La Cellule d’analyse de politiques économiques (Capec) a besoin de 500 millions F Cfa par an pour mener à bien ses activités de recherche et de développement. C’est l’appel que le directeur de la Cellule, Prof Ahouré Alban Emmanuel a lancé, le jeudi 14 septembre 2017, à l’hôtel Azalaï, à Abidjan-Marcory, en marge du séminaire de dissémination des résultats de recherche.
« Transformer l’économie ivoirienne : quels facteurs de croissance du secteur privé et de création d’emplois ? » était le thème du séminaire.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Koné Adama, parrain du séminaire a reconnu que la Capec a besoin de moyens financiers pour accomplir convenablement sa mission. « Face à l’immensité des attentes en matière de renforcement des capacités en Côte d’Ivoire, j’invite la CAPEC, sous contrainte de ses capacités financières à augmenter le pool de chercheurs pour démultiplier les recherches, les publications, l’assistance technique et l’appui au Gouvernement », a-t-il exhorté. En retour, le ministre de l’Economie et des Finances s’engage à veiller à ce que le Gouvernement mette à la disposition de la CAPEC, les ressources financières et matérielles suffisantes pour un accroissement de son dynamisme et de son efficacité. « Nous allons certainement rendre effective dans les meilleurs délais, la signature de la convention entre la CAPEC et mon département ministériel qui est le grand utilisateur des résultats de la CAPEC », a-t-il promis. Il a avoué que la Côte d’Ivoire qui est sur le chemin de développement après une décennie de crise n’a pas encore assez de ressources humaines capables d’accompagner sa marche vers l’Emergence. « Il y a un besoin crucial en renforcement des capacités tant au niveau de l’administration publique, du secteur privé que de la société civile », a-t-il révélé. Un tissu dense d’entreprises privées compétitives, dynamiques et de toutes tailles, selon Koné Adama, est indispensable à la création d’emplois décents et au changement structurel de l’économie ivoirienne. A l’en croire,l’amélioration de la productivité du secteur industriel est fortement tributaire du succès des activités de recherche et développement. C’est à juste titre que pour impulser l’innovation dans le secteur industriel et favoriser sa diffusion dans toute l’économie, l’Etat ivoirien, au dire de Koné Adama, devra créer un cadre incitatif de soutien à l’émergence de pôles d’innovation. « L’éducation étant le facteur moteur de la Recherche et Développement, des efforts sont à fournir pour améliorer la qualité des formations et les adapter aux besoins présents et futurs du marché du travail dans la perspective d’une mutation des acteurs vers des compétences internationalement reconnues », a-t-il conclu. Le séminaire a été financé par le Consortium africain de Recherche économique (CREA/ AERC), dirigé par Lemmah Senbet, dont le siège se trouve à Nairobi (Kenya).
GOMON Edmond
« Transformer l’économie ivoirienne : quels facteurs de croissance du secteur privé et de création d’emplois ? » était le thème du séminaire.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Koné Adama, parrain du séminaire a reconnu que la Capec a besoin de moyens financiers pour accomplir convenablement sa mission. « Face à l’immensité des attentes en matière de renforcement des capacités en Côte d’Ivoire, j’invite la CAPEC, sous contrainte de ses capacités financières à augmenter le pool de chercheurs pour démultiplier les recherches, les publications, l’assistance technique et l’appui au Gouvernement », a-t-il exhorté. En retour, le ministre de l’Economie et des Finances s’engage à veiller à ce que le Gouvernement mette à la disposition de la CAPEC, les ressources financières et matérielles suffisantes pour un accroissement de son dynamisme et de son efficacité. « Nous allons certainement rendre effective dans les meilleurs délais, la signature de la convention entre la CAPEC et mon département ministériel qui est le grand utilisateur des résultats de la CAPEC », a-t-il promis. Il a avoué que la Côte d’Ivoire qui est sur le chemin de développement après une décennie de crise n’a pas encore assez de ressources humaines capables d’accompagner sa marche vers l’Emergence. « Il y a un besoin crucial en renforcement des capacités tant au niveau de l’administration publique, du secteur privé que de la société civile », a-t-il révélé. Un tissu dense d’entreprises privées compétitives, dynamiques et de toutes tailles, selon Koné Adama, est indispensable à la création d’emplois décents et au changement structurel de l’économie ivoirienne. A l’en croire,l’amélioration de la productivité du secteur industriel est fortement tributaire du succès des activités de recherche et développement. C’est à juste titre que pour impulser l’innovation dans le secteur industriel et favoriser sa diffusion dans toute l’économie, l’Etat ivoirien, au dire de Koné Adama, devra créer un cadre incitatif de soutien à l’émergence de pôles d’innovation. « L’éducation étant le facteur moteur de la Recherche et Développement, des efforts sont à fournir pour améliorer la qualité des formations et les adapter aux besoins présents et futurs du marché du travail dans la perspective d’une mutation des acteurs vers des compétences internationalement reconnues », a-t-il conclu. Le séminaire a été financé par le Consortium africain de Recherche économique (CREA/ AERC), dirigé par Lemmah Senbet, dont le siège se trouve à Nairobi (Kenya).
GOMON Edmond