salué la tenue le 9 août, à Abidjan, du conseil présidentiel sur la Santé tout en s’inscrivant dans une posture de vigilance quant à la mise en œuvre effective et l’efficacité des mesures annoncées, à l’issue de ce conseil présidé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
« Nos organisations saluent la tenue de ce Conseil présidentiel sur la santé immédiatement après la publication de notre rapport conjoint réalisé avec le concours de Sciences Po Paris sur l'état du droit à la santé en Côte d'Ivoire. C’est la preuve que notre plaidoyer a été entendu » a indiqué le président de MIDH, Me Yacouba Doumbia, dans un communiqué dont copie a été transmise mercredi à l’AIP.
Cette réunion de très haut niveau sur les questions de santé, est intervenue quelques jours seulement après la publication d’un rapport conjoint MIDH, Human Dignity et Sciences Po Paris sur «l'état du droit à la santé en Côte d'Ivoire », le 1er août 2017. Elle avait pour objectif de présenter la situation sanitaire du pays, les investissements qui ont été réalisés pendant la période 2012-2016, les domaines dans lesquels des efforts supplémentaires restent à faire et les actions prévues, à court et moyen terme, pour améliorer de façon significative, la qualité du système sanitaire en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
Le communiqué publié aux termes de ce Conseil relève que d’importants investissements ont été réalisés dans la réhabilitation et la construction de centres de santé, l’amélioration de l’accès aux médicaments avec la création de la nouvelle Pharmacie de la Santé Publique (nouvelle PSP) et l’amélioration de la situation salariale du personnel de santé. Ces efforts importants ont apporté une amélioration certaine. (…) Toutefois, au regard de l’ampleur des besoins, un certain nombre de faiblesses persistent. Pour y remédier, le Gouvernement a décidé de mettre en place un programme ambitieux d’investissements à court (2017 - 2020) et moyen terme (2020 - 2025).
« Face aux nombreux défis identifiés dans notre rapport, le Gouvernement devrait adopter une approche basée sur les droits humains dans le cadre de sa politique en matière de santé et prendre en conséquence, des mesures vigoureuses y compris l’augmentation des ressources publiques affectées au secteur de la santé en vue de l'amélioration de la qualité des soins en Côte d'Ivoire et du droit à la santé en général », a soutenu la directrice de Human Dignity, Seynabou Benga.
« Nos organisations encouragent l'Etat à ratifier le protocole facultatif se rapportant aux droits économiques, sociaux et culturels et à présenter le plus rapidement possible son rapport initial au Comité des droits économiques, sociaux et culturels (DESC). Nous nous engageons également à faire le suivi des axes clés de la stratégie à court terme (2017-2020) », conclu le communiqué.
(AIP)
gak/fmo
« Nos organisations saluent la tenue de ce Conseil présidentiel sur la santé immédiatement après la publication de notre rapport conjoint réalisé avec le concours de Sciences Po Paris sur l'état du droit à la santé en Côte d'Ivoire. C’est la preuve que notre plaidoyer a été entendu » a indiqué le président de MIDH, Me Yacouba Doumbia, dans un communiqué dont copie a été transmise mercredi à l’AIP.
Cette réunion de très haut niveau sur les questions de santé, est intervenue quelques jours seulement après la publication d’un rapport conjoint MIDH, Human Dignity et Sciences Po Paris sur «l'état du droit à la santé en Côte d'Ivoire », le 1er août 2017. Elle avait pour objectif de présenter la situation sanitaire du pays, les investissements qui ont été réalisés pendant la période 2012-2016, les domaines dans lesquels des efforts supplémentaires restent à faire et les actions prévues, à court et moyen terme, pour améliorer de façon significative, la qualité du système sanitaire en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
Le communiqué publié aux termes de ce Conseil relève que d’importants investissements ont été réalisés dans la réhabilitation et la construction de centres de santé, l’amélioration de l’accès aux médicaments avec la création de la nouvelle Pharmacie de la Santé Publique (nouvelle PSP) et l’amélioration de la situation salariale du personnel de santé. Ces efforts importants ont apporté une amélioration certaine. (…) Toutefois, au regard de l’ampleur des besoins, un certain nombre de faiblesses persistent. Pour y remédier, le Gouvernement a décidé de mettre en place un programme ambitieux d’investissements à court (2017 - 2020) et moyen terme (2020 - 2025).
« Face aux nombreux défis identifiés dans notre rapport, le Gouvernement devrait adopter une approche basée sur les droits humains dans le cadre de sa politique en matière de santé et prendre en conséquence, des mesures vigoureuses y compris l’augmentation des ressources publiques affectées au secteur de la santé en vue de l'amélioration de la qualité des soins en Côte d'Ivoire et du droit à la santé en général », a soutenu la directrice de Human Dignity, Seynabou Benga.
« Nos organisations encouragent l'Etat à ratifier le protocole facultatif se rapportant aux droits économiques, sociaux et culturels et à présenter le plus rapidement possible son rapport initial au Comité des droits économiques, sociaux et culturels (DESC). Nous nous engageons également à faire le suivi des axes clés de la stratégie à court terme (2017-2020) », conclu le communiqué.
(AIP)
gak/fmo