Bouaké - Le personnel du Centre hospitalier universitaire (CHU) a entamé, lundi, à Bouaké, une grève de cinq jours pour revendiquer des arriérées des primes liées à l’instauration de la gratuité des soins dans les établissements sanitaires qui leur sont dues au titre des années 2012 et 2016.
Très tôt le matin, le personnel médical, paramédical, administratif, ayant abandonné leurs différents bureaux, ont manifesté à l’entrée principale du CHU, laissant entrer tous véhicules sans aucune mesure comme cela se faisait d’ordinaire.
Après cette manifestation, certains agents notamment, médecins, agents de santé, aides-soignantes, paramédicaux, administratifs, ont quitté leurs postes, créant l’arrêt des soins dans certains services tels que le pool de consultation, l’ophtalmologie et l’échographie. Le service de gynécologie est également perturbé.
Le secrétaire de la section locale du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé (SYNACASCI), porte-parole des grévistes, Dr Allah Brumo a indiqué que cette grève sera assurée avec un service minimum et le collectif veillera au respect du mot d’ordre.
A l’en croire, les syndicats ont mené des négociations pour obtenir le paiement de ces primes mais n’ont obtenu aucune réponse satisfaisante. Et ils se disent aussi inquiets parce que le mois de décembre fixé comme période de paiement desdites primes est proche et pourtant celles de 2016 ne sont pas encore perçues. Les personnels des autres établissements sanitaires, a ajouté Dr Allah, auraient été payés sauf les personnels des CHU ayant le statut d’établissement public national (EPN).
Du côté de l’administration du Centre hospitalier universitaire, une source anonyme indique que le problème est national car aucun établissement public national (EPN) n’a encore reçu de subvention pour payer les primes en question. Notre source note cependant que les primes de 2012 revendiquées par les agents n’est pas légitime parce que cette période a été consacrée aux discussions pour la mise en place de cette subvention.
nbf/fmo
Très tôt le matin, le personnel médical, paramédical, administratif, ayant abandonné leurs différents bureaux, ont manifesté à l’entrée principale du CHU, laissant entrer tous véhicules sans aucune mesure comme cela se faisait d’ordinaire.
Après cette manifestation, certains agents notamment, médecins, agents de santé, aides-soignantes, paramédicaux, administratifs, ont quitté leurs postes, créant l’arrêt des soins dans certains services tels que le pool de consultation, l’ophtalmologie et l’échographie. Le service de gynécologie est également perturbé.
Le secrétaire de la section locale du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé (SYNACASCI), porte-parole des grévistes, Dr Allah Brumo a indiqué que cette grève sera assurée avec un service minimum et le collectif veillera au respect du mot d’ordre.
A l’en croire, les syndicats ont mené des négociations pour obtenir le paiement de ces primes mais n’ont obtenu aucune réponse satisfaisante. Et ils se disent aussi inquiets parce que le mois de décembre fixé comme période de paiement desdites primes est proche et pourtant celles de 2016 ne sont pas encore perçues. Les personnels des autres établissements sanitaires, a ajouté Dr Allah, auraient été payés sauf les personnels des CHU ayant le statut d’établissement public national (EPN).
Du côté de l’administration du Centre hospitalier universitaire, une source anonyme indique que le problème est national car aucun établissement public national (EPN) n’a encore reçu de subvention pour payer les primes en question. Notre source note cependant que les primes de 2012 revendiquées par les agents n’est pas légitime parce que cette période a été consacrée aux discussions pour la mise en place de cette subvention.
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