Payer les salaires de fin juillet aux agents en activité et à ceux qui ont fait valoir leurs droits à la retraite, avant la fin de ce mois. Au pire des cas, avant le 8 septembre prochain. Si tel n’est pas le cas, le collectif des cinq syndicats du Centre National de la Recherche Agronomique (CNRA), lèvera son mot d’ordre de grève suspendu, le vendredi 18 août dernier, lors d’une AG. C’est l’ultimatum qu’a lancé, vendredi dernier, Niango Abaca, secrétaire général du Syndicat National des Travailleurs (SYNA-CNRA) dudit Centre. Interrogé sur les acquis, après les 22 jours de grève observés par les agents depuis le 31 juillet dernier, et après la reprise du travail le mardi 21 août dernier, selon lui, le CNRA est victime de son fonctionnement et de son management. « Plus d’1 milliard Fcfa de cotisations des agents sont pas toujours reversés à la mutuelle par la direction générale. Les prestations médicales continuent d’être en dent de scie. Ce centre ne tire pas profit des ventes par l’Etat, de ses productions issues de ses plantations expérimentales. Les forêts et plantations de cette institution sont abusivement exploitées par les riverains. La subvention du Centre qui était de 5 milliards Fcfa a été réduite à 1 milliard 300 millions Fcfa. Les plantations sont vieilles et ne sont pas rajeunies, faute de moyens financiers. Les récolteurs sont vieux et improductifs. Des récolteurs sous-payés monnaient leurs compétences dans d’autres plantations privés, en abandonnant les récoltes. Nos primes de recherche sont payées à compte-goutte », a-t-il égrené tous les maux qui rongent le CNRA.
C.B
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