Abidjan - Une épidémie de peste, débutée au mois d'août sur l’île de Madagascar, fait état de 194 cas suspects et de 30 morts, selon un communiqué publié mercredi, par les autorités sanitaires du pays.
Alors que la saison pesteuse débute généralement en septembre, celle-ci s’est manifestée dès le début du mois d’août et s’est propagée jusque dans « les grandes zones urbaines, contrairement aux précédentes épidémies », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La capitale, Antananarivo, et ses environs comptent ainsi une dizaine de décès. Une propagation à l’origine d’un mouvement de panique dans la population, qui s’est ruée sur les pharmacies pour acheter des masques de protection et des antibiotiques.
Des mesures d’urgence ont été adoptées par le gouvernement malgache pour endiguer la progression de l’épidémie. Il a notamment interdit jusqu’à nouvel ordre les rassemblements publics dans les rues d’Antananarivo et mis en place des contrôles à l’aéroport de la capitale.
« Quand il y a des cas de peste, aussi bien bubonique que pulmonaire, dans tous les districts de Madagascar, il y a tout de suite riposte », a soutenu mardi, le ministre de la Santé, Mamy Lalatiana Andriamanarivo, lors d'une conférence de presse.
« Ce que l’on entend dans la ville, c’est que la peste, c’est comme si c’était la fin du monde », a regretté lors de la même conférence de presse, le Dr Charlotte Ndiaye, représentante locale de l’OMS. « On voudrait seulement dire que c’est une maladie comme une autre. Nous avons la chance que cette maladie ait un traitement, qui est disponible et gratuit », a-t-elle poursuivi pour rassurer la population.
Développée chez les rats, puis véhiculée par les puces, la bactérie de la peste peut être foudroyante sous sa forme pneumonique (transmissible par la toux) en tuant son hôte en seulement 24 à 72 heures. Sa forme bubonique se soigne si traitée à temps avec des antibiotiques.
La peste est récurrente sur l’île où quelques centaines de cas annuels sont recensés.
(AIP)
tls/fmo
Alors que la saison pesteuse débute généralement en septembre, celle-ci s’est manifestée dès le début du mois d’août et s’est propagée jusque dans « les grandes zones urbaines, contrairement aux précédentes épidémies », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La capitale, Antananarivo, et ses environs comptent ainsi une dizaine de décès. Une propagation à l’origine d’un mouvement de panique dans la population, qui s’est ruée sur les pharmacies pour acheter des masques de protection et des antibiotiques.
Des mesures d’urgence ont été adoptées par le gouvernement malgache pour endiguer la progression de l’épidémie. Il a notamment interdit jusqu’à nouvel ordre les rassemblements publics dans les rues d’Antananarivo et mis en place des contrôles à l’aéroport de la capitale.
« Quand il y a des cas de peste, aussi bien bubonique que pulmonaire, dans tous les districts de Madagascar, il y a tout de suite riposte », a soutenu mardi, le ministre de la Santé, Mamy Lalatiana Andriamanarivo, lors d'une conférence de presse.
« Ce que l’on entend dans la ville, c’est que la peste, c’est comme si c’était la fin du monde », a regretté lors de la même conférence de presse, le Dr Charlotte Ndiaye, représentante locale de l’OMS. « On voudrait seulement dire que c’est une maladie comme une autre. Nous avons la chance que cette maladie ait un traitement, qui est disponible et gratuit », a-t-elle poursuivi pour rassurer la population.
Développée chez les rats, puis véhiculée par les puces, la bactérie de la peste peut être foudroyante sous sa forme pneumonique (transmissible par la toux) en tuant son hôte en seulement 24 à 72 heures. Sa forme bubonique se soigne si traitée à temps avec des antibiotiques.
La peste est récurrente sur l’île où quelques centaines de cas annuels sont recensés.
(AIP)
tls/fmo