Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a présidé ce lundi 04 décembre 2017, au Sofitel Abidjan – Hôtel Ivoire, la cérémonie d’ouverture de la 19ème édition de la Conférence Internationale sur le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique (ICASA 2017).
Cette Conférence qui se tient pour la 2ème fois en Côte d’Ivoire, après celle de 1997, a enregistré la présence de plusieurs personnalités, notamment l’ancien Chef de l’Etat, M. Henri Konan BEDIE et son épouse ; la Première Dame, Mme Dominique OUATTARA (Marraine de ICASA 2017) et plusieurs autres Premières Dames invitées ; le Vice- Président, M. Daniel Kablan DUNCAN ; le Premier Ministre, M. Amadou Gon COULIBLAY ; des Présidents d’Institutions ; la Représentante du Président du Ghana, Mme Cécila DAPAA ; le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel SIDIBE et le Président de ICASA, Dr Ihad Ahmed ABDELRAHMAN.
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a d’abord exprimé sa joie d’accueillir, à Abidjan, ces illustres invités ainsi que toutes ces sommités du monde médical et scientifique, de même que les Partenaires techniques et financiers.
Il a relevé ensuite l’honneur qui est fait à notre pays d’être à nouveau le « carrefour d’échanges sur les grandes questions de santé, notamment le VIH/SIDA » ; une pandémie qui, de son point de vue, constitue une véritable problématique d’actualité, en raison de son impact social et économique très négatif. Toute chose qui nécessite, selon lui, que les décideurs, les scientifiques et les acteurs du secteur privé, associent leurs intelligences et leurs efforts pour apporter les mesures adéquates ; d’autant que l’ONUSIDA annonce depuis l’avènement du VIH / SIDA, plus de 76 millions de personnes infectées et environ 35 millions de décès dans le monde.
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Au regard de cette situation, la Côte d’Ivoire, a souligné le Président de la République, à l’instar des autres pays du monde, notamment ceux de la région Ouest africaine, a décidé de prendre toute sa place dans la définition des politiques et stratégies ainsi que des moyens innovants, capables d’aider nos Etats respectifs à infléchir la tendance de cette pandémie.
A cet égard, il a mis en exergue un certain nombre d’actions entreprises par la Côte d’Ivoire depuis 1987 à ce jour, pour être à l’avant- garde dans la lutte contre cette pandémie. En guise d’exemple, il a fait remarquer que de 2013 à 2017, la contribution de l’Etat de Côte d’Ivoire à la lutte contre le VIH / SIDA a été d’environ 32 milliards de FCFA (environ 58 millions de dollars). Une contribution qu’il a décidé de porter à 21 milliards (soit 38 millions de dollars) de 2018 à 2020, avec l’ambition d’infléchir la prévalence à 1% d’ici 2020, contre 2,7% actuellement.
Dans ce cadre, après avoir salué et remercié tous les Partenaires financiers pour leurs soutiens à la Côte d’Ivoire, le Président Alassane OUATTARA a indiqué que la réalisation de ce défi majeur exige la solidarité dans l’action et le financement soutenu et concerté pour prévenir toutes nouvelles infections, surtout chez les populations vulnérables que sont les jeunes et les adolescents, et traiter la totalité des malades dépistés positifs. Tout comme, il est important, selon lui, que la question de la santé des jeunes et des adolescents soit au coeur des réflexions.
L’autre défi demeure pour le Président de la République, le phénomène migratoire qui peut constituer une source de propagation du VIH du fait de la promiscuité observée dans les conditions de voyage mais aussi des abus sexuels subis par les migrants.
En tout état de cause, de l’avis du Chef de l’Etat, le thème proposé à l’occasion de cette 19ème édition de ICASA, « l’Afrique : une approche différente vers la fin du SIDA », appelle de sa part certaines réflexions, à savoir, comment réussir à identifier et diversifier les mécanismes innovants de mobilisation de ressources endogènes et exogènes ? Comment orienter la recherche scientifique pour mieux accompagner les actions de lutte contre la maladie ? Et, enfin, comment mobiliser le secteur privé afin qu’il prenne une part plus active dans la prévention et le traitement du VIH ?
Toutefois, a-t-il ajouté, la mobilisation autour de la question du VIH/SIDA ne doit pas faire perdre de vue la persistance des maladies émergentes, voire ré-émergentes qui mettent à mal notre système de santé en quête de résilience.
Pour terminer, le Président Alassane OUATTARA a tenu saluer et féliciter la Société Civile ainsi que toutes les Associations et Organisations Non
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Gouvernementales qui, au quotidien, oeuvrent sans relâche dans le domaine de la sensibilisation des populations, de la prévention contre le SIDA et les autres infections sexuellement transmissibles et de la prise en charge des malades ; tout en demandant aux hommes et femmes, scientifiques et chercheurs, qui ont effectué le déplacement à Abidjan, que leurs réflexions consolident l’appel d’Abidjan, qui prendra en compte les avancées de la recherche en vue de changer la qualité de vie des personnes atteintes du VIH/SIDA. Car, pour lui, l’Afrique doit aussi être actrice et non uniquement consommatrice des résultats scientifiques et technologiques des autres continents.
Notons qu’avant le Président de la République, les Invités et autres participants ont écouté plusieurs interventions dont celle de Mlle Assita OUEDRAOGO, une jeune fille, titulaire d’un Baccalauréat Série littéraire et vivant depuis quelques années avec le VIH/SIDA.
Dans son message, elle a demandé aux personnes déjà infectées comme elle, de se « battre » pour vivre. Car, le SIDA ne doit plus les éloigner de leurs ambitions.
Quant aux personnes qui n’ont pas encore contracté la maladie, Mlle Assita OUEDRAOGO leur a recommandé de prendre toutes les mesures de prévention.
Enfin, s’adressant aux Gouvernants, elle leur a demandé de prendre des « mesures concrètes » d’autant que l’espoir de vie des malades du VIH/SIDA est entre leurs mains.
Pour toute information supplémentaire, prière de contacter : Eric Dro Diomandé, Direction de la Communication / Service Presse et Information - Tél : (+ 225) 20 31 44 89 - 49 40 00 63
E-Mail: eric.dro@presidence.ci - servicepresse.pr@presidence.ci
Cette Conférence qui se tient pour la 2ème fois en Côte d’Ivoire, après celle de 1997, a enregistré la présence de plusieurs personnalités, notamment l’ancien Chef de l’Etat, M. Henri Konan BEDIE et son épouse ; la Première Dame, Mme Dominique OUATTARA (Marraine de ICASA 2017) et plusieurs autres Premières Dames invitées ; le Vice- Président, M. Daniel Kablan DUNCAN ; le Premier Ministre, M. Amadou Gon COULIBLAY ; des Présidents d’Institutions ; la Représentante du Président du Ghana, Mme Cécila DAPAA ; le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel SIDIBE et le Président de ICASA, Dr Ihad Ahmed ABDELRAHMAN.
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a d’abord exprimé sa joie d’accueillir, à Abidjan, ces illustres invités ainsi que toutes ces sommités du monde médical et scientifique, de même que les Partenaires techniques et financiers.
Il a relevé ensuite l’honneur qui est fait à notre pays d’être à nouveau le « carrefour d’échanges sur les grandes questions de santé, notamment le VIH/SIDA » ; une pandémie qui, de son point de vue, constitue une véritable problématique d’actualité, en raison de son impact social et économique très négatif. Toute chose qui nécessite, selon lui, que les décideurs, les scientifiques et les acteurs du secteur privé, associent leurs intelligences et leurs efforts pour apporter les mesures adéquates ; d’autant que l’ONUSIDA annonce depuis l’avènement du VIH / SIDA, plus de 76 millions de personnes infectées et environ 35 millions de décès dans le monde.
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Au regard de cette situation, la Côte d’Ivoire, a souligné le Président de la République, à l’instar des autres pays du monde, notamment ceux de la région Ouest africaine, a décidé de prendre toute sa place dans la définition des politiques et stratégies ainsi que des moyens innovants, capables d’aider nos Etats respectifs à infléchir la tendance de cette pandémie.
A cet égard, il a mis en exergue un certain nombre d’actions entreprises par la Côte d’Ivoire depuis 1987 à ce jour, pour être à l’avant- garde dans la lutte contre cette pandémie. En guise d’exemple, il a fait remarquer que de 2013 à 2017, la contribution de l’Etat de Côte d’Ivoire à la lutte contre le VIH / SIDA a été d’environ 32 milliards de FCFA (environ 58 millions de dollars). Une contribution qu’il a décidé de porter à 21 milliards (soit 38 millions de dollars) de 2018 à 2020, avec l’ambition d’infléchir la prévalence à 1% d’ici 2020, contre 2,7% actuellement.
Dans ce cadre, après avoir salué et remercié tous les Partenaires financiers pour leurs soutiens à la Côte d’Ivoire, le Président Alassane OUATTARA a indiqué que la réalisation de ce défi majeur exige la solidarité dans l’action et le financement soutenu et concerté pour prévenir toutes nouvelles infections, surtout chez les populations vulnérables que sont les jeunes et les adolescents, et traiter la totalité des malades dépistés positifs. Tout comme, il est important, selon lui, que la question de la santé des jeunes et des adolescents soit au coeur des réflexions.
L’autre défi demeure pour le Président de la République, le phénomène migratoire qui peut constituer une source de propagation du VIH du fait de la promiscuité observée dans les conditions de voyage mais aussi des abus sexuels subis par les migrants.
En tout état de cause, de l’avis du Chef de l’Etat, le thème proposé à l’occasion de cette 19ème édition de ICASA, « l’Afrique : une approche différente vers la fin du SIDA », appelle de sa part certaines réflexions, à savoir, comment réussir à identifier et diversifier les mécanismes innovants de mobilisation de ressources endogènes et exogènes ? Comment orienter la recherche scientifique pour mieux accompagner les actions de lutte contre la maladie ? Et, enfin, comment mobiliser le secteur privé afin qu’il prenne une part plus active dans la prévention et le traitement du VIH ?
Toutefois, a-t-il ajouté, la mobilisation autour de la question du VIH/SIDA ne doit pas faire perdre de vue la persistance des maladies émergentes, voire ré-émergentes qui mettent à mal notre système de santé en quête de résilience.
Pour terminer, le Président Alassane OUATTARA a tenu saluer et féliciter la Société Civile ainsi que toutes les Associations et Organisations Non
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Gouvernementales qui, au quotidien, oeuvrent sans relâche dans le domaine de la sensibilisation des populations, de la prévention contre le SIDA et les autres infections sexuellement transmissibles et de la prise en charge des malades ; tout en demandant aux hommes et femmes, scientifiques et chercheurs, qui ont effectué le déplacement à Abidjan, que leurs réflexions consolident l’appel d’Abidjan, qui prendra en compte les avancées de la recherche en vue de changer la qualité de vie des personnes atteintes du VIH/SIDA. Car, pour lui, l’Afrique doit aussi être actrice et non uniquement consommatrice des résultats scientifiques et technologiques des autres continents.
Notons qu’avant le Président de la République, les Invités et autres participants ont écouté plusieurs interventions dont celle de Mlle Assita OUEDRAOGO, une jeune fille, titulaire d’un Baccalauréat Série littéraire et vivant depuis quelques années avec le VIH/SIDA.
Dans son message, elle a demandé aux personnes déjà infectées comme elle, de se « battre » pour vivre. Car, le SIDA ne doit plus les éloigner de leurs ambitions.
Quant aux personnes qui n’ont pas encore contracté la maladie, Mlle Assita OUEDRAOGO leur a recommandé de prendre toutes les mesures de prévention.
Enfin, s’adressant aux Gouvernants, elle leur a demandé de prendre des « mesures concrètes » d’autant que l’espoir de vie des malades du VIH/SIDA est entre leurs mains.
Pour toute information supplémentaire, prière de contacter : Eric Dro Diomandé, Direction de la Communication / Service Presse et Information - Tél : (+ 225) 20 31 44 89 - 49 40 00 63
E-Mail: eric.dro@presidence.ci - servicepresse.pr@presidence.ci
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