Abidjan - Le directeur du protocole du président de l’Assemblée nationale, Koné Kamaraté Souleymane dit "Soul to Soul", a été interpellé et écroué à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), à l’issue d’une enquête sur la découverte d’armes dissimulées dans sa villa à Bouaké, a annoncé, lundi, le procureur de la République, Adou Richard Christophe.
"Au regard de la gravité de ces faits de détention, d’entreposage, de cession d’armes de guerre et de munitions ainsi que le complot contre l’autorité de l’Etat, faits prévus et punis par les articles 3 et 5 de la loi N°98-749 du 23 décembre 1998 portant répression des infractions à la réglementation sur les armes et substances explosives, et l’article 159 du code pénal, monsieur Koné Kamaraté Souleymane a été interpellé ce lundi 9 octobre 2017", a indiqué le procureur de la République dans une déclaration, soulignant qu’une information judiciaire avec mandat de dépôt a été ouverte contre lui et toutes autres personnes concernées.
L'enquête a été ouverte après la découverte d’une cache d’armes de guerre dans une villa à Bouaké appartenant au sieur Koné Kamaraté Souleymane, dans la nuit du 11 au 12 mai.
"Les enquêtes ont également révélé que des personnes avaient été informées de l’existence de ces armes dans la villa de monsieur Koné Kamaraté Souleymane et invitées à aller se servir. Ces enquêtes ont établi qu’un grand nombre de ces armes avaient leurs chargeurs déjà garnis de munitions, donc prêtes à l’emploi. Il ressort des éléments de l’enquête que la détention et la dissimulation de manière illégale et ensuite leur mise à disposition visait la déstabilisation de l’Etat", explique le procureur Adou.
Selon lui, des experts en armement, commis d’évaluer ces armes et d’en déterminer l’origine, ont conclu que "cette cache d’armes contenait plus de six tonnes de diverses armes de guerre et de munitions (lance-roquettes, RPG7, mitrailleuses lourdes 12.7, fusils d’assaut AK47, bombes, mortiers…)".
Le procureur de la République a signifié que plusieurs personnes dont Soul To Soul ont été entendues dans cette enquête.
ena/kp
"Au regard de la gravité de ces faits de détention, d’entreposage, de cession d’armes de guerre et de munitions ainsi que le complot contre l’autorité de l’Etat, faits prévus et punis par les articles 3 et 5 de la loi N°98-749 du 23 décembre 1998 portant répression des infractions à la réglementation sur les armes et substances explosives, et l’article 159 du code pénal, monsieur Koné Kamaraté Souleymane a été interpellé ce lundi 9 octobre 2017", a indiqué le procureur de la République dans une déclaration, soulignant qu’une information judiciaire avec mandat de dépôt a été ouverte contre lui et toutes autres personnes concernées.
L'enquête a été ouverte après la découverte d’une cache d’armes de guerre dans une villa à Bouaké appartenant au sieur Koné Kamaraté Souleymane, dans la nuit du 11 au 12 mai.
"Les enquêtes ont également révélé que des personnes avaient été informées de l’existence de ces armes dans la villa de monsieur Koné Kamaraté Souleymane et invitées à aller se servir. Ces enquêtes ont établi qu’un grand nombre de ces armes avaient leurs chargeurs déjà garnis de munitions, donc prêtes à l’emploi. Il ressort des éléments de l’enquête que la détention et la dissimulation de manière illégale et ensuite leur mise à disposition visait la déstabilisation de l’Etat", explique le procureur Adou.
Selon lui, des experts en armement, commis d’évaluer ces armes et d’en déterminer l’origine, ont conclu que "cette cache d’armes contenait plus de six tonnes de diverses armes de guerre et de munitions (lance-roquettes, RPG7, mitrailleuses lourdes 12.7, fusils d’assaut AK47, bombes, mortiers…)".
Le procureur de la République a signifié que plusieurs personnes dont Soul To Soul ont été entendues dans cette enquête.
ena/kp