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Politique Publié le mercredi 4 octobre 2017 | Pôle Afrique

Attaque de sa résidence – Philippe Mangou accuse le camp Gbagbo

© Pôle Afrique Par DR
Justice/Procès Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé : le General Mangou témoigne
Lundi 25 septembre 2017. La Haye (Pays-Bas). Le Général Mangou était invité à la Cour Pénale Internationale à dire sa part de vérité dans la crise post-électorale qui a secoué la Côte d`Ivoire
C’est face à Me N’dri Claver avocat de la défense de Charles Blé Goudé son compatriote ivoirien, que Philippe Mangou l’ex-chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire a été mis cet après-midi du mercredi 4 octobre.

Ce face-à-face ivoiro-ivoirien a essentiellement tourné autour de l’attaque du domicile de l’ex-patron de l’armée ivoirienne courant mars .

Ainsi que sur les actions des forces impartiales alors présentes dans le pays vis-à-vis de la population. « Je ne pourrai pas désigner nommément des gens, mais je sais que cette attaque vient de mon propre camp, c’est-à-dire le camp pour lequel nous travaillons le camp du président Laurent Gbagbo. Parce que pour une discussion qui s’est passée entre trois personnes, le président de la République, moi-même, Charles Blé Goudé mon frère, je ne comprends pas qu’un tierce personne la veille vienne dire aux éléments de la garde »Mangou veut que le président rende sa démission, c’est lui qui partira entre les quatre bois ». Ça je ne comprends pas », a révélé le témoin sur le 1er point.

S’agissant du second point, le contre-interrogatoire a essentiellement été rythmé par une série de vidéos sur lesquelles devrait réagir le témoin. Parfois avec des recadrages du témoin par l’avocat de Charles Blé Goudé qui souhaite aller vite. Selon Me N’Dri Claver, la défense de l’ex-leader de la galaxie patriotique, compte finir son intervention ce jeudi 5 octobre.

C’est aussi un second point durant lequel le témoin est quelque peu revenu sur ses dires. Ainsi dans une vidéo présentée, l’ex-CEMA est en train de dénoncer des tirs de l’ex-ONUCI sur des jeunes ivoiriens. Interrogé pour confirmation des tirs de cette force impartiale sur des civils ivoiriens, Philippe Mangou répond par la négative. « Non ce n’est pas la mission, nous avons eu plusieurs fois le relevé, ce n’est pas la mission », dit-il. Mais la défense insiste. Elle va même jusqu’à demander au témoin si sa fonction d’Ambassadeur encore en exercice influe sur ses réponses concernant l’ONU. « Maître je suis ici en tant que ex-chef d’état-major des armées et non en tant qu’ambassadeur. Parce qu’en venant ici, je ne suis pas venu avec mon passeport diplomatique », précise le général Philippe Mangou.

« Est-ce que oui ou non certains membres de la mission (Ndlr, ONUCI) ont tiré sur des civils ? », demande à nouveau Me N’Dri Claver. « Oui j’affirme », répond le témoin. « Est-ce que vous pouvez nous dire un peu plus sur les circonstances des blessures des victimes des forces onusiennes demande en outre la défense », poursuit Me N’Dri Claver. « Je ne me rappelle plus des circonstances, mais je sais que l’ONUCI a souvent tiré sur les jeunes ivoiriens tout simplement parce qu’ils ont mis un branchage sur la route pour empêcher le passage de chars. Ou tout simplement parce qu’ils se sont un peu opposés à leur déplacement. Ils ont tiré sur eux », répond Philippe Mangou.



Richard Yasseu
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