Le ministre Diarrassouba Souleymane exprime les attentes de la Côte d’Ivoire
La capitale administrative ivoirienne abrite depuis le 25 septembre 2017, la 120ème Session du Conseil de l’Organisation International du Café (OIC). Lors de la cérémonie d’ouverture de ladite session, hier jeudi, le ministre Diarrassouba Souleymane, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, représentant le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, s’est réjoui, de la tenue de cette session de l’OIC, qui est la première en terre ivoirienne de depuis la création de l’OIC en 1969. Ainsi, il a traduit la gratitude du gouvernement ivoirien et réaffirmé la disponibilité de notre pays aux 50 délégations de pays producteurs (43) et consommateurs(7) de café, à prendre toute sa part de responsabilités qui sont celles de l’OIC. Par la suite, il a expliqué les attentes du gouvernement ivoirien, de cette rencontre, pour faire de la caféiculture, une économie agricole solide et durable. Selon lui, la Côte d’Ivoire, pays producteur dont un pan important de l’économie reste tributaire des produits de rente comme le café et qui ambitionne atteindre 200.000 tonnes de production nationale de café et un taux de torréfaction de l’ordre de 50% à l’horizon 2020, est activement attentive aux conclusions des travaux. « Desquelles, elle souhaite que des stratégies et actions vigoureuses soient décidées aux fins de faire du café une source vraie de développement économique durable » a indiqué le ministre Diarrassouba. A cet effet, il a cité les efforts déjà entrepris dans ce sens par le gouvernement ivoirien. Entre autre, augmenter de manière significative le budget national consacré à l’investissement dans le secteur agricole à travers le PNIA évalué à 2.040 milliards de francs sur cinq ans ; engager une profonde réforme du système de formation agricole et lancer un vaste chantier sur la mécanisation agricole. Car, a rappelé le ministre Diarrassouba, la production nationale actuelle de la Côte d’Ivoire se situe à 106.000 tonnes. Cette production a évolué à la baisse en raison notamment de l’impact de la sécheresse qui a coïncidé avec la floraison du café. Il a indiqué que c’est un défi majeur que la Côte d’Ivoire tient à relever. Et cela, avec le concours des partenaires traditionnels et les appuis de tous les amis de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, Il n’a pas manqué d’énumérer quelques pistes de réflexions, afin que la caféiculture contribue de façon plus structurelle et plus importante aux PIB des Etats membres de l’OIC. « (…) nos stratégies devraient intégrer l’urgente nécessité de promouvoir autour de la culture du café une chaîne de valeurs à forte rentabilité économique et financière, profitable aux populations agricoles et à nos économies nationales. Produire certes, mais produire en tenant compte des défis actuels, telle devra être la préoccupation à traiter. » A-t-il confié. Pour ce faire, il a préconisé une mutualisation des moyens et autres ressources de recherche et de vulgarisation des fruits de la recherche, la mise en place de mécanismes d’accompagnement des politiques et des programmes de modernisation de la culture du café et de renforcement des capacités des caféiculteurs, des appuis divers notamment aux programmes de promotion de la consommation des produits issus du café.
Peu avant lui, Aly Touré président du conseil de l’Organisation international du Café tout comme, M. José Sethé, directeur exécutif du conseil international du café ont, félicité de l’accueil à leur réserver par les autorités ivoiriennes pour la tenue de cette session. Avant de rendre un vibrant hommage aux caféiculteurs africains et au Président Houphouët-Boigny qui a beaucoup contribué pour le rayonnement de l’OIC dans les premiers instants.
Harry Diallo à Yamoussoukro
La capitale administrative ivoirienne abrite depuis le 25 septembre 2017, la 120ème Session du Conseil de l’Organisation International du Café (OIC). Lors de la cérémonie d’ouverture de ladite session, hier jeudi, le ministre Diarrassouba Souleymane, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, représentant le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, s’est réjoui, de la tenue de cette session de l’OIC, qui est la première en terre ivoirienne de depuis la création de l’OIC en 1969. Ainsi, il a traduit la gratitude du gouvernement ivoirien et réaffirmé la disponibilité de notre pays aux 50 délégations de pays producteurs (43) et consommateurs(7) de café, à prendre toute sa part de responsabilités qui sont celles de l’OIC. Par la suite, il a expliqué les attentes du gouvernement ivoirien, de cette rencontre, pour faire de la caféiculture, une économie agricole solide et durable. Selon lui, la Côte d’Ivoire, pays producteur dont un pan important de l’économie reste tributaire des produits de rente comme le café et qui ambitionne atteindre 200.000 tonnes de production nationale de café et un taux de torréfaction de l’ordre de 50% à l’horizon 2020, est activement attentive aux conclusions des travaux. « Desquelles, elle souhaite que des stratégies et actions vigoureuses soient décidées aux fins de faire du café une source vraie de développement économique durable » a indiqué le ministre Diarrassouba. A cet effet, il a cité les efforts déjà entrepris dans ce sens par le gouvernement ivoirien. Entre autre, augmenter de manière significative le budget national consacré à l’investissement dans le secteur agricole à travers le PNIA évalué à 2.040 milliards de francs sur cinq ans ; engager une profonde réforme du système de formation agricole et lancer un vaste chantier sur la mécanisation agricole. Car, a rappelé le ministre Diarrassouba, la production nationale actuelle de la Côte d’Ivoire se situe à 106.000 tonnes. Cette production a évolué à la baisse en raison notamment de l’impact de la sécheresse qui a coïncidé avec la floraison du café. Il a indiqué que c’est un défi majeur que la Côte d’Ivoire tient à relever. Et cela, avec le concours des partenaires traditionnels et les appuis de tous les amis de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, Il n’a pas manqué d’énumérer quelques pistes de réflexions, afin que la caféiculture contribue de façon plus structurelle et plus importante aux PIB des Etats membres de l’OIC. « (…) nos stratégies devraient intégrer l’urgente nécessité de promouvoir autour de la culture du café une chaîne de valeurs à forte rentabilité économique et financière, profitable aux populations agricoles et à nos économies nationales. Produire certes, mais produire en tenant compte des défis actuels, telle devra être la préoccupation à traiter. » A-t-il confié. Pour ce faire, il a préconisé une mutualisation des moyens et autres ressources de recherche et de vulgarisation des fruits de la recherche, la mise en place de mécanismes d’accompagnement des politiques et des programmes de modernisation de la culture du café et de renforcement des capacités des caféiculteurs, des appuis divers notamment aux programmes de promotion de la consommation des produits issus du café.
Peu avant lui, Aly Touré président du conseil de l’Organisation international du Café tout comme, M. José Sethé, directeur exécutif du conseil international du café ont, félicité de l’accueil à leur réserver par les autorités ivoiriennes pour la tenue de cette session. Avant de rendre un vibrant hommage aux caféiculteurs africains et au Président Houphouët-Boigny qui a beaucoup contribué pour le rayonnement de l’OIC dans les premiers instants.
Harry Diallo à Yamoussoukro