Côte d’Ivoire/ Abidjan abrite un colloque sur l’intensification agro-écologique du cajou en Afrique

Abidjan - Le Conseil du coton et de l’anacarde de Côte d'Ivoire a organisé mardi à Abidjan, un colloque international d’échanges scientifiques sur l’anacardier (CIESA) destiné à créer des synergies et un cadre de collaboration entre les chercheurs des différents pays impliqués dans la recherche sur l’anacardier.

« L’objectif global du CIESA est de contribuer au renforcement du partage et la diffusion des résultats des programmes et projets de recherche sur l’anacardier en Afrique de l’Ouest et du Centre et même en dehors de cette région, en vue de faciliter leur valorisation (scientifique et socio-économique) ainsi que la pertinence et la performance des initiatives futures », a déclaré le président du Conseil du coton et de l’anacarde, Bamba Mamadou.

Il a annoncé que ce tout premier colloque sur l’anacardier sera l’occasion du démarrage de la plate-forme de partage d’expériences entre les acteurs de la filière anacarde, dans « le but d’en améliorer la productivité, la transformation et la valorisation dans différents pays membres du réseau de recherche et de développement sur l’anacarde en Afrique».

Procédant à l’ouverture des travaux, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Thiam Assane s’est réjoui de la tenue de cette rencontre en Côte d’Ivoire. "La recherche scientifique revêt pour notre pays un caractère pertinent dans la mesure où aucun développement durable ne peut se faire sans la recherche scientifique", a-t-il soutenu.

M. Bamba a par ailleurs invité les enseignants chercheurs et les chercheurs agronomes à soumettre leurs projets au Fonds national d’appui à la recherche afin de bénéficier d’un soutien financier pour rehausser la chaîne de valeur de l’anacarde en Côte d’Ivoire.

Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) regroupe cinq pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Sénégal. Il implique une dizaine d’institutions de recherche, de formation et de développement. En Côte d’Ivoire, il apporte un financement complémentaire au programme de recherche sur l’anacardier mis en oeuvre par le CNRA et soutient la recherche technologique.

(AIP)

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