Abidjan - Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a fait part vendredi, de sa préoccupation concernant les violences au Cameroun et appelé à un véritable dialogue politique.
«Nous souhaitons réitérer l'inquiétude exprimée par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, sur les violences dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest du Cameroun le 1er octobre, lors de manifestations de personnes de la communauté anglophone du pays », a déclaré le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'un point presse à Genève, en Suisse.
« Nous appelons toutes les personnes à rechercher des moyens pacifiques de se faire entendre », a-t-il ajouté, déplorant la dégradation de biens publics et privés, la pose de deux bombes artisanales dans des lieux publics et les incendies criminels commis dans un certain nombre d'écoles qui se sont produits ces derniers mois.
M. Colville a par ailleurs exhorté le gouvernement et les groupes anglophones à engager un véritable dialogue politique afin que les griefs de la population anglophone, qui remonte à des décennies, puissent être pleinement pris en compte. Il a salué les propos formulés dimanche par le président camerounais, Paul Biya, dans lesquels il a condamné toutes les formes de violence, indépendamment des auteurs.
(AIP)
sdaf/cmas
«Nous souhaitons réitérer l'inquiétude exprimée par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, sur les violences dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest du Cameroun le 1er octobre, lors de manifestations de personnes de la communauté anglophone du pays », a déclaré le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'un point presse à Genève, en Suisse.
« Nous appelons toutes les personnes à rechercher des moyens pacifiques de se faire entendre », a-t-il ajouté, déplorant la dégradation de biens publics et privés, la pose de deux bombes artisanales dans des lieux publics et les incendies criminels commis dans un certain nombre d'écoles qui se sont produits ces derniers mois.
M. Colville a par ailleurs exhorté le gouvernement et les groupes anglophones à engager un véritable dialogue politique afin que les griefs de la population anglophone, qui remonte à des décennies, puissent être pleinement pris en compte. Il a salué les propos formulés dimanche par le président camerounais, Paul Biya, dans lesquels il a condamné toutes les formes de violence, indépendamment des auteurs.
(AIP)
sdaf/cmas
