Mohamed Askia Touré, représentant résident du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr) a soutenu que l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a permis au pays de passer d’une « situation de guerre larvée » à une situation paisible, le mardi 24 octobre à la Journée des Nations Unies, au siège de l’Oms, à Cocody. Il a assuré que si l’Onuci, qui a déployé une forte présence militaire et policière, a quitté le pays, les agences du système des Nations Unies dans leur ensemble sont restées. Mais l’action de ces agences reste toutefois limitée puisqu’elles ne peuvent intervenir sur les questions sécuritaires comme le faisait l’Onuci dans son mandat. « Les agences du système des Nations Unies ne sont pas des agences avec des composantes militaires (…) L’aspect militaro-politique n’est pas du tout de la prérogative des agences du système des nations unies. L’Onuci avait une casquette militaro-sécuritaire mais le système des nations unies ne prend pas cela en considération », a expliqué Mohamed Askia Touré, par ailleurs président du Groupe de communication du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, lors d’un déjeuner de presse au siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Cocody.
Luc Grégoire, le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), a relevé « des dimensions encore fragiles : la cohésion sociale, l’état de droit, la justice, la prise en charge des Vbg (Violences basées sur le genre) et la sécurité communautaire qui sont des activités résiduelles dites de l’Onuci ». En outre, il a souligné que le départ en 2016 de l’Onuci, est le signe d’un apaisement général dans le pays après des années de crise. Mais l’engagement tous azimuts en faveur de la sortie de crise a aussi cédé la place à un désengagement financier. Puisque entre 2012 et 2015, les fonds d’appui reçus par la Côte d’Ivoire de la part des bailleurs de fonds sont passés d’environ 90 millions de dollars par an à une contribution chiffrée à 9 milliards de dollars par an. « Par exemple, le système des Nations unies a fait une alerte très forte depuis presque deux ans. On le répète quotidiennement, l’aide publique au développement consacrée aux questions que vous avez évoquées : gouvernance, sécuritaire, judiciaire, pénitentiaire, même conditions sociales, etc., ces ressources ont baissé de 90% », explique Luc Grégoire. .
La Côte d’Ivoire est confrontée à de nombreux défis aussi bien sécuritaires que sociaux. A l’instar des récents affrontements intercommunautaires à Guiglo, dans l’ouest du pays. Le Représentant résident du Hcr pense qu’il « n’y a pas de corrélation directe entre le départ de l’Onuci et la recrudescence de ces conflits ». « Il faut peut-être remettre dans son contexte. Ces conflits se situent géographiquement dans les zones qui doivent être des espaces protégés, à savoir des forêts classées, qui normalement ne doivent pas permettre à ce que cette pression démographique vienne s’exercer sur ces terres-là », observe Mohamed Askia Touré observe.
Césaré ébrokié
Luc Grégoire, le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), a relevé « des dimensions encore fragiles : la cohésion sociale, l’état de droit, la justice, la prise en charge des Vbg (Violences basées sur le genre) et la sécurité communautaire qui sont des activités résiduelles dites de l’Onuci ». En outre, il a souligné que le départ en 2016 de l’Onuci, est le signe d’un apaisement général dans le pays après des années de crise. Mais l’engagement tous azimuts en faveur de la sortie de crise a aussi cédé la place à un désengagement financier. Puisque entre 2012 et 2015, les fonds d’appui reçus par la Côte d’Ivoire de la part des bailleurs de fonds sont passés d’environ 90 millions de dollars par an à une contribution chiffrée à 9 milliards de dollars par an. « Par exemple, le système des Nations unies a fait une alerte très forte depuis presque deux ans. On le répète quotidiennement, l’aide publique au développement consacrée aux questions que vous avez évoquées : gouvernance, sécuritaire, judiciaire, pénitentiaire, même conditions sociales, etc., ces ressources ont baissé de 90% », explique Luc Grégoire. .
La Côte d’Ivoire est confrontée à de nombreux défis aussi bien sécuritaires que sociaux. A l’instar des récents affrontements intercommunautaires à Guiglo, dans l’ouest du pays. Le Représentant résident du Hcr pense qu’il « n’y a pas de corrélation directe entre le départ de l’Onuci et la recrudescence de ces conflits ». « Il faut peut-être remettre dans son contexte. Ces conflits se situent géographiquement dans les zones qui doivent être des espaces protégés, à savoir des forêts classées, qui normalement ne doivent pas permettre à ce que cette pression démographique vienne s’exercer sur ces terres-là », observe Mohamed Askia Touré observe.
Césaré ébrokié