Présent à Abidjan dans le cadre des Rencontres Africa, le président du Conseil des entreprises du Sénégal, Babacar Diagne dans un entretien à abidjan.net a expliqué les attentes des entreprises sénégalaises en venant à ce forum économique et prôné le rapprochement entre les entreprises sénégalaises et ivoiriennes. (lire l’interview)
Quelles sont vos attentes en prenant part aux Rencontres Africa?
Nous avons fait le déplacement de Dakar avec une forte délégation d’entreprises accompagnées de membres du ministère aux Rencontres Africa 2017. Nous prenons part aux Rencontres Africa pour développer des relations de partenariat d’une part avec les entreprises françaises et d’autre part avec les entreprises ivoiriennes. Et aussi pour développer les échanges sud-sud notamment avec d’autres entreprises de la Sous-région. Il s’agit également de développer des pratiques de Jointure entre les entreprises sénégalaises et ivoiriennes.
Vous parlez d’améliorer les échanges entre les entreprises ivoiriennes et sénégalaises. A ce jour quel est le niveau des échanges entre la Côte d’Ivoire et el Sénégal et jusqu’où voudriez-vous aller ?
Déjà nous comptons effectuer une visite a la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire le 03 octobre. Puis une autre visite économique a la maison de l’Entreprise, la plus grande organisation patronale. C’est pour déjà déceler les besoins des opérateurs économiques pour tout ce qui est produits agricoles locaux parce que la Côte d’Ivoire est vraiment en avance en la matière. Et c’est certain que les Sénégalais peuvent en bénéficier. Avec les entreprises françaises qui ont fait leurs preuves, nous allons essayer de voir comment le Sénégal pourrait bénéficier de certains marchés, certaines activité économiques qui marchent ici en Côte d’Ivoire. Pourquoi ne pas travailler en partenariat pour que certaines entreprises sénégalaises puissent aussi en profiter. Nous sommes par ailleurs là pour participer au lancement de la Communauté des entrepreneurs africains et européens qui est lancée par la France. Ce sera un réseau d’hommes d’affaires qui pourra faciliter encore une fois les relations d’affaires entre le nord et le sud. Et entre les africains en particuliers.
Quelles sont les activités économiques promues par les entreprises sénégalaises ?
Je pense que pour tout ce qui est légumes par exemple, le Sénégal est expert en la matière. Il y a une autosuffisance en oignon par exemple. Je pense qu’il y a des opérateurs qui sont déjà intéressés pour cela avec la Chambre de Commerce. Mais surtout les services. Le service financier est très développé ici. Au Sénégal, c’est le Fonds d’investissement qui nous manque. Si nous construisons avec des entreprises ivoiriennes qui excellent dans ce domaine, je pense bien que nous pourrons travailler en collaboration parfaite, le temps de pouvoir se lancer sur d’autres affaires. Parce que c’est notre première visite économique. Déjà nous constatons une large panoplie d’opportunités d’affaires qu’on pourra mettre en place entre la Côte d’Ivoire et el Sénégal.
Avez-vous une idée du nombre d’opérateurs économiques sénégalais qui sont installés en Côte d’Ivoire ?
Non, nous n’en avons aucune idée je l’avoue mais je sais que les opérateurs économiques sénégalais sont très impliqués ici.
Sont-ils plus présents dans l’informel ?
Oui à ce qu’on m’a dit. On m’a dit que la majorité est dans l’informel. Mais vous savez au Sénégal par exemple, 97% des entreprises sont dans l’informel.
Comment comptez-vous corriger cela ?
Nous comptons le faire par des mécanismes initiés par l’Etat et les organisations patronales. Déjà cultiver l’esprit d’une culture entrepreneuriale et renforcer la mise à niveau des entreprises. Leur permettre d’être beaucoup plus productives mais aussi insisté sur la formalisation des entreprises qui veulent promouvoir leurs activités parce que nous n’avons pas le choix. Si nous ne le faisons pas nous aurons du mal à accéder à certains marchés et cela n’est pas du tout facile. Je suis conscient encore une fois de plus que l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire est plus flexible alors nous avons beaucoup à apprendre sur le secteur privé ivoirien.
Dernièrement, le président du Patronat ivoirien, Jean-marie Ackah, s’est félicité des relations de confiance qui se sont créés depuis quelques années entre les opérateurs économiques et le Gouvernement. Est-ce le cas au Sénégal ?
Oui je dirais. Les opérateurs économiques sont rassurés par la politique gouvernementale. Il y a beaucoup de choses à faire mais il faut reconnaitre qu’il y a des initiatives de programmes et projets qui ont été mis en place pour accompagner les entreprises sénégalaises. Dans ce sens-là, il y a le Fonds jeunes qui a été mis en place, l’Agence d’encadrement des PME. C’est autant de mécanismes et de leviers qui ont été mis en place pour accompagner les entreprises sénégalaises. De ce fait nous sommes très assurés de la politique gouvernementale mais il reste toujours à faire plus quand même pour atteindre le maximum des entreprises sénégalaises qui ont besoin de mise à niveau de financement, et d’accéder aux marchés.
…
Je suis très ravi de visiter la Côte d’Ivoire. Même si c’est la première fois que nous faisons cette visite, je pense bien que nous sommes déjà satisfaits de l’environnement des affaires. Nous avons vu pas mal de niches que nous pouvons faire ici et nous allons revenir sous peu pour essayer de mettre en place des PME.
Elisée B.
Quelles sont vos attentes en prenant part aux Rencontres Africa?
Nous avons fait le déplacement de Dakar avec une forte délégation d’entreprises accompagnées de membres du ministère aux Rencontres Africa 2017. Nous prenons part aux Rencontres Africa pour développer des relations de partenariat d’une part avec les entreprises françaises et d’autre part avec les entreprises ivoiriennes. Et aussi pour développer les échanges sud-sud notamment avec d’autres entreprises de la Sous-région. Il s’agit également de développer des pratiques de Jointure entre les entreprises sénégalaises et ivoiriennes.
Vous parlez d’améliorer les échanges entre les entreprises ivoiriennes et sénégalaises. A ce jour quel est le niveau des échanges entre la Côte d’Ivoire et el Sénégal et jusqu’où voudriez-vous aller ?
Déjà nous comptons effectuer une visite a la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire le 03 octobre. Puis une autre visite économique a la maison de l’Entreprise, la plus grande organisation patronale. C’est pour déjà déceler les besoins des opérateurs économiques pour tout ce qui est produits agricoles locaux parce que la Côte d’Ivoire est vraiment en avance en la matière. Et c’est certain que les Sénégalais peuvent en bénéficier. Avec les entreprises françaises qui ont fait leurs preuves, nous allons essayer de voir comment le Sénégal pourrait bénéficier de certains marchés, certaines activité économiques qui marchent ici en Côte d’Ivoire. Pourquoi ne pas travailler en partenariat pour que certaines entreprises sénégalaises puissent aussi en profiter. Nous sommes par ailleurs là pour participer au lancement de la Communauté des entrepreneurs africains et européens qui est lancée par la France. Ce sera un réseau d’hommes d’affaires qui pourra faciliter encore une fois les relations d’affaires entre le nord et le sud. Et entre les africains en particuliers.
Quelles sont les activités économiques promues par les entreprises sénégalaises ?
Je pense que pour tout ce qui est légumes par exemple, le Sénégal est expert en la matière. Il y a une autosuffisance en oignon par exemple. Je pense qu’il y a des opérateurs qui sont déjà intéressés pour cela avec la Chambre de Commerce. Mais surtout les services. Le service financier est très développé ici. Au Sénégal, c’est le Fonds d’investissement qui nous manque. Si nous construisons avec des entreprises ivoiriennes qui excellent dans ce domaine, je pense bien que nous pourrons travailler en collaboration parfaite, le temps de pouvoir se lancer sur d’autres affaires. Parce que c’est notre première visite économique. Déjà nous constatons une large panoplie d’opportunités d’affaires qu’on pourra mettre en place entre la Côte d’Ivoire et el Sénégal.
Avez-vous une idée du nombre d’opérateurs économiques sénégalais qui sont installés en Côte d’Ivoire ?
Non, nous n’en avons aucune idée je l’avoue mais je sais que les opérateurs économiques sénégalais sont très impliqués ici.
Sont-ils plus présents dans l’informel ?
Oui à ce qu’on m’a dit. On m’a dit que la majorité est dans l’informel. Mais vous savez au Sénégal par exemple, 97% des entreprises sont dans l’informel.
Comment comptez-vous corriger cela ?
Nous comptons le faire par des mécanismes initiés par l’Etat et les organisations patronales. Déjà cultiver l’esprit d’une culture entrepreneuriale et renforcer la mise à niveau des entreprises. Leur permettre d’être beaucoup plus productives mais aussi insisté sur la formalisation des entreprises qui veulent promouvoir leurs activités parce que nous n’avons pas le choix. Si nous ne le faisons pas nous aurons du mal à accéder à certains marchés et cela n’est pas du tout facile. Je suis conscient encore une fois de plus que l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire est plus flexible alors nous avons beaucoup à apprendre sur le secteur privé ivoirien.
Dernièrement, le président du Patronat ivoirien, Jean-marie Ackah, s’est félicité des relations de confiance qui se sont créés depuis quelques années entre les opérateurs économiques et le Gouvernement. Est-ce le cas au Sénégal ?
Oui je dirais. Les opérateurs économiques sont rassurés par la politique gouvernementale. Il y a beaucoup de choses à faire mais il faut reconnaitre qu’il y a des initiatives de programmes et projets qui ont été mis en place pour accompagner les entreprises sénégalaises. Dans ce sens-là, il y a le Fonds jeunes qui a été mis en place, l’Agence d’encadrement des PME. C’est autant de mécanismes et de leviers qui ont été mis en place pour accompagner les entreprises sénégalaises. De ce fait nous sommes très assurés de la politique gouvernementale mais il reste toujours à faire plus quand même pour atteindre le maximum des entreprises sénégalaises qui ont besoin de mise à niveau de financement, et d’accéder aux marchés.
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Je suis très ravi de visiter la Côte d’Ivoire. Même si c’est la première fois que nous faisons cette visite, je pense bien que nous sommes déjà satisfaits de l’environnement des affaires. Nous avons vu pas mal de niches que nous pouvons faire ici et nous allons revenir sous peu pour essayer de mettre en place des PME.
Elisée B.