Une manifestation d'élèves et étudiants ivoiriens de la Fédération estudiantine et scolaire de côte d'Ivoire ( FESCI) pour protester contre la « hausse des frais d'inscriptions» dans les lycées et collèges a été ‘’étouffée’’ lundi par les forces de sécurité ( police et gendarmerie), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Des heurts entre policiers et étudiants ont été notamment signalés à la cité universitaire de Mermoz et St Jean à Cocody (Est d'Abidjan Jean) où des étudiants s'organisaient pour entamer une marche qui devait les conduire au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
Tôt dans la matinée, les forces de police et de gendarmerie ont quadrillé les alentours des cités et campus universitaires. A l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le campus était quasi-désert peu avant la mi-journée alors que des tirs de gaz lacrymogènes se faisaient encore entendre à la résidence universitaire de Mermoz pour disperser les manifestants.
Les forces de l'ordre ont notamment pris position dans plusieurs carrefours stratégiques de cette commune ( Insaac- RTI- la vie- St Jean). A l'Université Nangui-Abrogoua au Nord d'Abidjan, la tension était perceptible entre étudiants et forces de sécurité.
Une foule inhabituelle d'étudiants était réunie au portail de l'Université quand policiers et gendarmes, installés à quelques mètres, veillaient sur tous les mouvements de ceux-ci en direction du Plateau.
C'est le deuxième mouvement de protestation de la FESCI depuis le début de la rentrée scolaire 2017-2018 entamée le lundi dernier. La première tentative de protestation de ladite fédération estudiantine, mercredi dernier, avait occasionné des affrontements entre étudiants et policiers.
Le bilan à l'issue de ces échauffourées faisait état de trois blessés par balles et des arrestations d'étudiants, à en croire le secrétaire général de la FESCI, Fulgence Assi. Ce dernier, a d'ailleurs été menacée de « poursuites judiciaires pour casses perpétrées dans certains établissements scolaires » par la ministre ivoirienne de l'éducation nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara au cours d'un point de presse jeudi dernier.
Bien qu'empêchée par les autorités sécuritaires, cette marche avortée de la FESCI, a perturbé le fonctionnement normal de plusieurs établissements scolaires de la capitale économique ivoirienne où les cours n'ont pu être dispensés, obligeant les élèves à regagner leur domicile.
PIG/lb/ls/APA
Des heurts entre policiers et étudiants ont été notamment signalés à la cité universitaire de Mermoz et St Jean à Cocody (Est d'Abidjan Jean) où des étudiants s'organisaient pour entamer une marche qui devait les conduire au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
Tôt dans la matinée, les forces de police et de gendarmerie ont quadrillé les alentours des cités et campus universitaires. A l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le campus était quasi-désert peu avant la mi-journée alors que des tirs de gaz lacrymogènes se faisaient encore entendre à la résidence universitaire de Mermoz pour disperser les manifestants.
Les forces de l'ordre ont notamment pris position dans plusieurs carrefours stratégiques de cette commune ( Insaac- RTI- la vie- St Jean). A l'Université Nangui-Abrogoua au Nord d'Abidjan, la tension était perceptible entre étudiants et forces de sécurité.
Une foule inhabituelle d'étudiants était réunie au portail de l'Université quand policiers et gendarmes, installés à quelques mètres, veillaient sur tous les mouvements de ceux-ci en direction du Plateau.
C'est le deuxième mouvement de protestation de la FESCI depuis le début de la rentrée scolaire 2017-2018 entamée le lundi dernier. La première tentative de protestation de ladite fédération estudiantine, mercredi dernier, avait occasionné des affrontements entre étudiants et policiers.
Le bilan à l'issue de ces échauffourées faisait état de trois blessés par balles et des arrestations d'étudiants, à en croire le secrétaire général de la FESCI, Fulgence Assi. Ce dernier, a d'ailleurs été menacée de « poursuites judiciaires pour casses perpétrées dans certains établissements scolaires » par la ministre ivoirienne de l'éducation nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara au cours d'un point de presse jeudi dernier.
Bien qu'empêchée par les autorités sécuritaires, cette marche avortée de la FESCI, a perturbé le fonctionnement normal de plusieurs établissements scolaires de la capitale économique ivoirienne où les cours n'ont pu être dispensés, obligeant les élèves à regagner leur domicile.
PIG/lb/ls/APA