A l’occasion de la célébration des 14 ans et du 4000ème numéro de l’Intelligent d’Abidjan, je tiens en qualité de directeur général-fondateur du journal Alafé , rendre témoigna, et remercier les collaborateurs, les annonceurs et partenaires.
A l ‘occasion de ces 14 ans et du 4000ème numéro de notre journal, nous avons voulu initier une série d’activités qui vont s’étaler sur toute l’année, et qui aura pour clou la célébration du 15ème anniversaire parce que pour nous, l’enjeu c’était d’abord le 4000ème numéro qui n’est pas tout à fait le 14ème anniversaire. Le 4000ème numéro intervient 1 an avant le début de la quinzième année . Par pur coïncidences des coïncidences, la quatre millième parution sort le jour même du 14 ème, qui ne devait pas être la même période. C’est en jouant sur les jours fériés, les pannes techniques indépendamment de notre volonté, que le 4000ème numéro sort pratiquement le jour du 14ème anniversaire. Qui l’eût cru ? On aurait pu certainement sortir le 4000ème numéro depuis deux semaines ou même plus. Quand on compte les impondérables, les suspensions du journal et d’autres paramètres, je pense que ce 4000ème numéro aurait dû certainement intervenir il y a trois mois à peu près. Si nous prenons tous les facteurs sur la crise post électorale et plusieurs autres facteurs, je me dis qu’on est en retard de 100 numéros. Le prochain challenge pour nous c’est le 5000ème numéro. Si nous faisons en moyenne 250 parutions l’an, il faut compter encore environ 4 ans pour que nous y parvenions, c’est-à-dire au 18ème anniversaire, pour que nous parvenions au 5000ème numéro environ et puis nous allons essayer de combiner tout ça avec les 20 ans. 5000ème numéro, 20 ans, je crois que nous n’allons certainement pas sauf cas de fausse majeure, nous en tenir aux célébrations quotidiennes et régulières. Nous allons prendre de plus en plus de dates symboliques. 4000ème, 5000ème ou même 4500ème, 15 ans, 20 ans, 25 ans, 10.000ème parution ce sont là des numéros symboliques, des moments forts de notre parcours, des moments forts de notre histoire que nous nous devons de célébrer.
[ Mais comment comptez-nous marquer ce 4000ème numéro ? ]
Comme je l’ai dit tantôt, nous voulons inscrire cela dans un processus de célébration des 15 ans, du 15ème anniversaire. Donc nous allons étaler cela sur toute l’année. Des conférences, des séminaires de recadrage, une réflexion sur la charte graphique, une réflexion sur le design, sur les perspectives, des sorties détente avec le personnel, la décoration du personnel, car cela fait quand même 15 ans, des jeux-concours, une grande campagne publicitaire, des spectacles, un dîner-gala, une tombola. Nous avons beaucoup de choses en vue que nous comptons réaliser. Naturellement, cela nécessite beaucoup de moyens. Nous sommes en train de travailler à mobiliser ces moyens là pour faire ressortir notre parcours, indiquer que l’Intelligent d’Abidjan c’est quand même une réalité ; que l’Intelligent d’Abidjan c’est quand même une force, c’est quelque chose qu’on a bâti qui est là, et qui accompagne de nombreuses familles. L’Intelligent d’Abidjan a été aussi une école de formation, qui a offert des opportunités à de nombreux jeunes ivoiriens et africains qui, à partir de chez nous, ont pu avoir d’autres opportunités pour travailler dans d’autres institutions, dans d’autres médias. Ça on ne le dit pas assez, mais il est important qu’on le rappelle. Des gens sont passés à l’intelligent d’Abidjan, ils sont partis ailleurs et ils excellent. Ils font de bonnes choses, et je pense que c’est un élément assez important. Si nous étions en football je dirais que ces structures qui emploient ces journalistes partis d’ici, formés ici, sont en droit de leur payer des ristournes, des dividendes. Je me dis qu’en terme de formation, il faut peut-être envisager d’instaurer cela, des clauses libératoires, des clauses de transfert pour que lorsque les entreprises débauchent des travailleurs qui ont été formés par d’autres, la possibilité soit offerte d’obtenir des bénéfices pour les formateurs. Il y’a cet aspect-là. Parlant de l’événement aujourd’hui spécifiquement, ce que nous avons prévu, c’est un numéro un peu extraordinaire. Un numéro qui est un peu ordinaire, mais qu’une l’est pas tout à fait. . Il est ordinaire peut-être parce qu’il a 16 pages comme souvent on en fait. J’ai lu que les lecteurs n’aiment pas quand on fait huit pages. Mais il ne faut pas oublier que souvent nous faisons aussi 16 pages au même prix ! Il est un peu ordinaire ce journal parce qu’il a 16 pages , alors que nous avions voulu faire 24 pages , ou même plus. La quatre millième parution aurait pu être extraordinaire avec 24 pages, ou 36 pages. Nous avions voulu offrir un numéro collector à nos lecteurs. Mais c’était un peu difficile, à cause des difficultés et contraintes du quotidien. Nous ne faisons pas souvent plus de 16 pages en tabloïd, mais on ne dira pas qu’on ne l’a jamais fait. Nous avons déjà réalisé une édition de l’Intelligent d’Abidjan en format tabloïd en 24 pages. C’était à l’époque une exclusivité, une idée inédite et originale. On avait publié l’intégralité d’un rapport des Nations Unies au cours de la crise ivoirienne, un rapport des Nations Unies dans notre édition qui faisait 24 pages, un journal qui avait beaucoup marché en son temps. C’est dire qu’il y a des choses que nous avons réalisé. On avait voulu rééditer cela mais plusieurs contraintes nous en ont empêchés et nous nous contentons de faire 16 pages. Ce numéro spécial des 14 ans couplé du 4 millième numéro est peut être aussi un peu ordinaire parce que nous faisons 2 ‘’Une’’, ce qui n’est pas totalement extraordinaire dans notre parcours parce qu’il faut souligner que c’est peut-être la 10ème ‘’Une’’ que nous réalisons comme ça avec 2 ‘’Une’’ recto verso pour marquer, pour offrir un bonus, un plus à nos lecteurs parce que vous savez l’ IA, l’Intelligent d’Abidjan a une présentation particulière, a un code graphique assez particulier et nous mettons l’accent vraiment là-dessus. Nous avons, toute modestie mise à part, l’une des plus belles ‘’Une’’ de la place. Elles sont faites par les meilleurs de la place. Avec Nord Sud , le quotidien Aujourd’hui, s’il y’avait un prix pour l’iconographie, et la présentation des Unes des quotidiens, ( après l’épisode de le Jour ancienne formule et 24 heures) , je pense que nous serions parmi les lauréats. Nous offrons à l’occasion de ce 4000ème numéro, de cette 4000ème parution, de ces 14 ans, 2 ‘’Une’’ à nos lecteurs. 2 ‘’Une’’ qui s’expliquent, qui ont une histoire qui traverse le temps. Il s’agit de rappeler que nous étions déjà à notre époque il y’a 14 ans, un journal de notre temps. L’Intelligent d’Abidjan est un journal de son temps. Lorsque vous regardez le premier numéro de l’Intelligent d’Abidjan qui est sorti, les ‘’Une’’ de l’ensemble des journaux d’il y’a 14 ans, vous verrez comment la ‘’Une’’ de l’Intelligent d’Abidjan était en terme de conception, mais aussi en terme de sujets choisis avec la spécificité qui était la nôtre, les thématiques que nous avions abordés. Donc c’était déjà quelque chose d’assez inédit, d’assez original, dans la manière de faire les choses. 14 ans après, nous "réveillons" cette ‘’Une’’ là mais avec une différence. Nous réveillons cette ‘’Une’’ en la donnant à notre directeur artistique actuel pour lui dire de redessiner cette ‘’Une’’ avec le code graphique d’aujourd’hui , avec la charte graphique actuelle, les polices actuelles qui ont évolué considérablement au cours de cette histoire, au cours de notre parcours des 14 années. Donc il prend la ‘’Une’’ de l’époque, et il essaie de la mettre au goût actuel avec l’évolution des avancées pour qu’on voie l’évolution, pour qu’on voie la marche. Cette marche glorieuse, cette marche saccadée, cette marche difficile, cette marche héroïque, cette marche qui n’a pas toujours été facile avec ses tentations et des envies d’arrêter à tous moments, où tout ne dépend pas forcément de nous; où une petite chose peut tout briser. Donc nous avons fait ce choix de ‘’Une’’. On retourne dans le passé mais, on ramène aussi le passé à l’actualité parce que la ‘’Une’’ actualisée, la ‘’Une’’ relative à l’actualité avec tout ce qui se passe au cours de ce long week-end, au Kenya, le pèlerinage, la Tabaski et les contentieux dans le milieu des affaires , un dossier que nous suivons depuis plusieurs années. Donc nous repartons vers notre premier directeur artistique , celui qui a conçu le premier logo, qui a porté le journal à ses débuts pendant plusieurs années jusqu’à ce qu’on marque une rupture et qu’on ait souhaité changer de directeur artistique. Nous repartons aux origines, nous repartons vers celui qui a fait les premiers numéros, pour lui dire de travailler sur cette ‘’Une’’ relative à l’actualité. Vous voyez ? Une rencontre entre 2 écoles, une rencontre entre 2 générations. C’est ça l’esprit de l’intelligent d’Abidjan! Les idées qu’on agite ! La fusion, les rencontres entre des créateurs , des talents, comme d’autres types de rencontres éditoriales. Au-delà des rencontres éditoriales, c’est un lieu de rassemblement, c’est un journal à part. Un journal pas comme les autres qui essaie d’allier esthétique, passion, enthousiasme, dynamisme, beauté et indépendance. Ce sont là des valeurs qui ne sont pas toujours perçues. Nous avons tendance à dire, ça peut faire rire, que nous travaillons pour l’histoire. Dans le présent, le résultat ne peut ne pas être perçu forcément, mais nous ne nous décourageons pas. Parce que nous savons que nous travaillons pour l’histoire; dans trente ans, dans cinquante ans quand les étudiants, les chercheurs et d’autres viendront et regarderont sans les yeux d’envie , de jalousie et de positionnement des contemporains , ils diront : ‘‘à l’époque vous sembliez un peu trop en avance dans votre façon de voir les choses’’. Ce que nous faisons est aguerri et muri par des expériences qui ont été fortes parce qu’on a travaillé dans un journal avec une personne comme Yao Noël. Nous avons travaillé dans un journal avec une personne comme Tapé Koulou. On en tire forcément des leçons, on essaie de bâtir quelque chose de durable après ces expériences, quelque chose qui puisse résister aux changements , aux humeurs ça et là. Et nous sommes là depuis 14 ans; depuis 4000 parutions. Déjà je suis dans l’après 2020, je me dis que quels que soient les cas de figure qui arriveront- et je pense que les citoyens et tous ceux qui font leurs affaires devraient être dans cet état d’esprit- on aura ici la paix. Quel que soit le cas de figure qui arrivera, à condition que ce soit dans la paix, je sais que le journal existera, comme Air France continuera de fonctionner en Côte d’Ivoire et partout dans le monde, comme Orange, la SGBCI, Rfi etc continueront de fonctionner. Le monde ne va pas s’arrêter parce qu’en 2020 il y aura ceci ou cela, qu’il y aura X ou Y au pouvoir. Donc il faut que chacun de nous chaque citoyen, chaque individu ait toujours un instrument, une opportunité pour ne pas être dans le désespoir, pour ne pas être la proie des incertitudes liées à l’environnement socio-politique. Au-delà, la jeunesse peut trouver des choses auxquelles elle peut s’accrocher et éviter la tentation du terrorisme, ainsi que la tentation de l’aventure périlleuse de l’immigration irrégulière. Donc, voici un peu le concept qui inaugure l’entrée dans notre quinzième année et la spécificité de la 4 millième parution : relier le passé et le présent dans une perspective d’avenir. On fait du classique oui un peu, et on fait sortir notre identité, on propose un certain nombre de choses. On relie le passé, le présent dans notre marche vers l’avenir et cela me paraît extrêmement important. C’est la principale nouvelle pour ce 4000 eme exemplaire, de ce quatorzième anniversaire combiné qui ouvre l’année de célébration des 15 ans dans un an. Nous allons au cours de l’année à venir, des semaines à venir initier une série d’évènement, une série d’activités pour marquer nos 15 ans de présence. Je pense que ce sera une occasion de lien permanent avec nos lecteurs, une occasion aussi de nous challenger, de relever des défis, de nous surpasser, de prendre davantage notre envol. Vous savez depuis plusieurs années, nous sommes dans une situation très difficile, c’est aussi celle de l’ensemble de la presse après nos premières années qui ont été des années fortes, des années au cours desquelles nous avons réalisé d’excellentes productions, des ventes extraordinaires, de grands coups etc. Aujourd’hui, la situation est difficile, mais nous continuons notre marche comme dirait l’autre notre glorieuse marche, notre digne et debout. Je voudrais montrer le caractère assez important de ce que nous faisons, et indiquer que les deux créateurs et artistes à qui nous avons fait appel pour nos unes sont réputés être- toute modestie mise à part- parmi les meilleurs de la place, les meilleurs de Côte d’Ivoire. Je ne dirai pas leur nom, pour ne pas les livrer à nos concurrents mais j’avoue que ce sont les meilleurs de la place. Ils sont brillants, ils sont souvent super occupés et un peu "capricieux" comme les gens brillants, les artistes, mais nous sommes fiers de travailler avec eux. Nous sommes contents des perspectives malgré nos difficultés et vous avez vu qu’au cours de cette marche, des dernières quatorze années, nous n’avons pas dormi sur nos lauriers. Nous avons essayé de nous diversifier, nous avons lancé une version magazine au niveau de l’Afrique, pour aller au-delà d’Abidjan. Comme l’a dit quelqu’un, nous faisons l’histoire ivoirienne, nous sommes des acteurs de l’histoire de Côte d’Ivoire. Nous sommes nés en pleine guerre, vous vous souvenez en pleine crise. L’Intelligent d’Abidjan est né en 2003, la crise a commencé en 2002. Nous sommes nés au moment où tout le monde était prêt à tout arrêter, nous, nous avons dit non. Au moment où beaucoup d’entreprises quittaient la Côte d’Ivoire, délocalisaient à Dakar, dans la sous-région, à Accra, la BAD même est partie; mais nous sommes restés pour créer l’Intelligent d’Abidjan. Nous n’avons pas bénéficié de prime spéciale pour cela; nous avons cru en la Côte d’Ivoire, nous avons cru en la résilience du pays et nous avons contribué à cela. Mine de rien aujourd’hui avec le recul, ce n’était pas quelque chose d’assez banal, ni d’évident. C’est quelque chose qui mérite d’être célébré indépendamment de la résistance politicienne qui a été célébrée en son temps. Dans l’histoire, dans 15 à 20 ans, c’est quelque chose qui mériterait d’être encouragé. Nous travaillons pour la durée, pour l’histoire. Nos contemporains ne peuvent ne pas reconnaître nos mérites, mais nous travaillons pour l’histoire, nous pouvons ne pas avoir de décoration maintenant, mais l’histoire rendra notre témoignage lorsque les querelles contemporaines, les jalousies des uns de notre époque, les haines, l’orgueil, les humeurs inutiles des uns et des autres disparaîtront , justice sera rendue par l’histoire. Nous nous inscrivons dans cette dynamique lointaine et historique. A l’époque, nous étions parmi les journaux ayant un site internet régulièrement à jour, nous avons été présents, nous avons eu un excellent référencement. Nous avons renforcé note influence et notre impact. Et puis, un moment, on a décroché, nous avons arrêté à une période, lorsque nous étions en difficulté avec notre partenaire. Et aujourd’hui on a repris cette expérience, nous y travaillons. Nous sommes en train de renforcer et avec nos partenaires extérieurs en Europe, nous sommes aussi dans d’autres segments de traitement de l’information. Nous avons aussi lancé une édition panafricaine des magazines, nous sommes là avec plus de projets, nous y travaillons. Nous avons beaucoup d’idées mais vous savez avec les difficultés, il est difficile en matière de presse de convaincre les investisseurs, d’obtenir des financements allant de 500 millions à un milliard Fcfa. Je terminerai en faisant un clin d’œil. Je parlais toute à l’heure de l’histoire. Nous sommes rentrés dans l’histoire ivoirienne. Dans l’histoire de la presse de Côte d’Ivoire, on parle de l’Intelligent d’Abidjan. Quelles que soient nos performances actuelles, nous avons un parcours, nous avons une histoire. Quel que soit tout ce qui a pu se passer, tout ce qui est arrivé, l’Intelligent d’Abidjan est une notoriété indiscutable. L’Intelligent d’Abidjan est un journal connu, ce qui est déjà intéressant, c’est une marque qui est là. Il y’a une notoriété qui est là, indispensable et incontestable. Il y a aussi cette crédibilité dont on ne parle pas trop souvent. Nous ne sommes pas un journal qui est dans le mensonge, et d’ailleurs vous remarquerez lorsque vous ferez le bilan de toujours à aujourd’hui, on ne nous sanctionne jamais sur des faits professionnels en tant que tel, sur notre manière de traiter l’information. Quand on s’en tient à cet aspect uniquement, l’intégrité dont nous ne serions pas des vertus reste discutable. A notre façon, nous sommes intègres, ou bien nous le sommes pas moins que d’autres. Donc que quelqu’un dise qu’on n’est pas intègre, c’est une donnée relative, c’est une donnée relative. Je peux dans ce milieu de la presse, regarder tout le monde yeux dans les yeux sans baisser les yeux. Nous avons une éthique. Quand on voit ça on n’a pas à rougir par rapport à notre parcours. Nous sommes dans l’histoire ivoirienne, et nous sommes dans l’histoire aussi africaine et nous sommes dans l’histoire du monde. Parce que la Côte d’Ivoire est dans l’Afrique , et l’Afrique est dans le monde. Une histoire qui se fait en Côte d’Ivoire à Abidjan est une histoire du monde. Et ça permet de répondre au président Nicolas Sarkozy . Hier peut être, comme Hegel l’a dit, comme d’autres penseurs l’ont cru , l’Afrique n’était peut-être pas dans l’histoire. Moi je ne rentre pas dans hier. Hier est déjà passé. A présent nous sommes dans l’histoire malgré ( ou avec) le Président Sarkozy. L’Intelligent d’Abidjan est rentré dans l’histoire, il fait l’histoire, il est dans l’histoire ivoirienne et celle de l’Afrique. Voici mon témoignage; quelques réflexions que je souhaiterais partager avec nos chers lecteurs. Il me paraît important en terminant de remercier tous ceux grâce à qui nous avons pu réaliser ce parcours, nos associés, nos partenaires. En cours de route, nous avons eu de nouvelles personnes. Il y’a des personnes qui nous ont lâchés, d’autres nous ont rejoints, et renforcés. Merci à tous ces journalistes que nous allons récompenser au cours de l’année 15. Merci à tous les techniciens, aux annonceurs, aux partenaires qui sont de plus en plus rares. Merci aussi aux acteurs sociopolitiques, syndicaux, à la société civile, à tous ces opérateurs économiques qui nous font confiance malgré les difficultés, qui nous encouragent. Ce n’est pas facile mais grâce à leurs soutiens, nous sommes débout. Merci à nos amis, aussi dans les instances de régulation , dans les associations. Je voudrais remercier le CNP, dire merci aux responsables du fonds de soutien ; aux responsables d’association, merci au ministère de la Communication, aux ministres, que l’Intelligent d’Abidjan a eu à connaître ; il y a eu Guillaume Soro, Sery Bally , il y’a eu Sy Savané , Diakité Coty , Affoussiata Bamba Lamine. Je n’ai pas pu citer tout le monde, mais je dis merci à tout le monde. Et rendez-vous dans les jours et semaines à venir pour arriver au 15e anniversaire avec l’ensemble de nos projets. Nous sommes en route pour les 15 ans qui à terme devra devenir l’IA. Notre objectif à terme, c’est de faire en sorte que les gens retiennent l’IA, le sigle, l’abréviation l’IA. Passer de l’Intelligent d’Abidjan à l’IA.
Recueillis par TAB
A l ‘occasion de ces 14 ans et du 4000ème numéro de notre journal, nous avons voulu initier une série d’activités qui vont s’étaler sur toute l’année, et qui aura pour clou la célébration du 15ème anniversaire parce que pour nous, l’enjeu c’était d’abord le 4000ème numéro qui n’est pas tout à fait le 14ème anniversaire. Le 4000ème numéro intervient 1 an avant le début de la quinzième année . Par pur coïncidences des coïncidences, la quatre millième parution sort le jour même du 14 ème, qui ne devait pas être la même période. C’est en jouant sur les jours fériés, les pannes techniques indépendamment de notre volonté, que le 4000ème numéro sort pratiquement le jour du 14ème anniversaire. Qui l’eût cru ? On aurait pu certainement sortir le 4000ème numéro depuis deux semaines ou même plus. Quand on compte les impondérables, les suspensions du journal et d’autres paramètres, je pense que ce 4000ème numéro aurait dû certainement intervenir il y a trois mois à peu près. Si nous prenons tous les facteurs sur la crise post électorale et plusieurs autres facteurs, je me dis qu’on est en retard de 100 numéros. Le prochain challenge pour nous c’est le 5000ème numéro. Si nous faisons en moyenne 250 parutions l’an, il faut compter encore environ 4 ans pour que nous y parvenions, c’est-à-dire au 18ème anniversaire, pour que nous parvenions au 5000ème numéro environ et puis nous allons essayer de combiner tout ça avec les 20 ans. 5000ème numéro, 20 ans, je crois que nous n’allons certainement pas sauf cas de fausse majeure, nous en tenir aux célébrations quotidiennes et régulières. Nous allons prendre de plus en plus de dates symboliques. 4000ème, 5000ème ou même 4500ème, 15 ans, 20 ans, 25 ans, 10.000ème parution ce sont là des numéros symboliques, des moments forts de notre parcours, des moments forts de notre histoire que nous nous devons de célébrer.
[ Mais comment comptez-nous marquer ce 4000ème numéro ? ]
Comme je l’ai dit tantôt, nous voulons inscrire cela dans un processus de célébration des 15 ans, du 15ème anniversaire. Donc nous allons étaler cela sur toute l’année. Des conférences, des séminaires de recadrage, une réflexion sur la charte graphique, une réflexion sur le design, sur les perspectives, des sorties détente avec le personnel, la décoration du personnel, car cela fait quand même 15 ans, des jeux-concours, une grande campagne publicitaire, des spectacles, un dîner-gala, une tombola. Nous avons beaucoup de choses en vue que nous comptons réaliser. Naturellement, cela nécessite beaucoup de moyens. Nous sommes en train de travailler à mobiliser ces moyens là pour faire ressortir notre parcours, indiquer que l’Intelligent d’Abidjan c’est quand même une réalité ; que l’Intelligent d’Abidjan c’est quand même une force, c’est quelque chose qu’on a bâti qui est là, et qui accompagne de nombreuses familles. L’Intelligent d’Abidjan a été aussi une école de formation, qui a offert des opportunités à de nombreux jeunes ivoiriens et africains qui, à partir de chez nous, ont pu avoir d’autres opportunités pour travailler dans d’autres institutions, dans d’autres médias. Ça on ne le dit pas assez, mais il est important qu’on le rappelle. Des gens sont passés à l’intelligent d’Abidjan, ils sont partis ailleurs et ils excellent. Ils font de bonnes choses, et je pense que c’est un élément assez important. Si nous étions en football je dirais que ces structures qui emploient ces journalistes partis d’ici, formés ici, sont en droit de leur payer des ristournes, des dividendes. Je me dis qu’en terme de formation, il faut peut-être envisager d’instaurer cela, des clauses libératoires, des clauses de transfert pour que lorsque les entreprises débauchent des travailleurs qui ont été formés par d’autres, la possibilité soit offerte d’obtenir des bénéfices pour les formateurs. Il y’a cet aspect-là. Parlant de l’événement aujourd’hui spécifiquement, ce que nous avons prévu, c’est un numéro un peu extraordinaire. Un numéro qui est un peu ordinaire, mais qu’une l’est pas tout à fait. . Il est ordinaire peut-être parce qu’il a 16 pages comme souvent on en fait. J’ai lu que les lecteurs n’aiment pas quand on fait huit pages. Mais il ne faut pas oublier que souvent nous faisons aussi 16 pages au même prix ! Il est un peu ordinaire ce journal parce qu’il a 16 pages , alors que nous avions voulu faire 24 pages , ou même plus. La quatre millième parution aurait pu être extraordinaire avec 24 pages, ou 36 pages. Nous avions voulu offrir un numéro collector à nos lecteurs. Mais c’était un peu difficile, à cause des difficultés et contraintes du quotidien. Nous ne faisons pas souvent plus de 16 pages en tabloïd, mais on ne dira pas qu’on ne l’a jamais fait. Nous avons déjà réalisé une édition de l’Intelligent d’Abidjan en format tabloïd en 24 pages. C’était à l’époque une exclusivité, une idée inédite et originale. On avait publié l’intégralité d’un rapport des Nations Unies au cours de la crise ivoirienne, un rapport des Nations Unies dans notre édition qui faisait 24 pages, un journal qui avait beaucoup marché en son temps. C’est dire qu’il y a des choses que nous avons réalisé. On avait voulu rééditer cela mais plusieurs contraintes nous en ont empêchés et nous nous contentons de faire 16 pages. Ce numéro spécial des 14 ans couplé du 4 millième numéro est peut être aussi un peu ordinaire parce que nous faisons 2 ‘’Une’’, ce qui n’est pas totalement extraordinaire dans notre parcours parce qu’il faut souligner que c’est peut-être la 10ème ‘’Une’’ que nous réalisons comme ça avec 2 ‘’Une’’ recto verso pour marquer, pour offrir un bonus, un plus à nos lecteurs parce que vous savez l’ IA, l’Intelligent d’Abidjan a une présentation particulière, a un code graphique assez particulier et nous mettons l’accent vraiment là-dessus. Nous avons, toute modestie mise à part, l’une des plus belles ‘’Une’’ de la place. Elles sont faites par les meilleurs de la place. Avec Nord Sud , le quotidien Aujourd’hui, s’il y’avait un prix pour l’iconographie, et la présentation des Unes des quotidiens, ( après l’épisode de le Jour ancienne formule et 24 heures) , je pense que nous serions parmi les lauréats. Nous offrons à l’occasion de ce 4000ème numéro, de cette 4000ème parution, de ces 14 ans, 2 ‘’Une’’ à nos lecteurs. 2 ‘’Une’’ qui s’expliquent, qui ont une histoire qui traverse le temps. Il s’agit de rappeler que nous étions déjà à notre époque il y’a 14 ans, un journal de notre temps. L’Intelligent d’Abidjan est un journal de son temps. Lorsque vous regardez le premier numéro de l’Intelligent d’Abidjan qui est sorti, les ‘’Une’’ de l’ensemble des journaux d’il y’a 14 ans, vous verrez comment la ‘’Une’’ de l’Intelligent d’Abidjan était en terme de conception, mais aussi en terme de sujets choisis avec la spécificité qui était la nôtre, les thématiques que nous avions abordés. Donc c’était déjà quelque chose d’assez inédit, d’assez original, dans la manière de faire les choses. 14 ans après, nous "réveillons" cette ‘’Une’’ là mais avec une différence. Nous réveillons cette ‘’Une’’ en la donnant à notre directeur artistique actuel pour lui dire de redessiner cette ‘’Une’’ avec le code graphique d’aujourd’hui , avec la charte graphique actuelle, les polices actuelles qui ont évolué considérablement au cours de cette histoire, au cours de notre parcours des 14 années. Donc il prend la ‘’Une’’ de l’époque, et il essaie de la mettre au goût actuel avec l’évolution des avancées pour qu’on voie l’évolution, pour qu’on voie la marche. Cette marche glorieuse, cette marche saccadée, cette marche difficile, cette marche héroïque, cette marche qui n’a pas toujours été facile avec ses tentations et des envies d’arrêter à tous moments, où tout ne dépend pas forcément de nous; où une petite chose peut tout briser. Donc nous avons fait ce choix de ‘’Une’’. On retourne dans le passé mais, on ramène aussi le passé à l’actualité parce que la ‘’Une’’ actualisée, la ‘’Une’’ relative à l’actualité avec tout ce qui se passe au cours de ce long week-end, au Kenya, le pèlerinage, la Tabaski et les contentieux dans le milieu des affaires , un dossier que nous suivons depuis plusieurs années. Donc nous repartons vers notre premier directeur artistique , celui qui a conçu le premier logo, qui a porté le journal à ses débuts pendant plusieurs années jusqu’à ce qu’on marque une rupture et qu’on ait souhaité changer de directeur artistique. Nous repartons aux origines, nous repartons vers celui qui a fait les premiers numéros, pour lui dire de travailler sur cette ‘’Une’’ relative à l’actualité. Vous voyez ? Une rencontre entre 2 écoles, une rencontre entre 2 générations. C’est ça l’esprit de l’intelligent d’Abidjan! Les idées qu’on agite ! La fusion, les rencontres entre des créateurs , des talents, comme d’autres types de rencontres éditoriales. Au-delà des rencontres éditoriales, c’est un lieu de rassemblement, c’est un journal à part. Un journal pas comme les autres qui essaie d’allier esthétique, passion, enthousiasme, dynamisme, beauté et indépendance. Ce sont là des valeurs qui ne sont pas toujours perçues. Nous avons tendance à dire, ça peut faire rire, que nous travaillons pour l’histoire. Dans le présent, le résultat ne peut ne pas être perçu forcément, mais nous ne nous décourageons pas. Parce que nous savons que nous travaillons pour l’histoire; dans trente ans, dans cinquante ans quand les étudiants, les chercheurs et d’autres viendront et regarderont sans les yeux d’envie , de jalousie et de positionnement des contemporains , ils diront : ‘‘à l’époque vous sembliez un peu trop en avance dans votre façon de voir les choses’’. Ce que nous faisons est aguerri et muri par des expériences qui ont été fortes parce qu’on a travaillé dans un journal avec une personne comme Yao Noël. Nous avons travaillé dans un journal avec une personne comme Tapé Koulou. On en tire forcément des leçons, on essaie de bâtir quelque chose de durable après ces expériences, quelque chose qui puisse résister aux changements , aux humeurs ça et là. Et nous sommes là depuis 14 ans; depuis 4000 parutions. Déjà je suis dans l’après 2020, je me dis que quels que soient les cas de figure qui arriveront- et je pense que les citoyens et tous ceux qui font leurs affaires devraient être dans cet état d’esprit- on aura ici la paix. Quel que soit le cas de figure qui arrivera, à condition que ce soit dans la paix, je sais que le journal existera, comme Air France continuera de fonctionner en Côte d’Ivoire et partout dans le monde, comme Orange, la SGBCI, Rfi etc continueront de fonctionner. Le monde ne va pas s’arrêter parce qu’en 2020 il y aura ceci ou cela, qu’il y aura X ou Y au pouvoir. Donc il faut que chacun de nous chaque citoyen, chaque individu ait toujours un instrument, une opportunité pour ne pas être dans le désespoir, pour ne pas être la proie des incertitudes liées à l’environnement socio-politique. Au-delà, la jeunesse peut trouver des choses auxquelles elle peut s’accrocher et éviter la tentation du terrorisme, ainsi que la tentation de l’aventure périlleuse de l’immigration irrégulière. Donc, voici un peu le concept qui inaugure l’entrée dans notre quinzième année et la spécificité de la 4 millième parution : relier le passé et le présent dans une perspective d’avenir. On fait du classique oui un peu, et on fait sortir notre identité, on propose un certain nombre de choses. On relie le passé, le présent dans notre marche vers l’avenir et cela me paraît extrêmement important. C’est la principale nouvelle pour ce 4000 eme exemplaire, de ce quatorzième anniversaire combiné qui ouvre l’année de célébration des 15 ans dans un an. Nous allons au cours de l’année à venir, des semaines à venir initier une série d’évènement, une série d’activités pour marquer nos 15 ans de présence. Je pense que ce sera une occasion de lien permanent avec nos lecteurs, une occasion aussi de nous challenger, de relever des défis, de nous surpasser, de prendre davantage notre envol. Vous savez depuis plusieurs années, nous sommes dans une situation très difficile, c’est aussi celle de l’ensemble de la presse après nos premières années qui ont été des années fortes, des années au cours desquelles nous avons réalisé d’excellentes productions, des ventes extraordinaires, de grands coups etc. Aujourd’hui, la situation est difficile, mais nous continuons notre marche comme dirait l’autre notre glorieuse marche, notre digne et debout. Je voudrais montrer le caractère assez important de ce que nous faisons, et indiquer que les deux créateurs et artistes à qui nous avons fait appel pour nos unes sont réputés être- toute modestie mise à part- parmi les meilleurs de la place, les meilleurs de Côte d’Ivoire. Je ne dirai pas leur nom, pour ne pas les livrer à nos concurrents mais j’avoue que ce sont les meilleurs de la place. Ils sont brillants, ils sont souvent super occupés et un peu "capricieux" comme les gens brillants, les artistes, mais nous sommes fiers de travailler avec eux. Nous sommes contents des perspectives malgré nos difficultés et vous avez vu qu’au cours de cette marche, des dernières quatorze années, nous n’avons pas dormi sur nos lauriers. Nous avons essayé de nous diversifier, nous avons lancé une version magazine au niveau de l’Afrique, pour aller au-delà d’Abidjan. Comme l’a dit quelqu’un, nous faisons l’histoire ivoirienne, nous sommes des acteurs de l’histoire de Côte d’Ivoire. Nous sommes nés en pleine guerre, vous vous souvenez en pleine crise. L’Intelligent d’Abidjan est né en 2003, la crise a commencé en 2002. Nous sommes nés au moment où tout le monde était prêt à tout arrêter, nous, nous avons dit non. Au moment où beaucoup d’entreprises quittaient la Côte d’Ivoire, délocalisaient à Dakar, dans la sous-région, à Accra, la BAD même est partie; mais nous sommes restés pour créer l’Intelligent d’Abidjan. Nous n’avons pas bénéficié de prime spéciale pour cela; nous avons cru en la Côte d’Ivoire, nous avons cru en la résilience du pays et nous avons contribué à cela. Mine de rien aujourd’hui avec le recul, ce n’était pas quelque chose d’assez banal, ni d’évident. C’est quelque chose qui mérite d’être célébré indépendamment de la résistance politicienne qui a été célébrée en son temps. Dans l’histoire, dans 15 à 20 ans, c’est quelque chose qui mériterait d’être encouragé. Nous travaillons pour la durée, pour l’histoire. Nos contemporains ne peuvent ne pas reconnaître nos mérites, mais nous travaillons pour l’histoire, nous pouvons ne pas avoir de décoration maintenant, mais l’histoire rendra notre témoignage lorsque les querelles contemporaines, les jalousies des uns de notre époque, les haines, l’orgueil, les humeurs inutiles des uns et des autres disparaîtront , justice sera rendue par l’histoire. Nous nous inscrivons dans cette dynamique lointaine et historique. A l’époque, nous étions parmi les journaux ayant un site internet régulièrement à jour, nous avons été présents, nous avons eu un excellent référencement. Nous avons renforcé note influence et notre impact. Et puis, un moment, on a décroché, nous avons arrêté à une période, lorsque nous étions en difficulté avec notre partenaire. Et aujourd’hui on a repris cette expérience, nous y travaillons. Nous sommes en train de renforcer et avec nos partenaires extérieurs en Europe, nous sommes aussi dans d’autres segments de traitement de l’information. Nous avons aussi lancé une édition panafricaine des magazines, nous sommes là avec plus de projets, nous y travaillons. Nous avons beaucoup d’idées mais vous savez avec les difficultés, il est difficile en matière de presse de convaincre les investisseurs, d’obtenir des financements allant de 500 millions à un milliard Fcfa. Je terminerai en faisant un clin d’œil. Je parlais toute à l’heure de l’histoire. Nous sommes rentrés dans l’histoire ivoirienne. Dans l’histoire de la presse de Côte d’Ivoire, on parle de l’Intelligent d’Abidjan. Quelles que soient nos performances actuelles, nous avons un parcours, nous avons une histoire. Quel que soit tout ce qui a pu se passer, tout ce qui est arrivé, l’Intelligent d’Abidjan est une notoriété indiscutable. L’Intelligent d’Abidjan est un journal connu, ce qui est déjà intéressant, c’est une marque qui est là. Il y’a une notoriété qui est là, indispensable et incontestable. Il y a aussi cette crédibilité dont on ne parle pas trop souvent. Nous ne sommes pas un journal qui est dans le mensonge, et d’ailleurs vous remarquerez lorsque vous ferez le bilan de toujours à aujourd’hui, on ne nous sanctionne jamais sur des faits professionnels en tant que tel, sur notre manière de traiter l’information. Quand on s’en tient à cet aspect uniquement, l’intégrité dont nous ne serions pas des vertus reste discutable. A notre façon, nous sommes intègres, ou bien nous le sommes pas moins que d’autres. Donc que quelqu’un dise qu’on n’est pas intègre, c’est une donnée relative, c’est une donnée relative. Je peux dans ce milieu de la presse, regarder tout le monde yeux dans les yeux sans baisser les yeux. Nous avons une éthique. Quand on voit ça on n’a pas à rougir par rapport à notre parcours. Nous sommes dans l’histoire ivoirienne, et nous sommes dans l’histoire aussi africaine et nous sommes dans l’histoire du monde. Parce que la Côte d’Ivoire est dans l’Afrique , et l’Afrique est dans le monde. Une histoire qui se fait en Côte d’Ivoire à Abidjan est une histoire du monde. Et ça permet de répondre au président Nicolas Sarkozy . Hier peut être, comme Hegel l’a dit, comme d’autres penseurs l’ont cru , l’Afrique n’était peut-être pas dans l’histoire. Moi je ne rentre pas dans hier. Hier est déjà passé. A présent nous sommes dans l’histoire malgré ( ou avec) le Président Sarkozy. L’Intelligent d’Abidjan est rentré dans l’histoire, il fait l’histoire, il est dans l’histoire ivoirienne et celle de l’Afrique. Voici mon témoignage; quelques réflexions que je souhaiterais partager avec nos chers lecteurs. Il me paraît important en terminant de remercier tous ceux grâce à qui nous avons pu réaliser ce parcours, nos associés, nos partenaires. En cours de route, nous avons eu de nouvelles personnes. Il y’a des personnes qui nous ont lâchés, d’autres nous ont rejoints, et renforcés. Merci à tous ces journalistes que nous allons récompenser au cours de l’année 15. Merci à tous les techniciens, aux annonceurs, aux partenaires qui sont de plus en plus rares. Merci aussi aux acteurs sociopolitiques, syndicaux, à la société civile, à tous ces opérateurs économiques qui nous font confiance malgré les difficultés, qui nous encouragent. Ce n’est pas facile mais grâce à leurs soutiens, nous sommes débout. Merci à nos amis, aussi dans les instances de régulation , dans les associations. Je voudrais remercier le CNP, dire merci aux responsables du fonds de soutien ; aux responsables d’association, merci au ministère de la Communication, aux ministres, que l’Intelligent d’Abidjan a eu à connaître ; il y a eu Guillaume Soro, Sery Bally , il y’a eu Sy Savané , Diakité Coty , Affoussiata Bamba Lamine. Je n’ai pas pu citer tout le monde, mais je dis merci à tout le monde. Et rendez-vous dans les jours et semaines à venir pour arriver au 15e anniversaire avec l’ensemble de nos projets. Nous sommes en route pour les 15 ans qui à terme devra devenir l’IA. Notre objectif à terme, c’est de faire en sorte que les gens retiennent l’IA, le sigle, l’abréviation l’IA. Passer de l’Intelligent d’Abidjan à l’IA.
Recueillis par TAB