Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’Etat de Côte d’Ivoire est considéré comme un "pays pré-émergent" à la Bourse de Londres (London stock exchange) et figure parmi les six pays africains qui sont à la frontière de l’émergence, a révélé lundi à Abidjan le ministre ivoirien des Mines et de l’industrie, Jean-Claude Brou, lors d’un forum économique ivoiro-belge.
"La Côte d’Ivoire veut aller vers l’émergence en 2020, j’ai eu l’honneur d’accompagner le Premier ministre à Londres il y a à peu près un mois et nous avons été à la London Stock Exchange. Et dans l’un des rapports présentés par la London Stock Exchange, la Côte d’Ivoire était parmi les six pays africains classés comme pays pré-émergents", a déclaré M. Brou.
Le ministre ivoirien des Mines et de l’industrie s’exprimait lors d’un forum sectoriel sur le secteur agricole et agro-industriel, devant plusieurs chefs d’entreprises belges. L’agro-industrie est au cœur de la stratégie d’industrialisation du pays qui veut renforcer ses chaînes de valeurs.
Cet indicateur de la London Stock Exchange positionne la Côte d’Ivoire comme "un pays étant à la frontière de l’émergence. Et donc, il nous faut maintenant accélérer le processus des réformes pour pouvoir effectivement devenir un pays émergent à l’horizon 2020", a-t-il ajouté.
Pour y parvenir, la Côte d’Ivoire a établi un Programme national de développement (PND) couvrant la période 2016-2020 dont le montant global d’investissement est estimé à 30 000 milliards Fcfa. Il consacre une part de 11 284 milliards Fcfa au secteur public soit 37,6% et 18 716 milliards Fcfa au secteur privé soit 62,4%.
Avec le PND 2016-2020, la Côte d’Ivoire veut accélérer la transformation structurelle de son économie. Pour ce faire, le gouvernement a placé au cœur de sa stratégie le secteur privé, tant national qu’international, comme le principal moteur de la croissance économique.
L’Etat ivoirien a affiché de 2012 à 2016 un taux de croissance du PIB de 9% en moyenne annuelle, avec un déficit budgétaire de 3,9% en 2016 et un ratio d’endettement de 42,4 % du PIB en 2016. Les exportations, elles, ont connu un bond en 8,6 % en 2015 contre 5,9% en 2016.
Le taux d’inflation du pays est très faible et semble être maîtrisé. Il se situe à 0,7% en 2016 contre 1,2 % en 2015. La consommation finale s’est quant à elle établie à 10,6% en 2015 et 9,3% en 2016. Le taux d’investissement, lui, est ressorti à 20,5 % du PIB en 2016 dont 13,9 % pour les investissements privés.
La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa) veut faire du secteur privé le moteur de sa croissance. Le pays enregistre depuis 2012 une moyenne d’investissement de 63%. L’objectif étant d’atteindre un taux de 65 à 70 % en 2020.
PIG/ap/APA
"La Côte d’Ivoire veut aller vers l’émergence en 2020, j’ai eu l’honneur d’accompagner le Premier ministre à Londres il y a à peu près un mois et nous avons été à la London Stock Exchange. Et dans l’un des rapports présentés par la London Stock Exchange, la Côte d’Ivoire était parmi les six pays africains classés comme pays pré-émergents", a déclaré M. Brou.
Le ministre ivoirien des Mines et de l’industrie s’exprimait lors d’un forum sectoriel sur le secteur agricole et agro-industriel, devant plusieurs chefs d’entreprises belges. L’agro-industrie est au cœur de la stratégie d’industrialisation du pays qui veut renforcer ses chaînes de valeurs.
Cet indicateur de la London Stock Exchange positionne la Côte d’Ivoire comme "un pays étant à la frontière de l’émergence. Et donc, il nous faut maintenant accélérer le processus des réformes pour pouvoir effectivement devenir un pays émergent à l’horizon 2020", a-t-il ajouté.
Pour y parvenir, la Côte d’Ivoire a établi un Programme national de développement (PND) couvrant la période 2016-2020 dont le montant global d’investissement est estimé à 30 000 milliards Fcfa. Il consacre une part de 11 284 milliards Fcfa au secteur public soit 37,6% et 18 716 milliards Fcfa au secteur privé soit 62,4%.
Avec le PND 2016-2020, la Côte d’Ivoire veut accélérer la transformation structurelle de son économie. Pour ce faire, le gouvernement a placé au cœur de sa stratégie le secteur privé, tant national qu’international, comme le principal moteur de la croissance économique.
L’Etat ivoirien a affiché de 2012 à 2016 un taux de croissance du PIB de 9% en moyenne annuelle, avec un déficit budgétaire de 3,9% en 2016 et un ratio d’endettement de 42,4 % du PIB en 2016. Les exportations, elles, ont connu un bond en 8,6 % en 2015 contre 5,9% en 2016.
Le taux d’inflation du pays est très faible et semble être maîtrisé. Il se situe à 0,7% en 2016 contre 1,2 % en 2015. La consommation finale s’est quant à elle établie à 10,6% en 2015 et 9,3% en 2016. Le taux d’investissement, lui, est ressorti à 20,5 % du PIB en 2016 dont 13,9 % pour les investissements privés.
La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa) veut faire du secteur privé le moteur de sa croissance. Le pays enregistre depuis 2012 une moyenne d’investissement de 63%. L’objectif étant d’atteindre un taux de 65 à 70 % en 2020.
PIG/ap/APA