Notre pays la côte d’ivoire a enregistré en cette année 2017-2018, une campagne record d’environ 1,74 million de tonnes de cacao. Nous tenons à remercier tous ces valeureux producteurs pour le travail abattu dans les conditions que nous savons très difficiles. Même si nous n’arrivons pas à vivre décemment du fruit de nos durs labeurs, nous devons rester optimistes et croire en un avenir meilleur pour notre filière.
Pour rappel, depuis le vendredi 04 Août 2017, nous avons assisté à un changement à la tête de la Direction de notre organe régulateur qui est le Conseil café-Cacao. Ainsi, M. YVES BRAHIMA KONE a succédé à Mme Massandjé TOURE-LITSE. Nous profitons de l’occasion pour souhaiter bon arrivée au nouveau Directeur et bon vent dans l’exercice de sa nouvelle mission. L’un de ses projets rénovateurs qui nous tient à cœur, c’est l’informatisation des mécanismes de ventes du cacao. Nous espérons qu’étant un ancien de la maison, il ne restera pas indifférent aux problèmes que nous rencontrons dans nos plantations, nos villages et nos campements à savoir : La lutte contre les maladies du cacao tels que le Swolen Shoot; les besoins en produits phytosanitaires et de semences sélectionnées; le reprofilage des voies; la création d’école et de centres de santé; la lutte contre les acheteurs véreux.
Concernant le nouveau prix du cacao fixé le 01 octobre 2017, comme nous l’avons déjà signifié dans nos déclarations du 31 Mars 2017 à l’annonce de la campagne précédente, nous réitérons notre désaccord et indignation face à cette chute draconienne du prix du cacao à 700f/kg qu’on nous impose alors que plus de sept millions de la population vivent directement ou indirectement de cette culture. Selon la FEPACC-CI, il existe un fonds de réserve de plusieurs milliards censé pallier à ce genre de crise donc rien ne justifie cette chute draconienne du prix bord champ, ni la chute du prix à l’international, ni la surproduction comme on veut nous le faire croire. Aussi, nous rappelons que la Côte d’Ivoire est le premier pays producteur mondial de cacao, c’est donc injuste ce sort qui nous est réservé pendant que d’autres pays qui vivent cette situation similaire, proposent mieux à leurs producteurs. C’est pourquoi, nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale face à cette injustice faite aux producteurs de cacao. Nous n’allons pas rester sans agir car nous sommes entrain de nous organiser afin de protester pacifiquement contre ces pratiques qui tendent à maintenir les producteurs dans la pauvreté. On nous fait croire qu’il existe un Fonds d’Investissement en Milieu Rural (FIMR), censé être destiné à améliorer les conditions de vie et de travail des producteurs de cacao. Nous ignorons la destination exact de ce fonds alors que les paysans souffrent sous le poids de la maladie, il n’existe pas de centre de santé dans certains villages où des paysans perdent la vie par manque de médicaments de première nécessité, il n’existe pas de route pour convoyer nos produits, il n’existe pas d’école à proximité des paysans ce qui pourrait favoriser le travail des enfants dans les plantations, l’insécurité est grandissante dans les forêts et les producteurs sont livrés à eux même face aux acheteurs véreux ; certains producteurs perdent leur plantation, fruit du travail de toute une vie parce que ravagée par les maladies comme le Swolen Shoot, etc.
Lors de notre visite au Conseil Café Cacao le 03 février dernier, nous avons eu à faire des propositions qui sont restées jusque là sans suite alors nous profitons de l’occasion pour solliciter une rencontre avec le nouveau Directeur qui, on l’espère, répondra favorablement afin de discuter de nos conditions de vie et de travail.
Enfin, nous demandons à tous les producteurs de cacao, les coopératives et autres associations de rester dignes, mobilisés et à l’écoute du mot d’ordre de leur fédération.
Fait à Abidjan le 14 octobre 2017
LE PRÉSIDENT
ZAMBLE BI ZAMBLE GHISLAIN
Pour rappel, depuis le vendredi 04 Août 2017, nous avons assisté à un changement à la tête de la Direction de notre organe régulateur qui est le Conseil café-Cacao. Ainsi, M. YVES BRAHIMA KONE a succédé à Mme Massandjé TOURE-LITSE. Nous profitons de l’occasion pour souhaiter bon arrivée au nouveau Directeur et bon vent dans l’exercice de sa nouvelle mission. L’un de ses projets rénovateurs qui nous tient à cœur, c’est l’informatisation des mécanismes de ventes du cacao. Nous espérons qu’étant un ancien de la maison, il ne restera pas indifférent aux problèmes que nous rencontrons dans nos plantations, nos villages et nos campements à savoir : La lutte contre les maladies du cacao tels que le Swolen Shoot; les besoins en produits phytosanitaires et de semences sélectionnées; le reprofilage des voies; la création d’école et de centres de santé; la lutte contre les acheteurs véreux.
Concernant le nouveau prix du cacao fixé le 01 octobre 2017, comme nous l’avons déjà signifié dans nos déclarations du 31 Mars 2017 à l’annonce de la campagne précédente, nous réitérons notre désaccord et indignation face à cette chute draconienne du prix du cacao à 700f/kg qu’on nous impose alors que plus de sept millions de la population vivent directement ou indirectement de cette culture. Selon la FEPACC-CI, il existe un fonds de réserve de plusieurs milliards censé pallier à ce genre de crise donc rien ne justifie cette chute draconienne du prix bord champ, ni la chute du prix à l’international, ni la surproduction comme on veut nous le faire croire. Aussi, nous rappelons que la Côte d’Ivoire est le premier pays producteur mondial de cacao, c’est donc injuste ce sort qui nous est réservé pendant que d’autres pays qui vivent cette situation similaire, proposent mieux à leurs producteurs. C’est pourquoi, nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale face à cette injustice faite aux producteurs de cacao. Nous n’allons pas rester sans agir car nous sommes entrain de nous organiser afin de protester pacifiquement contre ces pratiques qui tendent à maintenir les producteurs dans la pauvreté. On nous fait croire qu’il existe un Fonds d’Investissement en Milieu Rural (FIMR), censé être destiné à améliorer les conditions de vie et de travail des producteurs de cacao. Nous ignorons la destination exact de ce fonds alors que les paysans souffrent sous le poids de la maladie, il n’existe pas de centre de santé dans certains villages où des paysans perdent la vie par manque de médicaments de première nécessité, il n’existe pas de route pour convoyer nos produits, il n’existe pas d’école à proximité des paysans ce qui pourrait favoriser le travail des enfants dans les plantations, l’insécurité est grandissante dans les forêts et les producteurs sont livrés à eux même face aux acheteurs véreux ; certains producteurs perdent leur plantation, fruit du travail de toute une vie parce que ravagée par les maladies comme le Swolen Shoot, etc.
Lors de notre visite au Conseil Café Cacao le 03 février dernier, nous avons eu à faire des propositions qui sont restées jusque là sans suite alors nous profitons de l’occasion pour solliciter une rencontre avec le nouveau Directeur qui, on l’espère, répondra favorablement afin de discuter de nos conditions de vie et de travail.
Enfin, nous demandons à tous les producteurs de cacao, les coopératives et autres associations de rester dignes, mobilisés et à l’écoute du mot d’ordre de leur fédération.
Fait à Abidjan le 14 octobre 2017
LE PRÉSIDENT
ZAMBLE BI ZAMBLE GHISLAIN