San Pedro – A la faveur de la grande campagne 2017-2018 qui a maintenu le prix du cacao bord champ à 700 FCFA le kilo, des producteurs de la région de San Pedro ont déploré un grand déséquilibre entre le coût engendré, l’exigence de la qualité et le prix fixé par le Conseil du café-cacao.
Si la plupart des producteurs disent comprendre que le prix a baissé pendant la petite campagne, parce que le cacao, à cette période, était de moindre qualité, ceux-ci soulignent, pour la grande campagne, le déséquilibre entre l’actuel prix au kilogramme face à de gros investissements réalisés.
Selon le directeur général de la société coopérative agricole de Touih (SCAT), N’Guessan Arnaud, la grande campagne est la période où les plantations bien entretenues produisent en grande quantité et en qualité, soit 65 à 70% de la production annuelle du planteur. Ce qui explique que "le producteur investit beaucoup pour produire beaucoup et avoir du cacao de bonne qualité, afin de gagner beaucoup", a fait savoir le DG de SCAT.
En termes de charges, les producteurs évoquent notamment les coûts élevés de l’engrais, de la main d’œuvre et des produits phytosanitaires pour l’entretien du verger, alors que le prix du kilo de cacao ne connaît pas de hausse par rapport à l’année dernière.
"Comment voulez-vous que nous réagissons après une baisse de 1100 F à 700 F ? Qui peut s’en réjouir", lancent les paysans qui disent toutefois prendre acte du fait que le gouvernement relève une situation difficile sur le marché international.
Le président conseil d’administration du Conseil café-cacao a fixé dimanche le prix du kilo de fèves de cacao bord champ à 700 FCFA pour la grande campagne 2017-2018, identique comparativement à la précédente campagne.
Selon Lambert Kouassi Konan, ce prix a été possible parce que le gouvernement a renoncé à des taxes, d'un montant total de 81 milliards de FCFA, dans un contexte rendu difficile à cause de la surproduction en Côte d'Ivoire et dans le monde.
(AIP)
Jmk/kp
Si la plupart des producteurs disent comprendre que le prix a baissé pendant la petite campagne, parce que le cacao, à cette période, était de moindre qualité, ceux-ci soulignent, pour la grande campagne, le déséquilibre entre l’actuel prix au kilogramme face à de gros investissements réalisés.
Selon le directeur général de la société coopérative agricole de Touih (SCAT), N’Guessan Arnaud, la grande campagne est la période où les plantations bien entretenues produisent en grande quantité et en qualité, soit 65 à 70% de la production annuelle du planteur. Ce qui explique que "le producteur investit beaucoup pour produire beaucoup et avoir du cacao de bonne qualité, afin de gagner beaucoup", a fait savoir le DG de SCAT.
En termes de charges, les producteurs évoquent notamment les coûts élevés de l’engrais, de la main d’œuvre et des produits phytosanitaires pour l’entretien du verger, alors que le prix du kilo de cacao ne connaît pas de hausse par rapport à l’année dernière.
"Comment voulez-vous que nous réagissons après une baisse de 1100 F à 700 F ? Qui peut s’en réjouir", lancent les paysans qui disent toutefois prendre acte du fait que le gouvernement relève une situation difficile sur le marché international.
Le président conseil d’administration du Conseil café-cacao a fixé dimanche le prix du kilo de fèves de cacao bord champ à 700 FCFA pour la grande campagne 2017-2018, identique comparativement à la précédente campagne.
Selon Lambert Kouassi Konan, ce prix a été possible parce que le gouvernement a renoncé à des taxes, d'un montant total de 81 milliards de FCFA, dans un contexte rendu difficile à cause de la surproduction en Côte d'Ivoire et dans le monde.
(AIP)
Jmk/kp