L’initiative vise à permettre à ces régies financières d’être de véritables instruments de modernisation et de sécurisation du transit régional.
Douane ivoirienne et burkinabè : La Banque mondiale pour l’harmonisation du projet d’interconnexion
Au siège régional du groupe de la Banque mondiale à Abidjan-Cocody, Pierre Laporte, son directeur des opérations, a appelé hier, les administrations douanières ivoirienne et burkinabé à harmoniser et surtout à capitaliser sur les ressources. Cet appel s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la modernisation du secteur des transports et à la Facilitation du commerce sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, en cours depuis le début de l’année. Ce projet entend permettre aux administrations douanières d’être de véritables instruments de modernisation et de sécurisation du transit régional. « Nous accordons la plus grande importance à ce que ces efforts aboutissent à l’interconnexion réussie en priorité sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, comme les gouvernements ivoirien et burkinabè se sont engagés à travers le protocole relatif à l’appui budgétaire », rappelle le patron de la Banque mondiale à Abidjan.
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui entretiennent d’excellentes relations, échangent entre eux d’importantes quantités de marchandises surtout en provenance de la partie ivoirienne où sont basés deux importants ports (Abidjan et San pedro).
« Personne ne doit douter de l’intérêt de l’interconnexion. Nous avons beaucoup à gagner en nous y engageant », soutient avec fermeté le directeur général des douanes ivoiriennes, Da Pierre Alphonse. « Pendant combien de temps allons-nous observer les malversations de certains opérateurs véreux ? », s’interroge-t-il. « L’interconnexion pourrait être une panacée… Par la voie électronique, nous pourrons nous assurer d’avoir des données fiables par la sécurisation des marchandises », ajoute-t-il. Représentant le ministère ivoirien de l’Économie et des Finances, Albert Ballé, a renchéri que l’interconnexion « contribue à l’amélioration de l’environnement des affaires ».
La rencontre d’Abidjan, qui a duré une journée, devrait déboucher sur une feuille de route « claire, réaliste et consensuelle » qui aboutira à la réalisation dudit projet. Dans le cadre du projet d’Appui budgétaire régional (Abr) lié à l’interconnexion, le groupe de la Banque mondiale finance l’initiative à hauteur de 50 millions de dollars Us (plus de 25 milliards de FCfa) et un autre projet dans ce sens, lié à l’appui technique de l’Abr pour 30 millions de dollars (plus de 15 milliards de FCfa).
Importantes régies financières, les douanes ivoiriennes sont parties prenantes dans de nombreux programmes d’interconnexion avec les pays de la sous-région. Tels que le Programme d'appui au commerce et à l'intégration régionale (Pacir) de la Côte d'Ivoire financé par l'Union européenne, le projet de Facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos (Pfctcal).
ANOH KOUAO
Douane ivoirienne et burkinabè : La Banque mondiale pour l’harmonisation du projet d’interconnexion
Au siège régional du groupe de la Banque mondiale à Abidjan-Cocody, Pierre Laporte, son directeur des opérations, a appelé hier, les administrations douanières ivoirienne et burkinabé à harmoniser et surtout à capitaliser sur les ressources. Cet appel s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la modernisation du secteur des transports et à la Facilitation du commerce sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, en cours depuis le début de l’année. Ce projet entend permettre aux administrations douanières d’être de véritables instruments de modernisation et de sécurisation du transit régional. « Nous accordons la plus grande importance à ce que ces efforts aboutissent à l’interconnexion réussie en priorité sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, comme les gouvernements ivoirien et burkinabè se sont engagés à travers le protocole relatif à l’appui budgétaire », rappelle le patron de la Banque mondiale à Abidjan.
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui entretiennent d’excellentes relations, échangent entre eux d’importantes quantités de marchandises surtout en provenance de la partie ivoirienne où sont basés deux importants ports (Abidjan et San pedro).
« Personne ne doit douter de l’intérêt de l’interconnexion. Nous avons beaucoup à gagner en nous y engageant », soutient avec fermeté le directeur général des douanes ivoiriennes, Da Pierre Alphonse. « Pendant combien de temps allons-nous observer les malversations de certains opérateurs véreux ? », s’interroge-t-il. « L’interconnexion pourrait être une panacée… Par la voie électronique, nous pourrons nous assurer d’avoir des données fiables par la sécurisation des marchandises », ajoute-t-il. Représentant le ministère ivoirien de l’Économie et des Finances, Albert Ballé, a renchéri que l’interconnexion « contribue à l’amélioration de l’environnement des affaires ».
La rencontre d’Abidjan, qui a duré une journée, devrait déboucher sur une feuille de route « claire, réaliste et consensuelle » qui aboutira à la réalisation dudit projet. Dans le cadre du projet d’Appui budgétaire régional (Abr) lié à l’interconnexion, le groupe de la Banque mondiale finance l’initiative à hauteur de 50 millions de dollars Us (plus de 25 milliards de FCfa) et un autre projet dans ce sens, lié à l’appui technique de l’Abr pour 30 millions de dollars (plus de 15 milliards de FCfa).
Importantes régies financières, les douanes ivoiriennes sont parties prenantes dans de nombreux programmes d’interconnexion avec les pays de la sous-région. Tels que le Programme d'appui au commerce et à l'intégration régionale (Pacir) de la Côte d'Ivoire financé par l'Union européenne, le projet de Facilitation du commerce et du transport sur le corridor Abidjan-Lagos (Pfctcal).
ANOH KOUAO
