A l’initiative du Cajou Compétitif (ComCashew), la troisième session de la quatrième édition du programme de formation des Maîtres Formateurs pour la promotion de la chaîne de valeur de cajou s’est ouverte ce lundi dans la capitale économique ivoirienne
Organisé en collaboration avec l’Alliance Africaine du Cajou (ACA) et soutenu par le Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) de la Côte d’Ivoire, ce programme offre une plate-forme aux 68 experts de cajou venant de 12 pays dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, le Mali, la Mozambique, la Sierra Leone, la Tanzanie, le Togo et la Zambie de partager leurs connaissances et de discuter des meilleures pratiques et des leçons apprises afin de construire des réseaux nationaux et régionaux pour une future collaboration.
Le Ghana a accueilli les deux premières sessions en mai et août 2017 qui ont respectivement traité du concept de chaîne de valeur de la noix de cajou, la dynamique du marché anacarde et le développement des matériels de formation et sur le développement du matériel végétal amélioré et l’importance des Bonnes Pratiques Agricoles (BPA) dans la production du cajou.
Suite à ces deux sessions au Ghana, la Côte d’Ivoire accueille ainsi la troisième qui va porter sur les techniques récolte et post-récolte, la valeur ajoutée à travers la transformation.
La tenue de la formation à Abidjan n’est donc pas fortuite aux dires de Rita Weidinger, directrice exécutive de Comcashew qui assure que le rôle de la Côte d’Ivoire dans le secteur africain et mondial de l’anacarde ne peut être négligé.
Selon elle, dans "le but de rendre plus compétitives les filières agricoles en vue de créer plus de richesses dans nos pays et lutter contre la pauvreté, il s’avère indiqué de créer les bases devant permettre aux acteurs de disposer des compétences requises pour obtenir de meilleures performance".
Avant d’ouvrir officiellement les travaux, le ministère de l’agriculture et du développement durable, représenté par M. Bredoium Soumaïla a réaffirmé l’engagement du Gouvernement ivoirien d’aider à élaborer, à court et à long terme, une stratégie collective pour promouvoir et renforcer les filières et maximiser les avantages économiques et sociaux que procure la filière anacarde.
En partageant les connaissances et les expériences acquises à travers cette formation, les participants qui deviendront des experts reconnus du cajou seront à même d’assurer la formation des agriculteurs, de fournir un appui aux transformateurs, ou donner des conseils aux sociétés, organisations et institutions de leurs pays d’origine afin d’avoir un effet multiplicateur au sein de la filière de l’anacarde.
Notons que l’initiative du Cajou Compétitif – ComCashew est le fruit d’un partenariat privé-public mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH et dont la troisième phase est financée par le Ministère fédéral allemand pour la Coopération économique et le développement (BMZ).
Depuis sa création en 2009, l’intervention du projet ComCashew a créé au moins 400 000 nouveaux emplois au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana et en Mozambique.
En Côte d’Ivoire, ce sont environ 35 Maîtres Formateurs et 126 000 producteurs qui ont reçu la formation tandis que 8 usines de transformation ont reçu des supports techniques et 10 500 emplois ont été créés dans le domaine de la transformation.
La troisième session session sera clôturée par une cérémonie de remise de certificats vendredi.
D. Tagro
Organisé en collaboration avec l’Alliance Africaine du Cajou (ACA) et soutenu par le Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) de la Côte d’Ivoire, ce programme offre une plate-forme aux 68 experts de cajou venant de 12 pays dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, le Mali, la Mozambique, la Sierra Leone, la Tanzanie, le Togo et la Zambie de partager leurs connaissances et de discuter des meilleures pratiques et des leçons apprises afin de construire des réseaux nationaux et régionaux pour une future collaboration.
Le Ghana a accueilli les deux premières sessions en mai et août 2017 qui ont respectivement traité du concept de chaîne de valeur de la noix de cajou, la dynamique du marché anacarde et le développement des matériels de formation et sur le développement du matériel végétal amélioré et l’importance des Bonnes Pratiques Agricoles (BPA) dans la production du cajou.
Suite à ces deux sessions au Ghana, la Côte d’Ivoire accueille ainsi la troisième qui va porter sur les techniques récolte et post-récolte, la valeur ajoutée à travers la transformation.
La tenue de la formation à Abidjan n’est donc pas fortuite aux dires de Rita Weidinger, directrice exécutive de Comcashew qui assure que le rôle de la Côte d’Ivoire dans le secteur africain et mondial de l’anacarde ne peut être négligé.
Selon elle, dans "le but de rendre plus compétitives les filières agricoles en vue de créer plus de richesses dans nos pays et lutter contre la pauvreté, il s’avère indiqué de créer les bases devant permettre aux acteurs de disposer des compétences requises pour obtenir de meilleures performance".
Avant d’ouvrir officiellement les travaux, le ministère de l’agriculture et du développement durable, représenté par M. Bredoium Soumaïla a réaffirmé l’engagement du Gouvernement ivoirien d’aider à élaborer, à court et à long terme, une stratégie collective pour promouvoir et renforcer les filières et maximiser les avantages économiques et sociaux que procure la filière anacarde.
En partageant les connaissances et les expériences acquises à travers cette formation, les participants qui deviendront des experts reconnus du cajou seront à même d’assurer la formation des agriculteurs, de fournir un appui aux transformateurs, ou donner des conseils aux sociétés, organisations et institutions de leurs pays d’origine afin d’avoir un effet multiplicateur au sein de la filière de l’anacarde.
Notons que l’initiative du Cajou Compétitif – ComCashew est le fruit d’un partenariat privé-public mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH et dont la troisième phase est financée par le Ministère fédéral allemand pour la Coopération économique et le développement (BMZ).
Depuis sa création en 2009, l’intervention du projet ComCashew a créé au moins 400 000 nouveaux emplois au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana et en Mozambique.
En Côte d’Ivoire, ce sont environ 35 Maîtres Formateurs et 126 000 producteurs qui ont reçu la formation tandis que 8 usines de transformation ont reçu des supports techniques et 10 500 emplois ont été créés dans le domaine de la transformation.
La troisième session session sera clôturée par une cérémonie de remise de certificats vendredi.
D. Tagro