La Côte d’Ivoire qui exporte plus de 90% de sa production de coton fibre, renforce la vigilance au niveau de ses frontières afin que la sortie de la graine et de la fibre de coton se fassent selon la réglementation en vigueur.
Selon une circulaire de la direction générale des douanes consultée lundi par APA, l’exploitation des produits du coton au titre de la campagne de commercialisation 2017-2018 est « interdite » sans agrément délivré par le Conseil coton et anacarde.
« L’exportation de la fibre et de la graine de coton est soumise à un agrément délivré par le Conseil du coton et de l’anacarde. Seuls les opérateurs titulaires d’un agrément seront autorisés à exporter la graine et la fibre de coton », souligne la note.
Pour l’exportation des produits transformés ou des sous-produits issus des unités de production, les filateurs et les triturateurs sont « exceptionnellement dispensés des formalités d’agrément », mentionne le texte.
L’exportation du coton graine est « strictement interdite », cependant par voie terrestre elle est subordonnée à une autorisation du Conseil coton-anacarde. L’exportation de la fibre de coton par voie terrestre, elle par contre, « n’est pas autorisée ».
Pour un meilleur contrôle de l’exportation de la fibre et de la graine de coton, les opérateurs ont obligation de communiquer au Conseil coton-anacarde périodiquement ou à sa demande la situation des exportations ou des ventes locales.
La Fédération nationale des travailleurs du textile, du coton et l’anacarde de Côte d’Ivoire (Fenattca-ci) avait demandé en juillet au gouvernement d’interdire l’exportation du coton pour permettre l’approvisionnement des industries locales.
PIG/ap/ls/APA
Selon une circulaire de la direction générale des douanes consultée lundi par APA, l’exploitation des produits du coton au titre de la campagne de commercialisation 2017-2018 est « interdite » sans agrément délivré par le Conseil coton et anacarde.
« L’exportation de la fibre et de la graine de coton est soumise à un agrément délivré par le Conseil du coton et de l’anacarde. Seuls les opérateurs titulaires d’un agrément seront autorisés à exporter la graine et la fibre de coton », souligne la note.
Pour l’exportation des produits transformés ou des sous-produits issus des unités de production, les filateurs et les triturateurs sont « exceptionnellement dispensés des formalités d’agrément », mentionne le texte.
L’exportation du coton graine est « strictement interdite », cependant par voie terrestre elle est subordonnée à une autorisation du Conseil coton-anacarde. L’exportation de la fibre de coton par voie terrestre, elle par contre, « n’est pas autorisée ».
Pour un meilleur contrôle de l’exportation de la fibre et de la graine de coton, les opérateurs ont obligation de communiquer au Conseil coton-anacarde périodiquement ou à sa demande la situation des exportations ou des ventes locales.
La Fédération nationale des travailleurs du textile, du coton et l’anacarde de Côte d’Ivoire (Fenattca-ci) avait demandé en juillet au gouvernement d’interdire l’exportation du coton pour permettre l’approvisionnement des industries locales.
PIG/ap/ls/APA