Pendant que reprend le procès conjoint de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé ce lundi 28 août 2017 à la Cour pénale internationale (CPI), le Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI) donne de la voix. Dans une déclaration dont Abidjan.net a reçu copie ce jour, le CVCI est contre une mise en « liberté conditionnelle» de Laurent Gbagbo. Le Collectif « redoute des regains de troubles, de violences et de commissions d’actes de vengeances en Côte d’Ivoire, si Laurent Gbagbo venait à obtenir une liberté provisoire ». Notant que l’opinion dissidente du juge Président, favorable à la liberté conditionnelle de Laurent Gbagbo, lors de l’audience du mois de mars dernier en la matière, avait jeté la consternation sur les victimes et certaines populations, cibles des forces pro-Gbagbo.
Il ressort des tournées entreprises par ledit Collectif auprès de ses membres, comme on peut le lire sur la note, que les victimes dénoncent les arguments du juge, notamment son état de santé et son âge avancé. Elles estiment que son raisonnement est « tendancieux, dégradant, regrettable, injuste et discriminatoires».
Le CVCI appelle donc la CPI lors de la reprise du procès conjoint de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé «à agir dans un délai à la limite du raisonnable, pour la manifestation de la vérité ». Cette vérité est, selon le texte signé du président de la structure Issiaka Diaby, « une attente légitime et de droit des victimes, pour faire le deuil de leurs proches assassinés par les forces pro-Gbagbo et pour se voir libérer de cette longue difficile insupportable traumatisme post-crise ».
D.Tagro
Il ressort des tournées entreprises par ledit Collectif auprès de ses membres, comme on peut le lire sur la note, que les victimes dénoncent les arguments du juge, notamment son état de santé et son âge avancé. Elles estiment que son raisonnement est « tendancieux, dégradant, regrettable, injuste et discriminatoires».
Le CVCI appelle donc la CPI lors de la reprise du procès conjoint de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé «à agir dans un délai à la limite du raisonnable, pour la manifestation de la vérité ». Cette vérité est, selon le texte signé du président de la structure Issiaka Diaby, « une attente légitime et de droit des victimes, pour faire le deuil de leurs proches assassinés par les forces pro-Gbagbo et pour se voir libérer de cette longue difficile insupportable traumatisme post-crise ».
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