Les commerçants de moutons de la commune d’Abengourou déplorent la morosité du marché à moins de 24h de la célébration de la tabaski (Aïd el-Kébir), la plus importante fête musulmane.
« Cette année vraiment ça ne marche pas. Depuis cinq jours que je suis là, je n’ai pas vendu même une seule bête », déplore Issouf Coulibaly, un commerçant de mouton rencontré dans le parc à bétail de Cafétou. Même son de cloche chez Koné Adama, un autre commerçant qui se tourne également les pousses à cause de la rareté des clients.
Ils justifient tous cette situation par les difficultés financières auxquelles sont confrontés de nombreux membres de la communauté musulmane. « Ce n’est pas parce que les moutons sont trop chères, mais c’est parce que les gens n’ont pas d’argent », déclarent-ils en cœur.
Ces difficultés financières poussent certains fidèles à s’associer pour acheter un bœuf et se le partager afin de minimiser les dépenses engendrées par la célébration de la fête du sacrifice. « Comme nous n’avons pas les moyens pour acheter chacun un mouton de 90 à 100 000 FCFA voir plus, alors nous nous associons pour prendre un bœuf. C’est plus bénéfique pour nous », explique Kalifa Ouattara, un autre fidèle d’Allah.
rkk
« Cette année vraiment ça ne marche pas. Depuis cinq jours que je suis là, je n’ai pas vendu même une seule bête », déplore Issouf Coulibaly, un commerçant de mouton rencontré dans le parc à bétail de Cafétou. Même son de cloche chez Koné Adama, un autre commerçant qui se tourne également les pousses à cause de la rareté des clients.
Ils justifient tous cette situation par les difficultés financières auxquelles sont confrontés de nombreux membres de la communauté musulmane. « Ce n’est pas parce que les moutons sont trop chères, mais c’est parce que les gens n’ont pas d’argent », déclarent-ils en cœur.
Ces difficultés financières poussent certains fidèles à s’associer pour acheter un bœuf et se le partager afin de minimiser les dépenses engendrées par la célébration de la fête du sacrifice. « Comme nous n’avons pas les moyens pour acheter chacun un mouton de 90 à 100 000 FCFA voir plus, alors nous nous associons pour prendre un bœuf. C’est plus bénéfique pour nous », explique Kalifa Ouattara, un autre fidèle d’Allah.
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