Le congrès colloque de l’OLPED a débuté hier avec une communication sur la communication et l’auto-régulation du secteur de la presse ;
Awoudo Francois Koffi, consultant médias et processus électoraux a animé hier 24 août la conférence inaugurale du colloque de l’Olped. « Réinventer le journalisme par l’auto-régulation, la régulation et ou la co-régulation », tel est le thème abordé par le conférencier. Pour le consultant béninois, l’auto-régulation à travers les observatoires doit occuper une place importante dans la réglementation et le fonctionnement de la presse. Car, selon lui, elle constitue l’ensemble des règles que les journalistes professionnels se sont librement données. C’est un mécanisme consensuel par opposition à la régulation. L’auto-régulation est l’objectif principal de tous les professionnels du secteur pour garantir la liberté de la presse. Les organes de régulation qui sont l’émanation des politiques doivent disparaitre au profit des organes d’autorégulation. C’est l’objectif que doivent se donner les journalistes. Par ailleurs les professionnels du secteur doivent contribuer au renforcement de l’autorité des organes d’autorégulation et faire face aux défis de la formation et du financement des activités. Les échanges sur la question de financements des organes d’autorégulation ont été houleux. Quand certains confrères préfèrent l’indépendance financière, d’autres par contre proposent le financement sur fonds publics. Le conférencier du jour a par ailleurs tiré la sonnette d’alarme sur les difficultés que rencontre la presse avec le développement des NTIC. Les réseaux sociaux partagent désormais avec les journalistes le traitement de l’information, ce qui doit amener les professionnels des médias à être plus rigoureux dans leur tâche. Le conférencier a par ailleurs suggéré aux autorités publiques une réglementation de l’activité des internautes qui est distincte de la profession de journaliste.
Kuyo Yves
Awoudo Francois Koffi, consultant médias et processus électoraux a animé hier 24 août la conférence inaugurale du colloque de l’Olped. « Réinventer le journalisme par l’auto-régulation, la régulation et ou la co-régulation », tel est le thème abordé par le conférencier. Pour le consultant béninois, l’auto-régulation à travers les observatoires doit occuper une place importante dans la réglementation et le fonctionnement de la presse. Car, selon lui, elle constitue l’ensemble des règles que les journalistes professionnels se sont librement données. C’est un mécanisme consensuel par opposition à la régulation. L’auto-régulation est l’objectif principal de tous les professionnels du secteur pour garantir la liberté de la presse. Les organes de régulation qui sont l’émanation des politiques doivent disparaitre au profit des organes d’autorégulation. C’est l’objectif que doivent se donner les journalistes. Par ailleurs les professionnels du secteur doivent contribuer au renforcement de l’autorité des organes d’autorégulation et faire face aux défis de la formation et du financement des activités. Les échanges sur la question de financements des organes d’autorégulation ont été houleux. Quand certains confrères préfèrent l’indépendance financière, d’autres par contre proposent le financement sur fonds publics. Le conférencier du jour a par ailleurs tiré la sonnette d’alarme sur les difficultés que rencontre la presse avec le développement des NTIC. Les réseaux sociaux partagent désormais avec les journalistes le traitement de l’information, ce qui doit amener les professionnels des médias à être plus rigoureux dans leur tâche. Le conférencier a par ailleurs suggéré aux autorités publiques une réglementation de l’activité des internautes qui est distincte de la profession de journaliste.
Kuyo Yves