Le Haut commissariat des Nations unies pour les refugiés (HCR) ne fermera pas ses camps qui abritent les refugiés ivoiriens ni au Ghana ni au Togo. Contrairement aux récentes publications d’un confrère de la place qui révélaient que le HCR avait ordonné la fermeture des camps des réfugiés ivoiriens dans ces deux pays au plus tard à la fin 2017. Et que par la même occasion, il invitait les refugiés ivoiriens à regagner leur pays. «Le HCR n’a pas décidé de fermer les camps de réfugiés ivoiriens, ni au Ghana ni au Togo. Nous ne l’avons même pas envisagé», a confié Mme Ioli Kimyaci, représentante du HCR au Ghana, à l’ancien ministre Emile Guiriéoulou qui, selon koaci.com qui rapporte l’information, fait actuellement office de président de la Coordination du Front populaire ivoirien (FPI) à l’extérieur.
«Ce dont il s’agit, c’est simplement la fermeture, pour des raisons budgétaires, du bureau de la représentation du HCR à Sunyani (capitale de la région du Brong Ahafo non loin de la frontière ivoirienne du côté de Bondoukou). Ce bureau qui compte seulement 5 fonctionnaires du HCR est celui qui a en charge la gestion du camp de réfugiés ivoiriens de Fetentaa. Ce n’est donc pas le camp qui va être fermé. Le camp va continuer d’exister comme tous les autres camps abritant des réfugiés ivoiriens à savoir les camps d’Ampain et d’Egyeikrom. C’est le bureau HCR de Takoradi (région ouest du Ghana) qui s’occupera désormais de ce camp de Fetentaa et des deux autres camps. Tous les réfugiés resteront en place et continueront de bénéficier de la protection qui leur est due de la part du HCR et du gouvernement ghanéen», a-t-elle précisé.
Quant à sa représentation du Togo, le HCR a également informé que son bureau verra son personnel réduit et celui du Bénin sera fermé. « Toutes ces mesures permettront de faire des économies budgétaires qui pourront être affectées à la prise en charge de certains réfugiés dits vulnérables, car plusieurs États donateurs ont cessé de soutenir financièrement le HCR», a expliqué Mme Ioli Kimyaci.
Le Haut commissariat des Nations unies pour les refugiés au Ghana a promis de produire un communiqué officiel pour démentir ces informations de fermeture des camps des Ivoiriens, qui sera mis à la disposition de tous au moment venu par la Coordination du FPI en exil.
Robert KRASSAULT
«Ce dont il s’agit, c’est simplement la fermeture, pour des raisons budgétaires, du bureau de la représentation du HCR à Sunyani (capitale de la région du Brong Ahafo non loin de la frontière ivoirienne du côté de Bondoukou). Ce bureau qui compte seulement 5 fonctionnaires du HCR est celui qui a en charge la gestion du camp de réfugiés ivoiriens de Fetentaa. Ce n’est donc pas le camp qui va être fermé. Le camp va continuer d’exister comme tous les autres camps abritant des réfugiés ivoiriens à savoir les camps d’Ampain et d’Egyeikrom. C’est le bureau HCR de Takoradi (région ouest du Ghana) qui s’occupera désormais de ce camp de Fetentaa et des deux autres camps. Tous les réfugiés resteront en place et continueront de bénéficier de la protection qui leur est due de la part du HCR et du gouvernement ghanéen», a-t-elle précisé.
Quant à sa représentation du Togo, le HCR a également informé que son bureau verra son personnel réduit et celui du Bénin sera fermé. « Toutes ces mesures permettront de faire des économies budgétaires qui pourront être affectées à la prise en charge de certains réfugiés dits vulnérables, car plusieurs États donateurs ont cessé de soutenir financièrement le HCR», a expliqué Mme Ioli Kimyaci.
Le Haut commissariat des Nations unies pour les refugiés au Ghana a promis de produire un communiqué officiel pour démentir ces informations de fermeture des camps des Ivoiriens, qui sera mis à la disposition de tous au moment venu par la Coordination du FPI en exil.
Robert KRASSAULT