Le prix minimum bord champ du kilogramme de cacao en Côte d’Ivoire a été fixé à 700FCFA, le 1er octobre 2017, par le Conseil du café-cacao. Ce prix est en ce moment le motif de la colère des producteurs sur l’ensemble du territoire national. Pour exprimer de vive voix leur colère au gouvernement et à la direction générale du Conseil café-cacao, les producteurs de la région du Goh projettent d’organiser un mouvement de protestation dans les prochains jours. L’information a été donnée par Zagol Babou, producteur et responsable d’une ONG œuvrant dans le domaine de l’agriculture, le samedi octobre dernier, à Gagnoa.
« Le prix minimum bord champ de cacao qui a été fixé à 700FCFA est loin de plaire aux producteurs de cacao de la région du Goh. En tant que responsable d’une structure qui œuvre pour le bien-être des paysans. Je suis en train d’organiser les paysans dont je fais partie afin de lancer un mouvement de mécontentement général pour que nous soyons entendus par les autorités ivoiriennes» a-t-il expliqué sur un ton de colère. Les producteurs de cacao à travers cette grève veulent amener l’Etat et le Conseil café-cacao à revoir à la hausse le prix minimum bord champ de la culture industrielle dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial. «Notre mouvement a pour objectif de contraindre l’Etat et le Conseil café-cacao à revoir leur copie par rapport au prix minimum bord champ de cacao. Notre colère est tout à fait légitime dans la mesure où selon les informations en notre possession, des pays producteurs qui produisent moins que la Côte d’Ivoire ont un prix minimum bord champ de cacao qui est supérieur au notre» a-t-il déclaré. Avant de faire une précision relativement à la grève. « La grève que nous comptons faire n’est aucunement un mouvement d’humeur pour défier l’Etat. Mais plutôt pour l’interpeller. Les producteurs de cacao de notre époque sont dans l’ensemble des intellectuels. Partant de ce fait, nous aviserons le préfet de région, préfet du département de Gagnoa, Sanogo Al-Hassana, afin d’éviter des débordements». Zagol Babou a par la suite lancé un appel aux producteurs de cacao de la région du Goh à adhérer au mouvement de protestation qui se fera dans les règles de l’art, selon lui. Il exhorte les producteurs à participer massivement à la grève qui aura lieu bientôt. « Il est inadmissible que les producteurs qui sont au cœur de la filière café-cacao broient du noir pendant que les acteurs secondaires vivent dans le luxe» a-t-il déploré.
Dans la région du Goh, ce mouvement de mécontentement alimente les débats. Aussi faudrait-il savoir que les producteurs de cacao ne se bousculent pas encore devant les coopératives, deux semaines après la fixation du prix minimum bord champ n
Doumbia Namory
Correspondant permanent dans la région du Goh
« Le prix minimum bord champ de cacao qui a été fixé à 700FCFA est loin de plaire aux producteurs de cacao de la région du Goh. En tant que responsable d’une structure qui œuvre pour le bien-être des paysans. Je suis en train d’organiser les paysans dont je fais partie afin de lancer un mouvement de mécontentement général pour que nous soyons entendus par les autorités ivoiriennes» a-t-il expliqué sur un ton de colère. Les producteurs de cacao à travers cette grève veulent amener l’Etat et le Conseil café-cacao à revoir à la hausse le prix minimum bord champ de la culture industrielle dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial. «Notre mouvement a pour objectif de contraindre l’Etat et le Conseil café-cacao à revoir leur copie par rapport au prix minimum bord champ de cacao. Notre colère est tout à fait légitime dans la mesure où selon les informations en notre possession, des pays producteurs qui produisent moins que la Côte d’Ivoire ont un prix minimum bord champ de cacao qui est supérieur au notre» a-t-il déclaré. Avant de faire une précision relativement à la grève. « La grève que nous comptons faire n’est aucunement un mouvement d’humeur pour défier l’Etat. Mais plutôt pour l’interpeller. Les producteurs de cacao de notre époque sont dans l’ensemble des intellectuels. Partant de ce fait, nous aviserons le préfet de région, préfet du département de Gagnoa, Sanogo Al-Hassana, afin d’éviter des débordements». Zagol Babou a par la suite lancé un appel aux producteurs de cacao de la région du Goh à adhérer au mouvement de protestation qui se fera dans les règles de l’art, selon lui. Il exhorte les producteurs à participer massivement à la grève qui aura lieu bientôt. « Il est inadmissible que les producteurs qui sont au cœur de la filière café-cacao broient du noir pendant que les acteurs secondaires vivent dans le luxe» a-t-il déploré.
Dans la région du Goh, ce mouvement de mécontentement alimente les débats. Aussi faudrait-il savoir que les producteurs de cacao ne se bousculent pas encore devant les coopératives, deux semaines après la fixation du prix minimum bord champ n
Doumbia Namory
Correspondant permanent dans la région du Goh