L’affaire relative au faux clerc d’huissier, Gnépa Irré Boniface Nazy, libéré pour délit non-constitué, le lundi 25 septembre dernier par le tribunal de 1ère instance d’Abidjan-Plateau, est loin d’être finie. Au cours d’une conférence de presse à l’hôtel Belle côte, à la Riviéra, le plaignant dans cette procédure, Constant N’Guettia Appia, assisté de son avocat, Me Minta Daouda, a révélé avoir interjeté appel de ce verdict, le 26 septembre dernier, devant la Cour d’appel d’Abidjan. « Je trouve ce verdict rendu par la juge Améa née Amon Martine scandaleux et aberrant. Depuis l’enquête préliminaire au commissariat de police du 18ème arrondissement aux aveux du mis en cause, des preuves accablantes et des témoignages à la barre, tout plaidait pour au moins une condamnation ferme du prévenu pour faux et usage de faux, usurpation de titre, escroquerie, faux dans des documents administratifs avec sa fausse carte professionnelle d’huissier de justice», a indiqué Constant Appia qui a ajoute avoir saisi également la Présidence de la République et la Commission nationale des droits de l’homme.
Gnépa Irré Boniface Nazy, se prévalant de la qualité de clerc d’huissier, est allé expulser Constant Appia de son domicile le 23 septembre 2016 en compagnie de trois agents de police de la préfecture de police d’Abidjan à la suite d’une réquisition express au district de police de Port-Bouët ! Alors que la loi ne l’autorise pas car étant un agent d’affaires judiciaires, Gnépa Irré Boniface Nazy a même gardé par devers lui, l’argent devant servir à régler sept mois d’arriérés de loyer alors que Constant ne devait que six mois à l’agence Océali immobilier, gérante de l’immeuble en question.
Didier Kéi
Gnépa Irré Boniface Nazy, se prévalant de la qualité de clerc d’huissier, est allé expulser Constant Appia de son domicile le 23 septembre 2016 en compagnie de trois agents de police de la préfecture de police d’Abidjan à la suite d’une réquisition express au district de police de Port-Bouët ! Alors que la loi ne l’autorise pas car étant un agent d’affaires judiciaires, Gnépa Irré Boniface Nazy a même gardé par devers lui, l’argent devant servir à régler sept mois d’arriérés de loyer alors que Constant ne devait que six mois à l’agence Océali immobilier, gérante de l’immeuble en question.
Didier Kéi