La Côte d’Ivoire a opté pour l’abolition la peine de mort de droit depuis 2000, cependant, la concrétisation de cette volonté politique dépend de la ratification du « deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (OP2) » visant à abolir la peine de mort.
Cette année, la commémoration de la 15ème journée mondiale contre la peine de mort, a été organisée ce mardi 10 octobre, à la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, par l’ACAT CI (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture de Côte d’Ivoire), soutenue financièrement par la Fédération internationale des ACAT (FIACAT).
Au menu de cette journée, une conférence parée de deux communications essentielles, qui s’est déroulée en présence plusieurs personnalités, notamment, l’Ambassadeur de la Suisse, M. Thomas Listcher, des représentants du Ministère de la Justice et du bureau du Médiateur, l’Imam Ibrahim Koné, Secrétaire général du Forum national de confessions religieuses et de la CNDHCI.
Le PCA de l’ACAT, M. Bilé Eugène, auteur de la première communication : « peine de mort et pauvreté », a expliqué qu’il s’agit de montrer le caractère discriminatoire de la peine de mort de vis-à-vis des populations pauvres.
Selon lui, plusieurs études ont montré dans divers pays que la peine de mort frappe plus les populations pauvres et ce pour plusieurs raisons : le manque de moyens financiers pour se prendre un avocat à l’effet de bien organiser sa défense, l’inégalité d’accès à l’information et à l’éducation, la discrimination, la corruption...
Pour donner un coup d’accélérateur à cette dynamique, un Groupe de Travail a été créé par l’ACAT CI en collaboration avec la société civile, pour la mise en œuvre du Projet de plaidoyer de sensibilisation pour la ratification de l’OP2, exécuté avec le soutien financier de la FIACAT et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
« Après plusieurs rencontres de plaidoyer auprès des autorités, nous avions contribué à la rédaction d’un argumentaire pouvant servir à motiver la volonté du Ministère. Cet argumentaire très apprécié, a permis au Ministère des droits de l’Homme et des libertés publiques de déclencher le processus de ratification » a déclaré le PCA de l’ACAT Bilé Eugène.
A sa suite, la deuxième communication, « état des lieux de l’abolition de la peine de mort en Côte d’Ivoire » a permis au Coordonnateur de cette activité, le Porte parole de l’ACAT CI, M. Kouadio N’Guettia Yves, de présenter le rapport du Groupe de Travail pour le plaidoyer sur la situation de l’abolition de la peine de mort en Côte d’Ivoire. Selon lui, ‘’si l’OP2 est ratifié, on aura de plus en plus un renforcement des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire’’.
Ce pourquoi, il a sollicité le soutien de la presse pour une action de sensibilisation des autorités et de l’opinion publique pour que tout le monde sache que la question de l’abolition de la peine de mort aussi importante soit-elle, n’est pas encore définitive.
En outre, à l’entame de cette journée mondiale contre la peine de mort, la directrice des programmes de la Fondation Friedrich Naumann, Mme Sophie Konaté a rappelé que selon l’idéologie libérale de ladite Fondation, le premier des droits humains : c’est le droit à la vie. Cela justifie tout l’intérêt à travailler sur cette problématique-là.
« Même si en Côte d’Ivoire, on ne pratique plus la peine de mort, il est important qu’elle soit ratifiée (OP2). Enfin, beaucoup de pays pratiquent la peine de mort ou ont cette disposition dans leurs différentes réglementations. Voilà donc pourquoi, nous avons décidé d’accompagner depuis 2014 l’ACAT CI sur cette question-là » a-t-elle indiqué.
JOB
Cette année, la commémoration de la 15ème journée mondiale contre la peine de mort, a été organisée ce mardi 10 octobre, à la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, par l’ACAT CI (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture de Côte d’Ivoire), soutenue financièrement par la Fédération internationale des ACAT (FIACAT).
Au menu de cette journée, une conférence parée de deux communications essentielles, qui s’est déroulée en présence plusieurs personnalités, notamment, l’Ambassadeur de la Suisse, M. Thomas Listcher, des représentants du Ministère de la Justice et du bureau du Médiateur, l’Imam Ibrahim Koné, Secrétaire général du Forum national de confessions religieuses et de la CNDHCI.
Le PCA de l’ACAT, M. Bilé Eugène, auteur de la première communication : « peine de mort et pauvreté », a expliqué qu’il s’agit de montrer le caractère discriminatoire de la peine de mort de vis-à-vis des populations pauvres.
Selon lui, plusieurs études ont montré dans divers pays que la peine de mort frappe plus les populations pauvres et ce pour plusieurs raisons : le manque de moyens financiers pour se prendre un avocat à l’effet de bien organiser sa défense, l’inégalité d’accès à l’information et à l’éducation, la discrimination, la corruption...
Pour donner un coup d’accélérateur à cette dynamique, un Groupe de Travail a été créé par l’ACAT CI en collaboration avec la société civile, pour la mise en œuvre du Projet de plaidoyer de sensibilisation pour la ratification de l’OP2, exécuté avec le soutien financier de la FIACAT et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
« Après plusieurs rencontres de plaidoyer auprès des autorités, nous avions contribué à la rédaction d’un argumentaire pouvant servir à motiver la volonté du Ministère. Cet argumentaire très apprécié, a permis au Ministère des droits de l’Homme et des libertés publiques de déclencher le processus de ratification » a déclaré le PCA de l’ACAT Bilé Eugène.
A sa suite, la deuxième communication, « état des lieux de l’abolition de la peine de mort en Côte d’Ivoire » a permis au Coordonnateur de cette activité, le Porte parole de l’ACAT CI, M. Kouadio N’Guettia Yves, de présenter le rapport du Groupe de Travail pour le plaidoyer sur la situation de l’abolition de la peine de mort en Côte d’Ivoire. Selon lui, ‘’si l’OP2 est ratifié, on aura de plus en plus un renforcement des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire’’.
Ce pourquoi, il a sollicité le soutien de la presse pour une action de sensibilisation des autorités et de l’opinion publique pour que tout le monde sache que la question de l’abolition de la peine de mort aussi importante soit-elle, n’est pas encore définitive.
En outre, à l’entame de cette journée mondiale contre la peine de mort, la directrice des programmes de la Fondation Friedrich Naumann, Mme Sophie Konaté a rappelé que selon l’idéologie libérale de ladite Fondation, le premier des droits humains : c’est le droit à la vie. Cela justifie tout l’intérêt à travailler sur cette problématique-là.
« Même si en Côte d’Ivoire, on ne pratique plus la peine de mort, il est important qu’elle soit ratifiée (OP2). Enfin, beaucoup de pays pratiquent la peine de mort ou ont cette disposition dans leurs différentes réglementations. Voilà donc pourquoi, nous avons décidé d’accompagner depuis 2014 l’ACAT CI sur cette question-là » a-t-elle indiqué.
JOB