Abidjan (Côte d’Ivoire) - La filière banane en Côte d’Ivoire, dont le pays est premier producteur africain, « souffre » des variations climatiques qui perturbent le cycle des saisons, explique le Secrétaire exécutif de l’Organisation centrale des producteurs-exportateurs d’ananas et de bananes (Ocab), Paul Jeangille, dans un entretien à APA.
APA : Cette année il y a eu une pluviométrie assez importante est-ce que cela a été dommageable pour les plantations ?
PJ: La pluviométrie en soit n’est pas dommageable dès le moment où il n’y a pas d’inondation. Cette année on a eu une pluviométrie importante, mais elle a été bien répartie. Donc, on n’a pas souffert de la pluviométrie, par contre ce dont on souffre ce sont les variations climatiques.
Il est plus difficile qu’auparavant de faire des prévisions puisque la saison pluvieuse ne commence plus à la même date. Les cycles saisonniers ne sont plus aussi réguliers qu’auparavant.
APA : A ce niveau que faites-vous pour toujours garder votre fréquence de production ?
PJ : La banane et l’ananas sont produits douze mois sur douze. Donc, on n’est pas dans la même situation que les productions saisonnières où on ne sait pas à quelle date planter ou récolter parce qu’il y a des variations climatiques.
Pour l’ananas et la banane, on plante et on récolte toute l’année. Donc, on n’est est pas sujet aux variations climatiques de la même façon que les spéculations où la récolte se fait à une période bien précise de l’année.
Ici, l’ensoleillement est important et plus les couvertures nuageuses sont prononcées, on va avoir un cycle qui va se prolonger.
APA: Il y a trois ans, une inondation provoquée par de fortes pluies a détruit un quart de la production nationale de bananes, comment se porte aujourd’hui la filière ?
PJ: Une plantation qui est inondée ou détruite, en banane met neuf mois à se régénérer et pour l’ananas un an et demi après le replantage.
L’année dernière, on était aux alentours de 300.000 tonnes exportées par la Côte d’Ivoire. Une partie de cette exportation est faite par le groupe Compagnie fruitière, des producteurs indépendants et des membres de l’Ocab. Le marché principal de la Côte d’Ivoire, c’est le marché européen : la Grande Bretagne, la France, la Belgique et d’autres pays européens tels que l’Allemagne.
PIG/ap/ls/APA
APA : Cette année il y a eu une pluviométrie assez importante est-ce que cela a été dommageable pour les plantations ?
PJ: La pluviométrie en soit n’est pas dommageable dès le moment où il n’y a pas d’inondation. Cette année on a eu une pluviométrie importante, mais elle a été bien répartie. Donc, on n’a pas souffert de la pluviométrie, par contre ce dont on souffre ce sont les variations climatiques.
Il est plus difficile qu’auparavant de faire des prévisions puisque la saison pluvieuse ne commence plus à la même date. Les cycles saisonniers ne sont plus aussi réguliers qu’auparavant.
APA : A ce niveau que faites-vous pour toujours garder votre fréquence de production ?
PJ : La banane et l’ananas sont produits douze mois sur douze. Donc, on n’est pas dans la même situation que les productions saisonnières où on ne sait pas à quelle date planter ou récolter parce qu’il y a des variations climatiques.
Pour l’ananas et la banane, on plante et on récolte toute l’année. Donc, on n’est est pas sujet aux variations climatiques de la même façon que les spéculations où la récolte se fait à une période bien précise de l’année.
Ici, l’ensoleillement est important et plus les couvertures nuageuses sont prononcées, on va avoir un cycle qui va se prolonger.
APA: Il y a trois ans, une inondation provoquée par de fortes pluies a détruit un quart de la production nationale de bananes, comment se porte aujourd’hui la filière ?
PJ: Une plantation qui est inondée ou détruite, en banane met neuf mois à se régénérer et pour l’ananas un an et demi après le replantage.
L’année dernière, on était aux alentours de 300.000 tonnes exportées par la Côte d’Ivoire. Une partie de cette exportation est faite par le groupe Compagnie fruitière, des producteurs indépendants et des membres de l’Ocab. Le marché principal de la Côte d’Ivoire, c’est le marché européen : la Grande Bretagne, la France, la Belgique et d’autres pays européens tels que l’Allemagne.
PIG/ap/ls/APA