«En journalisme, les faits sont sacrés, les commentaires sont libres», c’était l’épine dorsale de la 4ème session de formation de l’Ecole du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (Gepci). Elle s’est tenue, le vendredi 08 septembre 2017, à la Salle de Conférences du Conseil National de la Presse (Cnp) aux II plateaux. Animée par Zio Moussa, Journaliste-formateur, Président de l’olped, cette instruction continue a eu pour thème : «les techniques rédactionnelles en journalisme». Formation au cours de laquelle Zio Moussa a déploré «la confusion des genres journalistiques dans les journaux ivoiriens». C’est pourquoi il est important de maitriser, selon lui, les caractéristiques des différents genres en vue de produire des articles respectant les fondements de l’écriture journalistique. Ce qui passe par les genres premiers que sont la brève et le filet. «La brève et le filet sont la base de l’écriture journalistique. Ce sont deux genres qui sacralisent, consacrent le fait. Et le journalisme, ce sont les faits. La brève et le filet n’admettent pas les commentaires, c’est essentiellement les faits qui en constituent la substance de l’écriture journalistique et l’esprit du journalisme», a-t-il indiqué aux participants. Et de poursuivre que «la bonne rédaction des grands genres, tels que le reportage, l’enquête, l’interview etc. est subordonnée à ces deux genres».
Kouamé Kouassi Patrice, député de Yamoussoukro et parrain de cette formation, a salué l’initiative : «La formation continue est importante pour éviter de désapprendre, elle permet de se remettre en cause en permanence et d’évoluer », a-t-il exhorté. Pour cet avocat, le respect des règles déontologiques est autant crucial pour un avocat qu’un journaliste. «(…) Le principe du contradictoire est important pour les avocats, et je pense que cela s’applique également aux journalistes. Quand vous écrivez un article qui met en cause ou qui révèle une certaine information contre une entreprise, l’équilibre de l’information voudrait que cette personne ait la possibilité de donner son opinion», a-t-il rappelé.
Cette formation a réuni une cinquantaine de journalistes de la presse écrite, la radio, la télé et le web. Rendez-vous le mois prochain pour la 5ème session de formation.
OD avec MS
Kouamé Kouassi Patrice, député de Yamoussoukro et parrain de cette formation, a salué l’initiative : «La formation continue est importante pour éviter de désapprendre, elle permet de se remettre en cause en permanence et d’évoluer », a-t-il exhorté. Pour cet avocat, le respect des règles déontologiques est autant crucial pour un avocat qu’un journaliste. «(…) Le principe du contradictoire est important pour les avocats, et je pense que cela s’applique également aux journalistes. Quand vous écrivez un article qui met en cause ou qui révèle une certaine information contre une entreprise, l’équilibre de l’information voudrait que cette personne ait la possibilité de donner son opinion», a-t-il rappelé.
Cette formation a réuni une cinquantaine de journalistes de la presse écrite, la radio, la télé et le web. Rendez-vous le mois prochain pour la 5ème session de formation.
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