Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les engagements financiers du Programme national de développement (Pnd) de la Côte d’Ivoire, couvrant la période 2016-2020, ont atteint 38% à fin 2016 pour un taux d’exécution de 80%, a indiqué mercredi la ministre du Plan et du développement Kaba Nialé, lors d’une cérémonie de présentation de la revue annuelle de ce programme.
« A fin 2016, nous étions à 38% de réalisation des engagements » au niveau du Programme national de développement (PND 2016-2020) dont l’enveloppe globale est de 30 000 milliards de Fcfa, a dit Mme Kaba Nialé, qui s’est félicitée de cette performance.
Plusieurs investissements ont été faits, entre autres dans le BTP, le secteur de l’industrie agroalimentaire, l’agro-industrie, la logistique, l’hôtellerie, la manutention. Le volume global des investissements privés, lui, s’élève à 2.979,84 milliards de Fcfa, soit 67% des investissements contre 62,5% initialement prévu.
Quelques défis restent toutefois à relever pour que la Côte d’Ivoire puisse mieux mettre en œuvre ces investissements. Le bilan note notamment « une petite contre-performance dans le secteur de l’agriculture d’exportation liée à la pluviométrie et à certaines maladies pour les plantes ».
Le pays a réalisé en 2016 un taux de croissance de plus de 8% grâce à un fort investissement dans le secteur privé. L’Etat ivoirien attend dans le PND une intervention du secteur privé en termes de volume d’investissement une moyenne de 62,4% sur la période 2016-2020.
Pour l’année 2017, il ressort de l’investissement du secteur privé un taux de plus de 66%. « C’est dire que l’Etat a travaillé sur l’environnement des affaires », a déclaré Mme Kaba Nialé, soutenant que « la Côte d’Ivoire est aujourd’hui attractive ».
Le Coordonnateur du système des Nations unies en Côte d’Ivoire, Babacar Cissé, a exprimé la « satisfaction » des partenaires financiers et techniques pour cette revue. Il a en outre relevé des axes politiques et stratégiques que l’Etat ivoirien devrait prendre en compte de manière transversale, entre autre la question du genre.
M. Cissé a par ailleurs mentionné la question de la capacité d’absorption qui ne transparait pas dans le programme. Il a invité le gouvernement à renforcer les dialogues sectoriels afin de prendre en compte les différents besoins des couches socio-professionnelles.
Le bilan du Pnd pour l’année 2016 montre un accroissement des dépenses pro-pauvres qui se sont établies à 2.014 milliards de Fcfa. Les partenaires au développement notent toutefois que les ressources consacrées aux dépenses sociales sont « énormes mais l’impact est très limité ».
PIG/ap/ls
« A fin 2016, nous étions à 38% de réalisation des engagements » au niveau du Programme national de développement (PND 2016-2020) dont l’enveloppe globale est de 30 000 milliards de Fcfa, a dit Mme Kaba Nialé, qui s’est félicitée de cette performance.
Plusieurs investissements ont été faits, entre autres dans le BTP, le secteur de l’industrie agroalimentaire, l’agro-industrie, la logistique, l’hôtellerie, la manutention. Le volume global des investissements privés, lui, s’élève à 2.979,84 milliards de Fcfa, soit 67% des investissements contre 62,5% initialement prévu.
Quelques défis restent toutefois à relever pour que la Côte d’Ivoire puisse mieux mettre en œuvre ces investissements. Le bilan note notamment « une petite contre-performance dans le secteur de l’agriculture d’exportation liée à la pluviométrie et à certaines maladies pour les plantes ».
Le pays a réalisé en 2016 un taux de croissance de plus de 8% grâce à un fort investissement dans le secteur privé. L’Etat ivoirien attend dans le PND une intervention du secteur privé en termes de volume d’investissement une moyenne de 62,4% sur la période 2016-2020.
Pour l’année 2017, il ressort de l’investissement du secteur privé un taux de plus de 66%. « C’est dire que l’Etat a travaillé sur l’environnement des affaires », a déclaré Mme Kaba Nialé, soutenant que « la Côte d’Ivoire est aujourd’hui attractive ».
Le Coordonnateur du système des Nations unies en Côte d’Ivoire, Babacar Cissé, a exprimé la « satisfaction » des partenaires financiers et techniques pour cette revue. Il a en outre relevé des axes politiques et stratégiques que l’Etat ivoirien devrait prendre en compte de manière transversale, entre autre la question du genre.
M. Cissé a par ailleurs mentionné la question de la capacité d’absorption qui ne transparait pas dans le programme. Il a invité le gouvernement à renforcer les dialogues sectoriels afin de prendre en compte les différents besoins des couches socio-professionnelles.
Le bilan du Pnd pour l’année 2016 montre un accroissement des dépenses pro-pauvres qui se sont établies à 2.014 milliards de Fcfa. Les partenaires au développement notent toutefois que les ressources consacrées aux dépenses sociales sont « énormes mais l’impact est très limité ».
PIG/ap/ls