Monsieur le Ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme,
Madame la Directrice des Affaires Internationales de l’ADEME,
Madame la Représentante de ONU Environnement,
Messieurs les honorables représentants des organisations et associations professionnelles, Mesdames et Messieurs les représentants des directions et services de l’administration, des agences de l’Etat, et des collectivités locales,
Mesdames et Messieurs les participants,
La Banque Mondiale est heureuse de pouvoir s’associer au Gouvernement de la Côte d’Ivoire et à ses partenaires dans l’organisation de ce présent séminaire sur l’efficacité énergétique du secteur du bâtiment en Côte d’Ivoire, abordée sous l’angle du logement et du développement urbain. Cette thématique revêt une importance particulière pour la Banque mondiale. Le secteur du bâtiment est un contributeur de premier ordre à la croissance et à la production de richesse dans les pays de par le monde. Il permet aussi de soutenir le développement du secteur privé, et est une source majeure de création d’emplois, notamment pour nos jeunes. Mais c’est aussi un secteur qui doit être géré et planifié – si je peux m’exprimer ainsi – à cause des impacts qu’il peut avoir, et des opportunités qu’il peut offrir - tant sur le fonctionnement des villes que sur l’environnement, notamment le changement climatique.
Le logement est une composante clé du secteur du bâtiment dans tous les pays. Ici, en Côte d’Ivoire, c’est une priorité affichée du gouvernement qui a lancé un programme ambitieux de logement social. Au-delà d’un objectif de croissance, il s’agit avant tout pour le gouvernement d’une priorité de bien-être social visant à offrir aux populations de meilleures conditions de vie. Cet effort de développement ne doit pas se faire au détriment de l’environnement, que le Schéma Directeur d’Abidjan cherche à préserver par ailleurs autour de la lagune et des espaces boisés. Au contraire, un développement harmonieux est possible comme le prouve des expériences novatrices en Europe et aux Etats-Unis ou encore en Chine ou au Brésil. Mesdames et Messieurs, L’énergie occupe une place centrale dans cet échiquier. Avec la croissance économique de la Côte d’Ivoire, il est attendu que la demande énergétique augment elle aussi pour répondre aux industries qui se multiplient et aux besoins grandissant des ménages. Or la consommation énergétique est coûteuse. Pour les ménages, les services énergétiques aident à améliorer la qualité de vie, mais leurs coûts impliquent moins de revenu disponible pour subvenir à d’autres priorités importantes. Pour les institutions, un arbitrage se fait entre les dépenses pour les services énergétiques et leur capacité pour d’autres priorités d’investissement. Permettre une meilleure intégration de l’efficacité énergétique dans le logement et les villes est une solution avantageuse d’accéder, de maintenir et d’améliorer les services énergétiques sans compromettre leur qualité. L’enjeu pour les pays comme la Côte d’Ivoire – où le secteur immobilier est encore frémissant et la planification urbaine insuffisante – est de réaliser un saut technique et technologique permettant de rattraper les progrès réalisés ailleurs et de se les approprier dans un contexte climatique et environnemental et de développement économique différent. Mais ce saut ne pourra se faire sans un cadre réglementaire adapté aux réalités du secteur et sans les capacités adéquates dans les institutions publiques et le secteur privé. Nous espérons ainsi que ce séminaire proposera une plateforme efficace de dialogue et de concertation entre les différentes parties prenantes du secteur - public et privé - et qu’il contribuera à faire avancer la réflexion sur l’intégration des enjeux énergétiques et environnementaux dans le secteur du bâtiment et de la ville, et plus particulièrement dans les efforts de construction du logement abordable. Monsieur Le Ministre, Je suis heureux que l’engagement de la Banque mondiale auprès de votre Ministère, au travers d’une Assistance Technique au secteur de l’habitat, puisse contribuer à faire avancer cette réflexion. Cette journée et demi de conférence, suivie d’une journée et demi de table ronde avec des représentants de la sous-région sera l’occasion de débattre des enjeux environnementaux et énergétiques dans les domaines du logement et de la ville, de partager les leçons apprises d’expériences internationales et d’échanger sur les enjeux et opportunités spécifiques à la Côte d’Ivoire. Mon souhait est que ces échanges puissent déboucher sur des recommandations et engagements concrets, et ouvrir de nouveaux horizons pour le développement durable du secteur. Je voudrais également espérer que ce séminaire ne soit pas une fin, mais que les acteurs du secteur, sous l’égide du gouvernement, puissent se mobiliser et poursuivre avec la mise en oeuvre des conclusions. Je tiens à remercier Monsieur le Ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme pour son soutien personnel à cet événement. Je remercie aussi l’engagement du Gouvernement de Côte d’Ivoire tout entier à travers les autres ministères représentés. Votre présence prouve l’intérêt que vous portez à ces sujets. Je salue aussi le généreux appui financier de notre donateur, le fond ESMAP dédié au développement des énergies propres, et remercie les institutions qui nous ont appuyé dans l’organisation de ce séminaire et sans qui cet événement n’aurait pas pu avoir lieu : l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie française, ONU Environnement, et l’Alliance Globale pour les Bâtiments et Construction. Je remercie enfin tous les participants qui ont généreusement accepté de contribuer à ces échanges en partageant leurs propres expériences et connaissances du secteur, ainsi que vous tous pour votre présence et vous souhaite la meilleure réussite pour les échanges qui auront lieu pendant les trois prochains jours.
C’est sur ces mots que je vous souhaite une Bonne et fructueuse conférence.
Madame la Directrice des Affaires Internationales de l’ADEME,
Madame la Représentante de ONU Environnement,
Messieurs les honorables représentants des organisations et associations professionnelles, Mesdames et Messieurs les représentants des directions et services de l’administration, des agences de l’Etat, et des collectivités locales,
Mesdames et Messieurs les participants,
La Banque Mondiale est heureuse de pouvoir s’associer au Gouvernement de la Côte d’Ivoire et à ses partenaires dans l’organisation de ce présent séminaire sur l’efficacité énergétique du secteur du bâtiment en Côte d’Ivoire, abordée sous l’angle du logement et du développement urbain. Cette thématique revêt une importance particulière pour la Banque mondiale. Le secteur du bâtiment est un contributeur de premier ordre à la croissance et à la production de richesse dans les pays de par le monde. Il permet aussi de soutenir le développement du secteur privé, et est une source majeure de création d’emplois, notamment pour nos jeunes. Mais c’est aussi un secteur qui doit être géré et planifié – si je peux m’exprimer ainsi – à cause des impacts qu’il peut avoir, et des opportunités qu’il peut offrir - tant sur le fonctionnement des villes que sur l’environnement, notamment le changement climatique.
Le logement est une composante clé du secteur du bâtiment dans tous les pays. Ici, en Côte d’Ivoire, c’est une priorité affichée du gouvernement qui a lancé un programme ambitieux de logement social. Au-delà d’un objectif de croissance, il s’agit avant tout pour le gouvernement d’une priorité de bien-être social visant à offrir aux populations de meilleures conditions de vie. Cet effort de développement ne doit pas se faire au détriment de l’environnement, que le Schéma Directeur d’Abidjan cherche à préserver par ailleurs autour de la lagune et des espaces boisés. Au contraire, un développement harmonieux est possible comme le prouve des expériences novatrices en Europe et aux Etats-Unis ou encore en Chine ou au Brésil. Mesdames et Messieurs, L’énergie occupe une place centrale dans cet échiquier. Avec la croissance économique de la Côte d’Ivoire, il est attendu que la demande énergétique augment elle aussi pour répondre aux industries qui se multiplient et aux besoins grandissant des ménages. Or la consommation énergétique est coûteuse. Pour les ménages, les services énergétiques aident à améliorer la qualité de vie, mais leurs coûts impliquent moins de revenu disponible pour subvenir à d’autres priorités importantes. Pour les institutions, un arbitrage se fait entre les dépenses pour les services énergétiques et leur capacité pour d’autres priorités d’investissement. Permettre une meilleure intégration de l’efficacité énergétique dans le logement et les villes est une solution avantageuse d’accéder, de maintenir et d’améliorer les services énergétiques sans compromettre leur qualité. L’enjeu pour les pays comme la Côte d’Ivoire – où le secteur immobilier est encore frémissant et la planification urbaine insuffisante – est de réaliser un saut technique et technologique permettant de rattraper les progrès réalisés ailleurs et de se les approprier dans un contexte climatique et environnemental et de développement économique différent. Mais ce saut ne pourra se faire sans un cadre réglementaire adapté aux réalités du secteur et sans les capacités adéquates dans les institutions publiques et le secteur privé. Nous espérons ainsi que ce séminaire proposera une plateforme efficace de dialogue et de concertation entre les différentes parties prenantes du secteur - public et privé - et qu’il contribuera à faire avancer la réflexion sur l’intégration des enjeux énergétiques et environnementaux dans le secteur du bâtiment et de la ville, et plus particulièrement dans les efforts de construction du logement abordable. Monsieur Le Ministre, Je suis heureux que l’engagement de la Banque mondiale auprès de votre Ministère, au travers d’une Assistance Technique au secteur de l’habitat, puisse contribuer à faire avancer cette réflexion. Cette journée et demi de conférence, suivie d’une journée et demi de table ronde avec des représentants de la sous-région sera l’occasion de débattre des enjeux environnementaux et énergétiques dans les domaines du logement et de la ville, de partager les leçons apprises d’expériences internationales et d’échanger sur les enjeux et opportunités spécifiques à la Côte d’Ivoire. Mon souhait est que ces échanges puissent déboucher sur des recommandations et engagements concrets, et ouvrir de nouveaux horizons pour le développement durable du secteur. Je voudrais également espérer que ce séminaire ne soit pas une fin, mais que les acteurs du secteur, sous l’égide du gouvernement, puissent se mobiliser et poursuivre avec la mise en oeuvre des conclusions. Je tiens à remercier Monsieur le Ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme pour son soutien personnel à cet événement. Je remercie aussi l’engagement du Gouvernement de Côte d’Ivoire tout entier à travers les autres ministères représentés. Votre présence prouve l’intérêt que vous portez à ces sujets. Je salue aussi le généreux appui financier de notre donateur, le fond ESMAP dédié au développement des énergies propres, et remercie les institutions qui nous ont appuyé dans l’organisation de ce séminaire et sans qui cet événement n’aurait pas pu avoir lieu : l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie française, ONU Environnement, et l’Alliance Globale pour les Bâtiments et Construction. Je remercie enfin tous les participants qui ont généreusement accepté de contribuer à ces échanges en partageant leurs propres expériences et connaissances du secteur, ainsi que vous tous pour votre présence et vous souhaite la meilleure réussite pour les échanges qui auront lieu pendant les trois prochains jours.
C’est sur ces mots que je vous souhaite une Bonne et fructueuse conférence.
