La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a procédé, mardi au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, à l’ouverture de la Conférence des Premières dames d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, destinée à adopter une « stratégie commune » en faveur de la protection des enfants dans leurs pays respectifs.
« Cette conférence constitue une occasion unique de partager nos expériences et fédérer nos efforts en matière de protection des enfants ; elle permettra de mener des concertations, en vue de mettre en œuvre une stratégie commune visant à soutenir les efforts de nos pays dans ce domaine », a notamment situé Mme Ouattara, en présence de ses homologues du Mali, le Ghana, la Mauritanie, le Niger, la Gambie, le Sénégal et de Sierra Leone.
« Je crois fortement qu’en unissant nos forces, nous pourrons impulser ensemble, un profond changement des mentalités dans nos pays et sur le continent ; de cette façon, il sera possible de protéger les droits fondamentaux de nos enfants », a-t-elle poursuivi, fustigeant la persistance de l’exploitation et le trafic d’enfants en Afrique.
Lors d’un panel des Premières participantes, la Ghanéenne Rebecca Akufo-Addo a, pour sa part, insisté pour que cette stratégie prenne en compte les « enfants vivants avec le VIH et d’autres maladies graves». «Tous ces enfants méritent notre protection, a-t-elle dit.
Selon l’Organisation internationale du travail, plus de 152 millions d’enfants et adolescents de 5 à 17 ans sont astreints au travail à travers le monde, près de la moitié de ceux-ci, soit 73 millions, accomplissent des travaux dangereux. Près de la moitié du travail des enfants (72 millions) se trouve en Afrique, souligne cette organisation.
Le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, a pour sa part souhaité qu’un comité de suivi soit mis en place après ces assises d’Abidjan, en vue d’une mise en œuvre effective des résolutions.
Des ministres en charge de la Protection sociale et du Travail des pays participants, dont l’Ivoirien Jean-Claude Kouassi, ainsi que le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Marcel De Souza, ont également pris part à cette cérémonie, ainsi qu’une représentante du ministère américain du Travail.
Cette conférence, la première du genre en Afrique, se tient sur le double thème « Protection des enfants : quelle contribution des Premières dames dans la lutte contre les violences, la traite, l’exploitation et le travail des enfants en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel » et « Autonomisation des femmes et dividende démographique dans le Sahel (SWEDD) ».
Les Premières dames signeront, au terme de ses assises, deux déclarations communes.
akn/tm
« Cette conférence constitue une occasion unique de partager nos expériences et fédérer nos efforts en matière de protection des enfants ; elle permettra de mener des concertations, en vue de mettre en œuvre une stratégie commune visant à soutenir les efforts de nos pays dans ce domaine », a notamment situé Mme Ouattara, en présence de ses homologues du Mali, le Ghana, la Mauritanie, le Niger, la Gambie, le Sénégal et de Sierra Leone.
« Je crois fortement qu’en unissant nos forces, nous pourrons impulser ensemble, un profond changement des mentalités dans nos pays et sur le continent ; de cette façon, il sera possible de protéger les droits fondamentaux de nos enfants », a-t-elle poursuivi, fustigeant la persistance de l’exploitation et le trafic d’enfants en Afrique.
Lors d’un panel des Premières participantes, la Ghanéenne Rebecca Akufo-Addo a, pour sa part, insisté pour que cette stratégie prenne en compte les « enfants vivants avec le VIH et d’autres maladies graves». «Tous ces enfants méritent notre protection, a-t-elle dit.
Selon l’Organisation internationale du travail, plus de 152 millions d’enfants et adolescents de 5 à 17 ans sont astreints au travail à travers le monde, près de la moitié de ceux-ci, soit 73 millions, accomplissent des travaux dangereux. Près de la moitié du travail des enfants (72 millions) se trouve en Afrique, souligne cette organisation.
Le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, a pour sa part souhaité qu’un comité de suivi soit mis en place après ces assises d’Abidjan, en vue d’une mise en œuvre effective des résolutions.
Des ministres en charge de la Protection sociale et du Travail des pays participants, dont l’Ivoirien Jean-Claude Kouassi, ainsi que le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Marcel De Souza, ont également pris part à cette cérémonie, ainsi qu’une représentante du ministère américain du Travail.
Cette conférence, la première du genre en Afrique, se tient sur le double thème « Protection des enfants : quelle contribution des Premières dames dans la lutte contre les violences, la traite, l’exploitation et le travail des enfants en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel » et « Autonomisation des femmes et dividende démographique dans le Sahel (SWEDD) ».
Les Premières dames signeront, au terme de ses assises, deux déclarations communes.
akn/tm