Soumahoro Youssouf, le premier responsable du secteur des déchets solides en Côte d’Ivoire a dénoncé l’attitude des autorités ivoiriennes qui auraient concédé ledit secteur à des opérateurs économiques portugais.
Au cours d’une conférence de presse animée ce mardi 26 Septembre, il n’a pas mâché ses mots.
Selon lui, alors que l’État de Côte d’Ivoire doit près de 40 milliards de FCFA aux opérateurs de la Filière déchets solides, contre toute attente, le chef de l’État a décidé de concéder ce secteur à des opérateurs économiques portugais lors de sa dernière visite officielle au Portugal.
«Nous vous avons convié à cette conférence de presse pour vous faire part de notre désaccord total avec la décision de déléguer le service public de propreté du District d’Abidjan à une entreprise étrangère, au détriment des opérateurs nationaux qui ont assuré et continuent d’assurer ce service depuis des dizaines d’années,» a-t-il déclaré.
Une action vigoureuse de grève, c’est ce qu’a annoncé le conférencier au cas ou les autorités continuent de mépriser les acteurs de la filière des déchets solubles et ne paient pas leur dette antérieure.
Selon lui, la concession de la filière des déchets solides aux opérateurs économiques portugais créera d’énormes préjudices à ceux exerçant déjà sur le terrain.
«La signature de l’accord de délégation du service public de propreté du District d’Abidjan à des entreprises étrangères, exposerait les entreprises locales à des conséquences lourdes d’ordre socio-économiques, notamment la faillite d’une trentaine d’entreprises (PME) locales, la suppression de dix mille (10 000) emplois directs supprimés, l’exposition des entreprises nationales à des poursuites judiciaires, l’exigence des remboursements de toutes nos dettes (plus de 30 milliard) par l’État de Côte d’Ivoire, » a affirmé Dr Soumahoro.
Pour freiner l’action de l’État, il propose, la concession de la filière aux entreprises locales avec contrats à moyen ou long terme puisque bien avant les démarches du processus de l’appel d’offre international, les entreprises locales étaient déjà bien organisées et avaient entrepris les démarches nécessaires pour rendre Abidjan très propre.
Il a révélé qu’à ce jour, grâce à l’intervention de l’actuel Ministre de l’Économie et des Finances, ex DG du Trésor, deux établissements financiers sont disposés à accompagner les opérateurs locaux à la seule condition de signer des contrats à moyen ou long terme.
«De plus, des partenaires extérieurs sont disposés à équiper en matériels de pré-collecte et collecte modernes les acteurs de la filière des déchets solides ménagers, » a-t-il martelé.
Il a critiqué les pratiques des autorités qui auraient décidé de confier le secteur aux portugais moyennant 23 mille FCFA la tonne de déchets, alors que la même tonne est proposée à ce jour aux opérateurs locaux à 8 mille FCFA.
Les opérateurs locaux de la filière des déchets solides ménagers et assimilés estiment qu’ils peuvent gérer la salubrité du District d’Abidjan si l’État accepte de leur concéder la filière dans les mêmes conditions que celles de l’opérateur International.
Enfin, ils ont demandé à leur ministre de tutelle, Anne Désirée Ouloto de négocier une audience auprès du Président de la République vu qu’ils sont aussi de gros investisseurs de ce pays.
Sous réserve que le Gouvernement prenne en compte leurs doléances, ils préviennent qu’à compter de la mi octobre, ils seront dans l’incapacité de poursuivre leurs prestations.
CK
Au cours d’une conférence de presse animée ce mardi 26 Septembre, il n’a pas mâché ses mots.
Selon lui, alors que l’État de Côte d’Ivoire doit près de 40 milliards de FCFA aux opérateurs de la Filière déchets solides, contre toute attente, le chef de l’État a décidé de concéder ce secteur à des opérateurs économiques portugais lors de sa dernière visite officielle au Portugal.
«Nous vous avons convié à cette conférence de presse pour vous faire part de notre désaccord total avec la décision de déléguer le service public de propreté du District d’Abidjan à une entreprise étrangère, au détriment des opérateurs nationaux qui ont assuré et continuent d’assurer ce service depuis des dizaines d’années,» a-t-il déclaré.
Une action vigoureuse de grève, c’est ce qu’a annoncé le conférencier au cas ou les autorités continuent de mépriser les acteurs de la filière des déchets solubles et ne paient pas leur dette antérieure.
Selon lui, la concession de la filière des déchets solides aux opérateurs économiques portugais créera d’énormes préjudices à ceux exerçant déjà sur le terrain.
«La signature de l’accord de délégation du service public de propreté du District d’Abidjan à des entreprises étrangères, exposerait les entreprises locales à des conséquences lourdes d’ordre socio-économiques, notamment la faillite d’une trentaine d’entreprises (PME) locales, la suppression de dix mille (10 000) emplois directs supprimés, l’exposition des entreprises nationales à des poursuites judiciaires, l’exigence des remboursements de toutes nos dettes (plus de 30 milliard) par l’État de Côte d’Ivoire, » a affirmé Dr Soumahoro.
Pour freiner l’action de l’État, il propose, la concession de la filière aux entreprises locales avec contrats à moyen ou long terme puisque bien avant les démarches du processus de l’appel d’offre international, les entreprises locales étaient déjà bien organisées et avaient entrepris les démarches nécessaires pour rendre Abidjan très propre.
Il a révélé qu’à ce jour, grâce à l’intervention de l’actuel Ministre de l’Économie et des Finances, ex DG du Trésor, deux établissements financiers sont disposés à accompagner les opérateurs locaux à la seule condition de signer des contrats à moyen ou long terme.
«De plus, des partenaires extérieurs sont disposés à équiper en matériels de pré-collecte et collecte modernes les acteurs de la filière des déchets solides ménagers, » a-t-il martelé.
Il a critiqué les pratiques des autorités qui auraient décidé de confier le secteur aux portugais moyennant 23 mille FCFA la tonne de déchets, alors que la même tonne est proposée à ce jour aux opérateurs locaux à 8 mille FCFA.
Les opérateurs locaux de la filière des déchets solides ménagers et assimilés estiment qu’ils peuvent gérer la salubrité du District d’Abidjan si l’État accepte de leur concéder la filière dans les mêmes conditions que celles de l’opérateur International.
Enfin, ils ont demandé à leur ministre de tutelle, Anne Désirée Ouloto de négocier une audience auprès du Président de la République vu qu’ils sont aussi de gros investisseurs de ce pays.
Sous réserve que le Gouvernement prenne en compte leurs doléances, ils préviennent qu’à compter de la mi octobre, ils seront dans l’incapacité de poursuivre leurs prestations.
CK