Le Pape François a appelé lundi à un changement de comportement face aux conflits et aux changements climatiques, obstacles au combat contre la faim à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation.
«La réalité d'aujourd’hui exige une plus grande responsabilité à tous les niveaux, pas seulement pour garantir la production nécessaire ou l’égale distribution des fruits de la terre, mais surtout pour protéger le droit de chaque être humain à pouvoir se nourrir en fonction de ses propres besoins, en participant aussi aux décisions qui le concernent et à la réalisation de ses propres aspirations, sans devoir se séparer de ses proches», a déclaré le pape François au siège de la FAO à Rome.
Selon lui pour atteindre cet objectif, il faut faire preuve de responsabilité face au combat contre la faim, un combat rendu difficile par deux obstacles tels que les conflits et les changements climatiques qui auraient pu être évités si le mot amour décliné en gratuité, parité, solidarité, culture du don, fraternité et miséricorde et dont les paroles expriment le contenu du mot humanitaire avait été introduit dans le langage de la coopération internationale.
Le Saint-Père appelle donc la diplomatie à «organiser cette capacité d'aimer, afin de garantir la sécurité alimentaire et la sécurité humaine de façon globale». Car, à l’inverse de la pitié qui se limite à l’aide d’urgence, «l'amour inspire la justice et est essentiel pour réaliser un ordre social juste entre des réalités diverses qui veulent courir le risque de la rencontre réciproque». Aimer, souligne François, c’est aussi contribuer «afin que chaque pays augmente sa propre production et atteigne l’autosuffisance alimentaire», a-t-il souligné.
sdaf/kam
«La réalité d'aujourd’hui exige une plus grande responsabilité à tous les niveaux, pas seulement pour garantir la production nécessaire ou l’égale distribution des fruits de la terre, mais surtout pour protéger le droit de chaque être humain à pouvoir se nourrir en fonction de ses propres besoins, en participant aussi aux décisions qui le concernent et à la réalisation de ses propres aspirations, sans devoir se séparer de ses proches», a déclaré le pape François au siège de la FAO à Rome.
Selon lui pour atteindre cet objectif, il faut faire preuve de responsabilité face au combat contre la faim, un combat rendu difficile par deux obstacles tels que les conflits et les changements climatiques qui auraient pu être évités si le mot amour décliné en gratuité, parité, solidarité, culture du don, fraternité et miséricorde et dont les paroles expriment le contenu du mot humanitaire avait été introduit dans le langage de la coopération internationale.
Le Saint-Père appelle donc la diplomatie à «organiser cette capacité d'aimer, afin de garantir la sécurité alimentaire et la sécurité humaine de façon globale». Car, à l’inverse de la pitié qui se limite à l’aide d’urgence, «l'amour inspire la justice et est essentiel pour réaliser un ordre social juste entre des réalités diverses qui veulent courir le risque de la rencontre réciproque». Aimer, souligne François, c’est aussi contribuer «afin que chaque pays augmente sa propre production et atteigne l’autosuffisance alimentaire», a-t-il souligné.
sdaf/kam