5 pays de l’Afrique de l’Ouest sont durement secoués par le terrorisme. 5 pays devenus une province de l’empire du ‘’mal’’ : Les attentats, les tueries, les prises d’otage sont les signes et les marques de destruction des Djihadistes ou terroristes. Ce basculement de revendication dans les faits et les gestes doit être considéré comme un manque d’éducation qui témoigne de ces attentats ou prise d’otage. L'action sécuritaire évoquée au conseil de sécurité de l’Onu, ou par le président Français Emmanuel Macron n’est pas la solution au terrorisme dans le Sahel. Il faut remplacer les armes par le développement. Rebaptiser l’emploi des jeunes. Et la main sur le cœur ‘’chasser’’ le chômage et le mensonge aux jeunes. Les 5 États du Sahel doivent savoir que la solution au problème du terrorisme n’est pas que sécuritaire. Quand on regarde les 1600 soldats français au sahel, la Minusma au Mali et l’armée malienne autour des grandes villes comme Bamako, Tombouctou, Gao, on reste hébété devant l’inefficacité sécuritaire de tous ces chars de combat, et hélicoptères de chasse. Aujourd’hui, le terrorisme est une "civilisation" de transformation d’un monde englouti par le manque d’éducation, la hausse du chômage, le manque de développement. Personne n’écoute personne. A ce rythme, il y'a un véritable choc. Et ce ‘’passage’’ suscite l’avènement d’une autre catégorie d’hommes. Un être pour qui « l’argent rapide » prime sur le moral humain et qui communique directement à la facilité. Ironiquement on tue, on égorge. On manque d’affection. La sécurité n’est plus la solution au terrorisme. L’Afghanistan, abrite depuis 15 ans toute une armée américaine. Depuis 7 ans une coalition militaire Syro-Russo-Américaine combat le terrorisme en Irak ; une véritable méditation sur la notion de « sécurité ». Le terrorisme reste toujours une culture qui fait des « petits ». Ainsi, les Américains ont tué Ossama Ben Laden d’Alqaïda qui s’est rapidement incarné en d’autres groupes terroristes célèbres comme Boko-Haram, le Mujao, Amsar-Dine. Nous disons au Tchad, au Niger, au Mali, à la Mauritanie et au Burkina que la solution au problème du terrorisme ne relève pas essentiellement de la sécurité, mais d’un combat contre le chômage, et le manque de dialogue économique. Les 5 chefs d’États du Sahel doivent savoir que le terrorisme disparaîtra par une belle synthèse d’écoute sociale et la normalisation générale des retombées de la vérité du pétrole, du coton et du gaz.
Ben Ismaël
Ben Ismaël