Avoir les yeux sur l’état des finances afin de rendre plus compétitives les entreprises et structures ivoiriennes ; tel est le vœu de l’association professionnelle des financiers et contrôleurs de gestion de Côte d’Ivoire. Cette association a procédé, vendredi dernier, au lancement de ses activités autour du thème ‘’Gérer les risques financiers et appréhender l’exposition à la fraude’’. Le Directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Économie et des Finances, Akpessé Yao, a salué cette initiative qui, selon lui, s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat et du gouvernement dans la marche vers l’émergence à l’horizon 2020. Aussi a-t-il exhorté les membres de ladite association à mettre tout en œuvre pour la régulation des finances en Côte d’Ivoire. Pour Jean Gustave Sansan, représentant l’Uemoa, la fraude est une ‘’gangrène pour l’économie’’, et par conséquent, elle doit être combattue. Pour ce faire, il a exhorté les membres de l’association des professionnels des finances et contrôleurs de gestion à conjuguer les efforts, condition pour venir à bout de ce fléau. « La fraude doit être combattue sous toutes ses formes. Il doit avoir une prise de conscience collective et individuelle sur cette question. Nous devons être des porteurs de valeurs. La technique de fraude évolue, il faut donc renforcer les capacités », a-t-il indiqué. Le représentant des directeurs financiers et contrôleurs de gestion de France, Pierre Yves Bing, a, quant à lui, émis le vœu que ces actions de lutte contre la fraude perdurent. Il a dit la disponibilité de la France à accompagner la Côte d’Ivoire à travers la lutte contre la fraude. Et ce, à travers la fourniture d’outils de contrôle aux Ivoiriens. Pour le président de cette nouvelle association, Bodjé Bati, la question financière est vaste. La création de l’association professionnelle des financiers et contrôleurs de gestion de Côte d’Ivoire va contribuer à amener tous les acteurs du monde des finances à avoir le même mode de fonctionnement et les mêmes pratiques. L’idée est de rendre pérennes les entreprises ivoiriennes. « Le secteur public et le secteur privé doivent parler le même langage », a-t-il conclu.
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