Gagnoa - Les populations de la ville de Gagnoa vivent ce jeudi de nombreux désagréments suite à un mot d’ordre de grève intégralement suivi par les chauffeurs de taxis-ville pour protester contre l’interpellation d’un des leurs après un accident de la circulation ayant fait un blessé.
Femmes de ménage revenant du marché, bagage sur la tête, malades se déplaçant à pied dans les rues de la ville, stations-service quasi-vides, services administratifs presque vides en raison de difficultés de déplacement, la cité régionale du Gôh présente un triste visage depuis ce matin, à 6H 00, a constaté sur place l’AIP.
La situation n’a pas connue de changement l’après-midi de ce jeudi et les rues continuent de présenter l’aspect d’une journée fériée et chômée. Seuls sont visibles dans la ville, des véhicules personnels, administratifs, les camions de transport de marchandises, les tricycles (d’ailleurs pourchassés par les coxers) ainsi que quelques taxis paradant aux phares allumés, qui refusent d’embarquer des passagers.
Yao Emmanuel, agent des impôts à Gagnoa, avait été renversé par un chauffeur de taxi le 06 octobre. Selon plusieurs sources, le nommé Yao, handicapé moteur, est sorti de sa voiture pour aider une fillette à traverser la voie, lorsqu’il a été renversé par le chauffeur de taxi, faisant une triple fracture au pied de la victime, rappelle-t-on.
"Nous ne pouvons accepter que notre collègue soit arrêté, alors qu’il n’y a pas eu mort d’homme", a soutenu jeudi matin Konaté Zoumana, secrétaire général du syndicat des chauffeurs de taxi communaux joint par l’AIP pour justifier la décision des chauffeurs de taxis.
Pour les autorités sécuritaires, l’absence d’homicide involontaire évoquée par les chauffeurs ne saurait prospérer face à une décision de l’administration judiciaire qui peut "valablement" faire interpeller un individu même dans un cas de dégâts corporels, pourvu qu’il y ait des "circonstances particulières" qui exigent que le chauffeur soit placé en garde à vue ou sous mandat de dépôt.
Dd/akn/kp
Femmes de ménage revenant du marché, bagage sur la tête, malades se déplaçant à pied dans les rues de la ville, stations-service quasi-vides, services administratifs presque vides en raison de difficultés de déplacement, la cité régionale du Gôh présente un triste visage depuis ce matin, à 6H 00, a constaté sur place l’AIP.
La situation n’a pas connue de changement l’après-midi de ce jeudi et les rues continuent de présenter l’aspect d’une journée fériée et chômée. Seuls sont visibles dans la ville, des véhicules personnels, administratifs, les camions de transport de marchandises, les tricycles (d’ailleurs pourchassés par les coxers) ainsi que quelques taxis paradant aux phares allumés, qui refusent d’embarquer des passagers.
Yao Emmanuel, agent des impôts à Gagnoa, avait été renversé par un chauffeur de taxi le 06 octobre. Selon plusieurs sources, le nommé Yao, handicapé moteur, est sorti de sa voiture pour aider une fillette à traverser la voie, lorsqu’il a été renversé par le chauffeur de taxi, faisant une triple fracture au pied de la victime, rappelle-t-on.
"Nous ne pouvons accepter que notre collègue soit arrêté, alors qu’il n’y a pas eu mort d’homme", a soutenu jeudi matin Konaté Zoumana, secrétaire général du syndicat des chauffeurs de taxi communaux joint par l’AIP pour justifier la décision des chauffeurs de taxis.
Pour les autorités sécuritaires, l’absence d’homicide involontaire évoquée par les chauffeurs ne saurait prospérer face à une décision de l’administration judiciaire qui peut "valablement" faire interpeller un individu même dans un cas de dégâts corporels, pourvu qu’il y ait des "circonstances particulières" qui exigent que le chauffeur soit placé en garde à vue ou sous mandat de dépôt.
Dd/akn/kp