« La nouvelle procédure d’exécution des dépenses financées sur la Taxe spéciale d’équipement (Tse) s’avère rigide et lourde. C’est en cela que nous souhaitons revenir à l’ancien système qui est flexible avec plus d’intérêt ». C’est la doléance que le directeur général des Impôts (Dgi), Ouattara Sié Abou, a faite au secrétaire d’Etat chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Sanogo Moussa. C’était le jeudi 24 août 2017, lors de la visite de travail que le nouveau secrétaire d’Etat a effectuée au sein de la régie financière.
Ouattara Sié a égrené un chapelet de revendications dont la résolution, selon lui, doit permettre à son institution de se porter davantage mieux. Il s’agit de l’arrêté n°112/MPMBPE/ DGBF/ DMP du 9 mars 2016 portant procédure concurrentielle simplifiée dont l’application effective alourdit la gestion de notre budget et impact négativement l’exécution des missions. Ainsi que l’arrêt du processus de nomination de certains responsables qui s’avère comme un facteur bloquant ou démotivant. Non sans omettre l’insuffisance des locaux de service pour le personnel. « Nous sollicitons votre concours afin d’obtenir de la direction de la Sogepie des bâtiments où des espaces à bâtir des édifices dignes de notre administration », a-t-il plaidé. Cependant Ouattara Sié compte sur la compétence de ses collaborateurs pour relever les défis que sa régie financière doit relever. C’est-à-dire recouvrer 1994 milliards FCfa comme objectif initial, au 31 décembre 2017. « Nous nous sommes fixés nous-mêmes comme objectif 2000 milliards F Cfa de recettes recouvrées », a-t-il dit. Pour ce faire, le directeur général des Impôts envisage de garantir la sécurité des recettes grâce à la mise en place de nouvelles pratiques numériques et l’offre aux usagers de meilleures qualités de services. Il a rappelé que son institution a enregistré 1821 milliards F Cfa de recettes brutes en 2016. Contre 1665 milliards F Cfa en 2015. Pour le premier semestre 2017, ce sont 1065 milliards FCfa de recettes brutes qui ont été recouvrées, selon lui, pour un objectif de 1035 milliards FCfa. Au deuxième semestre de 2017, ce sont 959,5 milliards F Cfa qui sont attendus.
Sanogo Moussa, pour sa part, a promis de faire ce qui est en son pouvoir pour trouver les solutions aux problèmes de la Dgi. Mais il estime qu’il a beaucoup de travail à abattre. A savoir mettre l’accent sur la fiscalité intérieure, la fiscalité de porte, etc. « Vous devez aller plus loin dans l’informatisation de vos services en ce sens qu’il y a beaucoup de marge de manœuvre en la matière », a-t-il dit. Pour lui, il faut définir la politique fiscale sur les 5 voire 10 ans à venir. « Il faut optimiser les différentes exonérations d’impôt », conseille-t-il. La Dgi étant la cheville ouvrière de la politique économique de la Côte d’Ivoire, selon Sanogo Moussa, il importe qu’elle se porte bien.
La Dgi est composée de 4260 agents avec une représentation de 38% de femmes. La population fiscale constituée de 79 323 contribuables relevant des impôts divers est gérée par 4145 agents. Ce sont 350 000 personnes qui sont redevables de l’impôt foncier. La Dgi est organisée autour de 598 services de base chargés de l’exécution des missions fiscales (assiette de l’impôt-contrôle recouvrement). Et 56 services techniques.
GOMON Edmond
Ouattara Sié a égrené un chapelet de revendications dont la résolution, selon lui, doit permettre à son institution de se porter davantage mieux. Il s’agit de l’arrêté n°112/MPMBPE/ DGBF/ DMP du 9 mars 2016 portant procédure concurrentielle simplifiée dont l’application effective alourdit la gestion de notre budget et impact négativement l’exécution des missions. Ainsi que l’arrêt du processus de nomination de certains responsables qui s’avère comme un facteur bloquant ou démotivant. Non sans omettre l’insuffisance des locaux de service pour le personnel. « Nous sollicitons votre concours afin d’obtenir de la direction de la Sogepie des bâtiments où des espaces à bâtir des édifices dignes de notre administration », a-t-il plaidé. Cependant Ouattara Sié compte sur la compétence de ses collaborateurs pour relever les défis que sa régie financière doit relever. C’est-à-dire recouvrer 1994 milliards FCfa comme objectif initial, au 31 décembre 2017. « Nous nous sommes fixés nous-mêmes comme objectif 2000 milliards F Cfa de recettes recouvrées », a-t-il dit. Pour ce faire, le directeur général des Impôts envisage de garantir la sécurité des recettes grâce à la mise en place de nouvelles pratiques numériques et l’offre aux usagers de meilleures qualités de services. Il a rappelé que son institution a enregistré 1821 milliards F Cfa de recettes brutes en 2016. Contre 1665 milliards F Cfa en 2015. Pour le premier semestre 2017, ce sont 1065 milliards FCfa de recettes brutes qui ont été recouvrées, selon lui, pour un objectif de 1035 milliards FCfa. Au deuxième semestre de 2017, ce sont 959,5 milliards F Cfa qui sont attendus.
Sanogo Moussa, pour sa part, a promis de faire ce qui est en son pouvoir pour trouver les solutions aux problèmes de la Dgi. Mais il estime qu’il a beaucoup de travail à abattre. A savoir mettre l’accent sur la fiscalité intérieure, la fiscalité de porte, etc. « Vous devez aller plus loin dans l’informatisation de vos services en ce sens qu’il y a beaucoup de marge de manœuvre en la matière », a-t-il dit. Pour lui, il faut définir la politique fiscale sur les 5 voire 10 ans à venir. « Il faut optimiser les différentes exonérations d’impôt », conseille-t-il. La Dgi étant la cheville ouvrière de la politique économique de la Côte d’Ivoire, selon Sanogo Moussa, il importe qu’elle se porte bien.
La Dgi est composée de 4260 agents avec une représentation de 38% de femmes. La population fiscale constituée de 79 323 contribuables relevant des impôts divers est gérée par 4145 agents. Ce sont 350 000 personnes qui sont redevables de l’impôt foncier. La Dgi est organisée autour de 598 services de base chargés de l’exécution des missions fiscales (assiette de l’impôt-contrôle recouvrement). Et 56 services techniques.
GOMON Edmond