À Abobo, Lomé, Libreville ou Bamako, des incendies aussi spectaculaires que prévisibles ont ruiné des milliers de commerçants. À chaque fois, la vétusté des installations et le laxisme des autorités sont dénoncés.
Toute la nuit, Djeneba Coulibaly est restée debout, à regarder les efforts d’une vie s’envoler en fumée. Elle se souvient de tout : du grand chantier, en 1984, à Abobo, une commune d’Abidjan, lorsque des dizaines d’ouvriers ont fait sortir de terre ce marché de béton et de fer ; et de son ouverture, deux ans plus tard. Elle revoit sa mère, qui, dès le premier jour, s’y était installée. Puis c’est elle, il y a douze ans, qui a pris la relève, ajoutant à la vente de fruits de son étal de la poudre de baobab, du gingembre et des jus... suite de l'article sur Jeune Afrique
Toute la nuit, Djeneba Coulibaly est restée debout, à regarder les efforts d’une vie s’envoler en fumée. Elle se souvient de tout : du grand chantier, en 1984, à Abobo, une commune d’Abidjan, lorsque des dizaines d’ouvriers ont fait sortir de terre ce marché de béton et de fer ; et de son ouverture, deux ans plus tard. Elle revoit sa mère, qui, dès le premier jour, s’y était installée. Puis c’est elle, il y a douze ans, qui a pris la relève, ajoutant à la vente de fruits de son étal de la poudre de baobab, du gingembre et des jus... suite de l'article sur Jeune Afrique