Jauger l’état des relations entre la Côte d’Ivoire et Interpol et partager les informations concernant les groupes terroristes très actifs en Afrique de l’ouest afin d’apporter la riposte idoine aux menaces des déstabilisateurs des Etats. C’est le sens de la visite qu’a effectuée hier, au pas de course, à Abidjan, Jürgen Stock, secrétaire général d’Interpol, auprès des autorités ivoiriennes. Après avoir échangé d’abord avec le directeur général de la police nationale, le commissaire divisionnaire-major Kouyaté Youssouf, à ses bureaux à la Sûreté nationale, au Plateau, l’hôte des services de sécurité de la Côte d’Ivoire, s’est rendu, en fin de matinée, au cabinet du ministre de l’Intérieur et de la sécurité. « Le monde fait face à des menaces sans précédents. L’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’internet d’où les criminels peuvent en profiter pour des menaces jamais vues. Il importe donc de renforcer les partenariats entre les réseaux de police pour y faire face. Les menaces affectent l’Afrique de l’ouest. D’où le partage des informations concernant les groupes de terroristes entre les polices. Surtout le groupe Boko Haram qui traverse les frontières et commet des crimes (..) La Côte d’Ivoire est un utilisateur actif des bases de données d’Interpol, elle joue un rôle clé à renforcer les bases de données et sa police joue un rôle de meneur dans les Interpol », a indiqué le patron d’Interpol qui a salué l’engagement du ministre de l’Intérieur et de la sécurité et du directeur général de la police nationale.
Didier Kéi
Didier Kéi